Parmi ces facteurs figuraient également la qualité nutritionnelle globale de l’alimentation (apports en sucre, en sel, en énergie). Au cours du suivi, 2 604 cas de cancer ont été diagnostiqués, validés par un comité médical après examen des dossiers médicaux. Après un suivi moyen de 7 ans, les chercheurs ont constaté que des apports plus élevés en monoglycérides et diglycérides d’acides gras (E471, présents dans des crèmes glacées et yaourts surgelés à base de produits laitiers, margarine, gâteaux, pâtisseries, desserts surgelés, sandwichs et wraps) étaient associés à des risques accrus de cancers au global (augmentation de 15 % du risque chez les plus forts consommateurs par rapport aux plus faibles consommateurs), de cancers du sein (augmentation de 24 % du risque), et de cancers de la prostate (augmentation de 46 % du risque). D’autre part, les femmes ayant des apports plus élevés en carraghénanes (E407 et E407a, présents dans le lait aromatisé, café glacé, crème glacée à base de produits laitiers et desserts surgelés) avaient 32 % de plus de risque de développer des cancers du sein, par rapport au groupe ayant des apports plus faibles
[b]Émulsifiants : les monoglycérides et diglycérides d’acides gras et les carraghénanes mis en lumière[/b] La consommation d’édulcorants serait associée à un risque accru de cancer