Je me permets une question, je bloque sur un truc.
À 20 ans, au plus bas du bas de ses épisodes déprimés, il atteint peut-être le fond du fond quand il se lève au dernier moment pour aller à la fac, pas rasé, pas lavé, il part en prenant bien soin que sa mère le voie, qu'elle assiste à sa décrépitude. Peut-être même que ce qui compte le plus, c'est de faire ch. sa mère. De lui montrer à quel point il ne fait pas ce qu'elle voudrait qu'il fasse (aller à la fac joyeux et travailleur).
À 45 ans, au plus profond d'un récent coup de mou, il referme sa méthode d'allemand ostensiblement devant sa femme, il abandonne un des grands projets de sa vie : apprendre l'allemand, avec cette idée que le plus important, c'est de faire ch. sa femme (allemande).
Inutile de vous dire qu'il (en temps normal) adore sa femme, comme il adorait (en temps normal) sa mère.
Il progresse un peu, il est conscient aujourd'hui de cette volonté de faire ch. l'autre, il n'y a pas si longtemps, il était complètement noyé dans cette idée.
Son frère pense que dans les deux cas, il ne sait pas demander de l'aide, qu'au fond, il voudrait aller à la fac, il voudrait qu'on ouvre pour lui son livre d'allemand. Vous, vous en pensez quoi ?
Il a bien conscience d'être très basique niveau psycho (ce qui peut le sauver d'ailleurs), donc n'hésitez pas surtout à y aller franco.
C'est hyper puéril, naïf, ridicule, impudique, honteux cette question, mais bon, désolé, ce n'est pas de la démo, c'est du réel. Et j'aimerais vraiment "sentir" la réponse.
Et, chers Docteurs, je suis sûr que vous en avez vu d'autres.