Katherine Mansfield
Petit rappel de mon parcours :
Je commence à m’intéresser à la bourse et au trading en septembre 2013, par l’intermédiaire d’un ami qui m’initie aux rudiments du trading.
Je commence à trader l’eurodollar en démo sur MT4 (chez O***a) à l’automne 2013.
En parallèle, je lis beaucoup de choses sur internet. J’apprends grâce à une formation trouvée sur internet et vendue par un trader pour compte propre. (Cours en vidéo + articles)
Les débuts sont difficiles parce que je suis profondément convaincue qu’il faut être matheux et scientifique pour y arriver. Or, je suis littéraire, créative et avec un tempérament plutôt artistique. Ça commence mal… (Enfin c’est ce que je crois ). J’ai le sentiment persistant que je ne comprendrais jamais rien à tous ces chiffres et cette technique.
Dès le début, je suis attirée par le scalping, c’est ce qui colle le plus à mon tempérament. J’aime beaucoup le côté « sniper », chirurgical du scalping.
Je n’aime pas rester exposée longtemps sur le marché et j’aime le rythme du scalping.
De fin 2013 à début 2015, je cherche, je lis, je questionne et je trade par phase, toujours en démo.
Je suis vraiment dans une phase d’apprentissage et la performance m’intéresse peu.
Ce que je veux, c’est comprendre, savoir, maîtriser les tenants et les aboutissants du trading.
Je suis en doute car j’ai encore et toujours cette sensation que n’étant pas matheuse, j’ai un gros handicap de départ. C'est un vrai blocage ce truc-là...
Et puis un jour, j’ai un déclic.
Dans mes différentes démarches d’apprentissage, je réalise que la psychologie est le point central en trading. Or la psychologie est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Je me mets à percevoir le trading autrement. Je regarde le marché et les cours avec un œil différent. Ça commence à sacrément m’intéresser de comprendre toute cette dimension psychologique.
De début 2015 à août 2016, je m’éloigne du trading suite à des problèmes personnels et des soucis de santé.
Plus le temps, plus l’envie et plus l’énergie.
Je laisse passer du temps…
Plus tard, me revient l’envie du trading.
En août 2016, je m’y remets, cette fois sur le Dax et en réel, mais toujours avec MT4. Je ne suis pas encore passée sur PRT.
Je suis absolument consciente que reprendre en réel, à cette période de l’année, sur un indice que je ne connais pas est totalement « suicidaire ». Mais je dois en passer par là. Et pourtant, je n’ai pas l’âme suicidaire. Simplement, je me connais. Je me suis rendue compte que je repoussais sans arrêt le moment de passer en réel par peur.
Peur de ne pas y arriver,
Peur de ne pas être capable de devenir une tradeuse gagnante,
Peur de perdre de l’argent,
Peur de me décevoir.
Vivre avec ces peurs au-dessus de ma tête me saoule et ne me convient pas.
Moi quand j’ai peur de quelque chose, je ne connais qu’un moyen d’y remédier, c’est d‘aller au front. Prendre ma peur de pleine face et m’y confronter. Ça fait généralement mal. Mais après j’avance. Donc là j’y vais et je me mange le mur. Au moins après plus besoin d’avoir peur, c’est fait… :musique:
J’y laisse la moitié du petit capital que j’ai alloué au trading mais cette confrontation au réel est très salutaire. N’ayant plus l’esprit encombré par ma peur du réel, et ayant vraiment pris conscience qu’il faut que j’apprenne avant de trader, je réfléchis pas mal au niveau organisation de mon temps, de mon activité professionnelle, au niveau de ma psycho, etc…
Et je me mets à bosser furieusement.
Je fais pas mal de choses, lâcher MT4 pour PRT, ouvrir un compte en réel chez PRT cfd à risque limité, m’installer une vraie station de trading à la maison, commencer à changer l’organisation de mon activité professionnelle pour essayer de dégager un peu de temps, etc…
Et je lis beaucoup… Je continue à apprendre grâce à la formation dont je parlais plus haut. C’est intéressant et pour une débutante, ça permet d’acquérir quelques bases mais je sens bien que je touche vite la limite et que ça ne va pas suffisamment loin pour moi.
Je lis beaucoup sur internet mais peu de livres de bourse à proprement parler car j’ai peur d’être « influencée », de prendre de mauvaises habitudes de trading.
Tout ça me donne de l’énergie et ça se passe plutôt bien, je vois que j’avance et c’est réjouissant. Je prends aussi conscience de la somme de travail colossale que ça représente. De la nécessité d’y consacrer du temps et de l’énergie.
En parallèle, je trade en démo pour apprendre à bien maîtriser la plateforme PRT.
Trop m’attarder en démo ne me correspond pas, j’ai l’impression d’y prendre de mauvaises habitudes, de ne pas m’investir vraiment, de ne pas vivre les vrais enjeux du réel.
Je décide de repasser en réel en décembre 2016.
J’ai conscience que je ne suis pas prête et que je vais sans doute accumuler quelques pertes mais j’ai besoin de faire l’expérience en réel pour aller plus loin dans ma psychologie. En démo, je stagne.
Je reprends quelques jours en réel, j’accumule les pertes (prévisible…), je suis évidemment déçue, frustrée, en colère contre moi (prévisible aussi... :roll: ) mais je commence à « sentir » plus précisément ce qu’il faut que je bosse par rapport à ma psychologie et au trading.
Cette expérience en réel me fait à la fois mal et beaucoup de bien.
Entretemps, j’ai découvert Andlil à l’automne 2016 et ça change beaucoup de choses pour moi.
J’apprends beaucoup. J’ai l’impression d’avoir trouvé la caverne d’Ali Baba et des tonnes de trésors… Je laisse tomber la formation avec laquelle j’apprenais depuis mes débuts car avec Andlil, j’ai le sentiment de trouver 100 fois plus et 100 fois mieux.
Je trouve beaucoup de réponses à mes questions, je ne me sens plus seule devant mon écran et l’ambiance est très sympa. C’est dingue comme ça a changé la donne…
Constat hallucinant : j’avance plus vite en quelques semaines qu’en plusieurs mois de travail seule et isolée.
J’en viens même à me dire que ce que j’ai fait de 2013 à début 2015 n’a pas servi à grand-chose.
« Accompagnée » et « soutenue » par tout ce que je trouve sur Andlil, j’ai l’impression de tout reprendre depuis le début mais de la bonne manière cette fois.