C'est le registre de la conscience ou de la clarté de l'esprit qui est primordial pour moi. La conscience est ce qui englobe tout le reste. S'il n'y a pas de pensée ou d'émotion, il reste la conscience. Elle est là à chaque instant et se renouvelle constamment. Quand on est dedans la vie est neuve. Le présent et la conscience vont de pair. Difficile d'être dans le présent si on n'est pas attentif et silencieux intérieurement. Elle est l'essence de notre être. Les pensées, émotions, sensations physiques font partie de la conscience mais changent, viennent et disparaissent. On peut en profiter. Certaines sont agréables, d'autres désagréables. Pas la peine de s'accrocher aux agréables et de refouler les désagréables. Par expérience, les émotions sources de souffrance diminuent avec le temps. Leur origine m'importe peu. Je ne crois au déterminisme d'un inconscient immuable. On peut résoudre le problème de la souffrance en essayant de trouver l'origine via différentes méthodes. On peut aussi essayer de résoudre le problème de la souffrance en découvrant la profondeur de notre esprit. L'ouverture à cette partie de notre être a aussi un effet thérapeutique, non seulement parce que la joie et la tranquillité apparaissent, une énergie en absorbant une autre ou le plein absorbant le vide , mais aussi parce qu'il y a déconstruction d'un moi limité, soumis à la peur, à l'ennui et aux chaînes des pensées et d'émotions non contrôlées. Le moi n'est pas fixe et immuable. Bien sûr tout cela ne se passe pas en un claquement de doigt. C'est un long chemin. Les diamants que l'on trouve sont une motivation formidable. Ce sont juste quelques impressions issues de mon vécu.
Le vrai travailG'sT a écrit :en d autres termes ne faut il pas différencier causes et consequences des emotions ?
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