Ah la séquence souvenirs (traumatismes) d'enfance
J'ai bien aimé le pinpon
Je dois avoir moins d'une dizaine d'années, au supermarché, je traîne dans le on confiserie (la mémoire n'indique pas si je bave aux on bonbon)
Un vigil me chope, appel des parents, remontrances... il m'a attrapé au niveau d'un paquet ouvert, je suis donc coupable. Eh non, je n'y étais pour rien, mais difficile à expliquer à cette brute qui faisait 5 fois mon poids. Sentiment profond et impuissant d'injustice aveugle.
J'ai 45 ans, des files monstrueuses, mini 30 minutes, au supermarché un samedi soir. J'ai un sac recyclable plein d'achats alimentaires. Que faire abandonner là ce dont j'ai "besoin" ? donner 30 minutes de notre temps (la famille est là).
j'opte pour une troisième voie, je passe en colère tel quel à côté de la caissière et lui demande d'appeler le directeur du magasin en lui expliquant 'De quel droit la direction du supermarché a décidé d'être en sous-effectif un samedi et de vous pénaliser à la caisse et faire payer de leur temps tous les clients, regardez comme tous sont excédés. Je refuse de payer pour ces misérables économies, appelez le directeur ! " Dépassée, elle me dit d'aller au point info.... bien sûr...
Je file ensuite droit vers la sortie (avec le sac plein), environ 30 mètres, c'est long, on passe devant les vigils puis 100 mètres sur le parking
Cela a traumatisé mes enfants.... comme Benoist mais d'une façon différente.
Ils s'imaginaient qu'on allait nous pourchasser, que l'on ne pourrait plus jamais revenir dans ce supermarché.
Que nenni, je continue d'y faire sereinement mes courses de temps en temps
Je suis devenu un brutal justicier