Mais comment peut-on définir l'égo?
L'ego est le " moi je ", ce sentiment d'exister comme un individu indépendant avec les relations qui dérivent de cette impression.
L'expérience d'ego est de vivre toute perception par rapport à cet objet observateur-sujet.
L'ego a une appétence fondamentale : un désir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de répulsion ou d'indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confronté : " je " veux ce qui est bon, " je " ne veux pas ce qui est mauvais, " je " ne veut pas être exposé à ce qui m'est indifférent.
Ces appétits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.
Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.
L'égo étant ainsi défini, je voudrais aborder la différence de l'égo chez l'homme et la femme.
Il a été constaté que les femmes réussissent d'une manière générale, mieux que les hommes en trading. Je veux bien entendu parler des femmes qui peuvent s'investir, qui en ont le temps, la disponibilité d'esprit et également la passion.
J'ai lu et Benoist l'a confirmé, que les femmes sont plus réceptives aux conseils donnés et ne cherchent pas à lutter contre les marchés, contre le broker, contre les bulls, les bears....
Je me demandais si cela tenait à l'esprit de compétotoon qui est beaucoup plus développé chez les hommes (toujours en généralisant) ou au fait de toujours vouloir avoir raison, envers et contre tous. Avoir tort serait un signe de faiblesse, de renonciation pour beaucoup.
Alors, comment arriver à amoindrir cet égo ravageur qui cause du tort et développer ce côté "féminin" qui dort en chacun?