Disons qu'en majorité on a davantage conscience du caractère temporel de nos forces physiques que celui de notre esprit. Je ne dis pas que c'est empiriquement justifié. J'appelle cerveau l'objet extérieur, ce que le sujet appellera "esprit". C'est en ce sens que je le sépare des chairs. On dit chacun que l'on perd l'esprit quand l'observateur extérieur parlera de notre cerveau défaillant. On ne pense pas ou très rarement notre propre cerveau. On préfère chacun sa version dématérialisée , l'esprit, quand il s'agit du notre.
Cette dame prend du plaisir à travailler son corps à un âge où l'on observe davantage (c'est un euphémisme) la source de plaisir des individus dans le monde des idées ou des sentiments mais pas dans la matérialité.
Ce plaisir à l'effort physique et au beau geste est un pied de nez à la flèche du temps. On parle souvent de dépassement de soi mais en l'occurrence j'y vois carrément une espèce de transcendance.
Bon mais là je commence à fumer la moquette. Excuse-moi pour ce fatras de maladresses. Tout ça pour deux barres parallèles
