

(Je n'ai Pas Lu Les Autres


l'étude relève qu’en moins de 30 ans, le nombre d’insectes y vivant a diminué de 80%. Un chiffre qui surpasse de loin celui du déclin des vertébrés, estimé à 58% depuis les années 1970.
la bonne nouvelle c'est qu'avec la fin du pétrole bon marché et la pénurie de phosphore, les engrais chimiques et l'agriculture intensive (gourmande en pétrole à tous les niveaux) se sera bientôt du passéQuelle est la cause de cette hécatombe ? L’équipe de chercheurs de l’université Radboud aux Pays-Bas avoue ne pas en être sûr.
Elle exclut cependant le réchauffement climatique, mis hors de cause pour une fois. En effet, la hausse des températures observées serait plutôt un facteur favorable aux insectes.
De la même façon, un effet de l’urbanisation et de la fragmentation des espaces sauvages est également écarté : les relevés ont eu lieu dans des zones naturelles protégées, ce qui rend d’autant plus alarmante cette découverte.
Une piste envisagée est celle des techniques agricoles. « Les aires protégées sont presque toutes entourées de parcelles agricoles », notent les chercheurs.
« L’agriculture intensive, les engrais et les pesticides pourraient donc être une cause probable.
Les zones naturelles seraient donc affectées par les champs aux alentours », avancent-ils, tout en prenant soin de préciser que cette hypothèse reste à confirmer.
Celle-ci reste tout de même prise très au sérieux, au regard du précédent concernant les abeilles dont le déclin est dû aux néonicotinoïdes, un insecticide qui agit sur le système nerveux des insectes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_Permien-TriasSelon une étude parue en octobre 2012, une chaleur extrême aurait régné sur la Terre pendant 5 millions d'années, ne permettant pas à la vie de s'épanouir de nouveau.
En effet, dans les régions équatoriales, la température semble avoir été de 50 à 60 °C sur les continents et aurait approché 40 °C à la surface des océans.
Pour parvenir à ces résultats, la composition de près de 15 000 ossements fossiles de conodontes, des animaux marins, a été analysée.
En mesurant la quantité d'isotopes de l'oxygène présents dans ces ossements, les chercheurs ont pu retracer les niveaux de températures océaniques et terrestres qui ont vraisemblablement prévalu à cette époque.
interessant =Selon l'OMM, des records ont été battus le 6 juillet 2018 à Chino (48,9°C) et Burbank (45,6°C), ou le 7 juillet à Van Nuys (47,2°C). Le 8 juillet, la station de Furnace Creek, dans la Vallée de la mort, a mesuré 52,8°C.
Un autre point signalé par des conférenciers TED comme Daniel Dennett est la quantité quasi inchangée de flux solaire reçu par la Terre, et donc de la biomasse de vertébrés que ce flux peut faire vivre
Là où les humains, leur cheptel et leurs animaux de compagnie représentaient moins de 1 % de cette biomasse il y a 5 000 ans, ils en représentent plus de 95 % aujourd'hui : chaque million de tonnes supplémentaire d'humains, cheptel et animaux de compagnie s'accompagne donc mathématiquement de la disparition d'un million de tonnes d'autres vertébrés