Hier sur arte je suis tombe sur ce documentaire qui m a bouleversé .
A vrai dire il me hante depuis hier matin .
j avais pensé ecrire un peu mon ressenti sur le docu , mais je vais en rester la .
Sachez juste que je suis reste bouche bee 20 minutes apres la fin . Comme sonné .
[youtube]https://youtu.be/45TA6BaIXNU[/youtube]
Je l ai mis sur ma chaine .Il est en non repertorié . J ai fouillé partout je l ai trouve nulle part ,mais la vous l avez donc c est que je l ai trouve quand meme .
je viens de voir que une file traitant sur la meme periode a ete fermee , c est une pure coincidence .
D ailleurs merci de ne rien poster si vous n etes pas sur que vos propos ne portent pas a polemique . Merci .
vrai spoiler :
Spoiler:
L'écrivain et documentariste Michaël Prazan éclaire les zones d'ombre d'un passé meurtri : l'histoire de son père, orphelin juif sous l'Occupation, sauvé par une inconnue qui le fait passer en zone libre.
Originaire de Varsovie, Abram Prazan arrive en France dans les années 1920. À Paris, il épouse Estera. Juive polonaise comme lui, elle vient d'un shtetl de la région de Lodz. Deux enfants naissent : Jeannette, en 1932, et Bernard, trois ans plus tard. Abram ouvre deux boucheries ; ses affaires tournent bien jusqu'à la guerre. Après la débâcle de 1940, la mise en œuvre par Pétain de la politique de collaboration avec l'occupant donne lieu à des lois antisémites. D'abord exclus de presque toutes les professions, les juifs sont ensuite spoliés de leurs biens, puis arrêtés et déportés. Dès mai 1941, Abram est interné au camp de Pithiviers dans le Loiret. Déporté à Auschwitz-Birkenau, il n'en reviendra pas. Pas plus qu'Estera, détenue à Drancy et déportée à son tour en juillet 1942. Gisèle, sa sœur, décide de faire quitter Paris à ses neveux, dont elle a désormais la charge. Elle les confie à une jeune femme qui doit les faire passer en zone libre. Grâce à elle, Bernard et Jeannette vont vivre…
Cri d'amour
Avant que Bernard, son père, n'accepte en 2006 de participer à une collecte de témoignages de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, l'écrivain et documentariste Michaël Prazan en savait peu sur ce qu'avait été son enfance meurtrie. Dans ce film en forme d'enquête, le témoignage de Bernard tient une large place. Alors septuagénaire, il raconte l'histoire de ses parents, sa vie d'enfant caché en zone libre, privé d'école et balloté de ferme en ferme. Mais il en dit peu sur la "passeuse" qui lui a fait franchir la ligne de démarcation, et sur les relations troubles de cette dernière avec le gestapiste français Pierre Lussac. Au terme de minutieuses recherches, le réalisateur parvient à la retrouver à Houlgate, sur la côte normande. Thérèse L., rescapée des camps, raconte à son tour. Fruit d'un patient travail d'enquête, de recoupements et de doutes, le film de Michaël Prazan représente aussi le vibrant cri d'amour d'un fils à son père.
Bonsoir ladefense, je regarderai mais comme niveau choc et tragédie humaines j'ai été assez atteint récemment je regarderai pas de suite.
D'ici une semaine
Ce n'est pas pour t'embêter Pierre, mais autant éviter de replonger dans ce que tu as vécu dernièrement. L'équilibre émotionnel des hyper-sensibles est très vite perturbé (c'est mon cas également.)
takapoto a écrit :Merci d’avoir donné de la visibilité à ce document bouleversant.
ok
tiens avait au bon beurre hier soir a la tele .....
Synopsis
Paris, 1941. Un couple de crémiers, pétainistes et opportunistes, se servent du marché noir, tout en profitant de leur avantage. D'un autre côté, un jeune homme décide de se révolter, en tant que prisonnier évadé.
Hier soir je regardais le voyage de Fanny sur le même sujet de la déportation des enfants juif. C'est là qu'on voit ce qu'est la barbarie car comment justifier la persécution de ces enfants ? Et on regarde tous ceux qui en ont été témoin en se demandant comment ont ils pu accepter cela.
La scène avec le Maréchal dans la 2ème partie est savoureuse aussi...
et de memoire les scenes finales du deuxieme episode ou on voit hanin en rolls dans les annees soixante , en expliquant que les epiciers ont devenus tres riches grace qu marche noir .
un peu vieillot ce telefilm ( 1980 ) mais c est un petit bijou ....
sobear a écrit :Hier soir je regardais le voyage de Fanny sur le même sujet de la déportation des enfants juif. C'est là qu'on voit ce qu'est la barbarie car comment justifier la persécution de ces enfants ? Et on regarde tous ceux qui en ont été témoin en se demandant comment ont ils pu accepter cela.
sans jeter la pierre a personne , la frontiere entre le mal et le bien etait bien mince et c etait facile de se tromper .....
Spoiler:
.... bon tenez vous les amis ....de toutes façons on va pas resoudre ça ici hein ....
d'accord que la frontière était très floue mais là justement avec des enfants il n'y a pas place au doute.
Ceci dit quand la haine est poussée à son paroxysme il peut y avoir des conduites incompréhensibles. Je me souviens toujours de cet interview d'un prisonnier d'un camp de la mort libéré par les Américains.
Les GI horrifiés par ce qu'ils voyaient avaient aligné tous les gardiens et les avaient exécuté sans autre forme de procès et ce devant tout le camp.
Lorsqu'on a demandé à ce prisonnier s'il n'avait pas trouvé cette forme de justice trop expéditive il avait répondu que dans sa situation à cette époque les GI auraient pu aligner les femmes et les enfants des gardiens, il n'aurait rien vu à redire.