Je l’ai vécu. 20/20 au collège en Allemand. Je pensais être bon. J’arrive au lycée 2/20. Jamais pu remonter j’ai eu 5 au bac de mémoire ma pire note
réaliste c'est tout
ma fac avec l'ENS font 90% à 95% des reçus à l'agrégation d'histoire depuis des dizaines d'années. Et c'est un concours national où tout le monde est à égalité. Certaines universités françaises en histoire n'ont JAMAIS eu un agrégé de toute leur histoire. Ils ne font même plus de prépa agrégation...
Oui il y a des différences de niveau ça existe, entre les gens, entre les établissements etc J'ai été dans un collège de m..rde en région parisienne cela ne m'a empêché d'être un élève "brillant" à l'université. Par contre pour les prépas ce n'était même pas la peine même avec 18/20 de moyenne générale en terminal, 20/20 en éco histoire etc je n'avais pas le niveau, je n'aurai pas tenu plus de 3 jours, ils m'auraient parlé chinois.
Certaines classes en 3ème (type allemand première langue + latin en option) je leur faisais du niveau terminal, ils auraient du passer le bac histoire à 15 ans et l'avoir sans soucis avec mention. Ils se baladaient, je leur ai même fait des cours de fac que beaucoup d'adultes n'auraient pas compris. Et dans le même collège, avec une autre classe, je faisais à peine du niveau CM2 et ils ramaient... et ils étaient dans le même collège, même zone géographique. Oui il y a des différences entre les être humains. J'ai pas mal d'élèves qui m'écrivent (certains 15 ans plus tard. Il y en a qui sont avocats, médecins, science Po l'Ena et d'autres en galère RSA et co. Certains ont fait Centrale et d'autres sont incarcérés à Centrale. Et ils ont eu les mêmes profs, le même quartier pourri de Seine Saint Denis etc.). C'est comme pour le trading, il y en a qui ne réussiront jamais en s'acharnant 20 ans et d'autres réussir en 6 mois. Je suis bon trader, je ne serai jamais un bon chef, un bon musicien, un sportif etc et je peux m'acharner, ce ne sera jamais mon "truc", je en suis pas doué et je ne le serai jamais.
égalité des droits, mais pas égalitarisme. Heureusement, on est pas des clones
ma fac avec l'ENS font 90% à 95% des reçus à l'agrégation d'histoire depuis des dizaines d'années. Et c'est un concours national où tout le monde est à égalité. Certaines universités françaises en histoire n'ont JAMAIS eu un agrégé de toute leur histoire. Ils ne font même plus de prépa agrégation...
Oui il y a des différences de niveau ça existe, entre les gens, entre les établissements etc J'ai été dans un collège de m..rde en région parisienne cela ne m'a empêché d'être un élève "brillant" à l'université. Par contre pour les prépas ce n'était même pas la peine même avec 18/20 de moyenne générale en terminal, 20/20 en éco histoire etc je n'avais pas le niveau, je n'aurai pas tenu plus de 3 jours, ils m'auraient parlé chinois.
Certaines classes en 3ème (type allemand première langue + latin en option) je leur faisais du niveau terminal, ils auraient du passer le bac histoire à 15 ans et l'avoir sans soucis avec mention. Ils se baladaient, je leur ai même fait des cours de fac que beaucoup d'adultes n'auraient pas compris. Et dans le même collège, avec une autre classe, je faisais à peine du niveau CM2 et ils ramaient... et ils étaient dans le même collège, même zone géographique. Oui il y a des différences entre les être humains. J'ai pas mal d'élèves qui m'écrivent (certains 15 ans plus tard. Il y en a qui sont avocats, médecins, science Po l'Ena et d'autres en galère RSA et co. Certains ont fait Centrale et d'autres sont incarcérés à Centrale. Et ils ont eu les mêmes profs, le même quartier pourri de Seine Saint Denis etc.). C'est comme pour le trading, il y en a qui ne réussiront jamais en s'acharnant 20 ans et d'autres réussir en 6 mois. Je suis bon trader, je ne serai jamais un bon chef, un bon musicien, un sportif etc et je peux m'acharner, ce ne sera jamais mon "truc", je en suis pas doué et je ne le serai jamais.
égalité des droits, mais pas égalitarisme. Heureusement, on est pas des clones
Je ne sais pas pourquoi, mais cet égalitarisme me fait penser à "l'homme nouveau" communiste.
Qu'en pensez vous ?
Qu'en pensez vous ?
- > la preuve que non je n'aurai jamais du être prof, personne de ma famille n'a jamais fait d'études supérieures, j'ai vécu en banlieue dans le quartier le plus difficile de la sous préfecture de mon département. Mes "amis" sont morts, en taule, au rsa ou directeur de banque... Comme je te dis j'ai été prof dans le pire collège de Seine Saint Denis. Certains sont hauts fonctionnaires et d'autres en prison. Et ils ont eu exactement les mêmes malchances dans la vie.
Dans une même famille il y a des différences énormes entre les enfants et pourtant il sont les mêmes parents, même éducation, même milieu social etc. On est 3 enfants dans ma famille, 3 chemins 3 parcours de vie 100% différent, tu serais surpris. Mais les 3 "heureux"
L'individu a aussi sa part dans son destin, il ne faut pas déresponsabilisé tout le monde. L'environnement agit mais il est loin de tout faire.
J'ai des cousins jumeaux de jumeaux (des clones au sens génétique). 1 est avocat marié 1 gamin, inséré socialement dans sa ville, surement un futur candidat maire ou député un jour, l'autre est plus ou moins camé en permanence, seul et ne fait rien de positif de sa vie à part chercher sa dose en allant en Afghanistan car il peut avoir de l'opium gratuit. Ils ont le même patrimoine génétique et ils ont été élevés ensemble. Rien ne les a séparé avant l'age de 20 ans. Des chemins et des vies totalement différents. Ce qu'ils sont est bien la conséquence de leurs choix, on en pouvait pas faire plus égalitaire que des vrais jumeaux, on ne peut pas évoquer la génétique de la naissance ou l'environnement dans leur différence, ils ont eu exactement le même environnement et le même patrimoine génétique, les mêmes parents, les mêmes habits, les mêmes jeux, les mêmes fréquentations..., ils étaient même dans les mêmes classes jusqu'au bac. Mais à un moment ils ont fait des choix individuels qui ont conditionné leur vie. 1 a refusé de se piquer, l'autre l'a fait par exemple. Et 20 ans plus tard tu vois les différences.
On est acteur de son destin, on doit faire des choix toute notre vie qui conditionne notre vie, on n'est pas que des victimes sinon je serai en train de dealer au pied de la cité, c'était la solution de facilité qu'on suivit beaucoup des gens qui étaient au collège avec moi.
Dans une même famille il y a des différences énormes entre les enfants et pourtant il sont les mêmes parents, même éducation, même milieu social etc. On est 3 enfants dans ma famille, 3 chemins 3 parcours de vie 100% différent, tu serais surpris. Mais les 3 "heureux"
L'individu a aussi sa part dans son destin, il ne faut pas déresponsabilisé tout le monde. L'environnement agit mais il est loin de tout faire.
J'ai des cousins jumeaux de jumeaux (des clones au sens génétique). 1 est avocat marié 1 gamin, inséré socialement dans sa ville, surement un futur candidat maire ou député un jour, l'autre est plus ou moins camé en permanence, seul et ne fait rien de positif de sa vie à part chercher sa dose en allant en Afghanistan car il peut avoir de l'opium gratuit. Ils ont le même patrimoine génétique et ils ont été élevés ensemble. Rien ne les a séparé avant l'age de 20 ans. Des chemins et des vies totalement différents. Ce qu'ils sont est bien la conséquence de leurs choix, on en pouvait pas faire plus égalitaire que des vrais jumeaux, on ne peut pas évoquer la génétique de la naissance ou l'environnement dans leur différence, ils ont eu exactement le même environnement et le même patrimoine génétique, les mêmes parents, les mêmes habits, les mêmes jeux, les mêmes fréquentations..., ils étaient même dans les mêmes classes jusqu'au bac. Mais à un moment ils ont fait des choix individuels qui ont conditionné leur vie. 1 a refusé de se piquer, l'autre l'a fait par exemple. Et 20 ans plus tard tu vois les différences.
On est acteur de son destin, on doit faire des choix toute notre vie qui conditionne notre vie, on n'est pas que des victimes sinon je serai en train de dealer au pied de la cité, c'était la solution de facilité qu'on suivit beaucoup des gens qui étaient au collège avec moi.
mais non - cel n'a rien à voir avec l'établissement... j'aurai été un élève minable dans ces lycées et j'aurai été réorienté en bac G à faire de la comptabilité. C'est cela que tu n'arrives pas à comprendre. Ces gens ne sont pas dans des établissements privilégiés, il sont nés dans des familles qui poussent et le lycée local s’adapte.
A 15 ans je regardais dragon ball Z en mangeant du chocolat et en jouant à des jeux vidéos, eux ils étaient en cours de chinois pendant les vacances. Les lycées font le niveau moyen de la population locale, c'est tout.
Et les gens riches peuvent donner plus de chance à leurs enfants que les pauvres ils peuvent payer des cours du soir, des cours de langue, des voyages éducatifs etc ils ne laissent pas les gamins affalés devant la télé à manger du chocolat, ils vont faire du cheval, apprendre le violon, aller voir des expositions etc ils ont Plus de chance d’être stimulé. La seule stimulantion intellectuelle que j’avais c’était la bibliothèque municipale et on visitait pendant Les vacances des châteaux forts. Et boum prof d’histoire. Pas un hasard.
J'habitais à 45 minutes de Paris. La première fois que je suis allé à Paris j'avais 18 ans pour m'inscrire à la fac. Je n'avais jamais été au Musée du Louvres, jamais été danb sune expo, je ne connaissais rien de Paris. Rien. Tu imagines mon retard par rapport aux gamins qui allaient tous les mercredis après midi au Louvres (il y a des clubs découverte)? Même à 44 ans je n'ai pas rattrapé mon retard culturel par rapport à ces gamins de 18 ans.
D'autres habitant à 45 minutes de Paris connaissait le Louvre par cœur. Tu as ton milieu qui te pousse ou non.
J'ai rencontré un gamin de 11 ans, fils d'un ami. Il a plus de culture culinaire que moi. Depuis ses 8 ans, son père grand gastronome le traine dans tous les grands restaurants. Il connait tous les noms des chefs leurs spécialités, il peut t'en parler pendant des heures, faire des liens entre la gastronomie russe et afghane etc Il est en CM2. Ses copains ne connaissent que le Mac DO. Et bien ce petit gamin de 11 ans quand il a parlé de gastronomie russe et fait des parallèle avec la nourriture afghane, et bien, j'ai écouté et appris.
Quand j'ai dis à mes parents que je voulais faire HEC ils m'ont regardé avec des grands yeux, ils ne savaient pas ce que c'était, c'est pas de leur faute mon père n'a jamais été au lycée alors au delà c'est l'inconnu total, "réponse on ne nourrit pas les feignants d'étudiant", bilan je n'ai pas fait HEC, c'était même pas la peine de leur parler de prépa etc ET je n'avais pas le niveau culturellement
Donc c'est pas l'établissement qui fait tout... c'est dans la famille que tout se fait...
Donc les portes m'étaient fermés parce que je n'avais pas le niveau tout simplement d'un élève moyen privilégié. J'étais un bourrin de banlieusard qui connaissait Dragon Ball Z alors que les autres gamins de mon age avait lu Montaigne et avaient fait trois fois le tour du monde. Moi je ne savais même pas prendre le RER à 18 ans...
Il y a une personne sur le forum qui vient de déménager à Paris pour vivre dans un tout petit appartement dans le 7ème pour permettre à sa fille d'aller dans un excellent collège. Elle aura sa chance pleine et entière. Il lui offre une belle chance.
Dès ta naissance et selon ta famille tu es largement déterminé. Ce n'est pas l'établissement. L'établissement s'adapte aux gens qu'il reçoit. Je ne faisais pas les mêmes cours d'un établissement à l'autre tout simplement parce que le niveau de connaissance et intellectuel n'était pas le même.
Dans un collège bourgeois en 5ème tous les gamins avaient visité des châteaux forts, ils connaissaient Lancelot, ils avaient vu des films de chevaliers... donc pas mal pour commencer à parler du Moyen Age. On pouvait enchainer rapidement en mobilisant leurs connaissances.
Dans un collège de Seine Saint Denis, personne en 5ème ne savait ce qu'était un château fort. Personne, aucun élèvre. Question qu'est ce qu'un chevalier ? Rien personne ne sait. A13 ans... Imaginaire zéro. Vous n'avez pas vu la belle au bois dormant de Disney ? Il y a un prince, c'est un chevalier. 2 l'ont vu sur 25 élèves... Robin des bois ? personne ne connait. Ok...Tu imagines les dizaines d'heures que tu perds pour leur apprendre ce qu'est un château fort ? un chevalier ? une épée... Tu passes tes heures sur le Moyen Age a donné des bases qu'ont des enfants de CP CE1.
Par contre ils connaissaient tous les noms des acteurs X et l'intégralité des jeux sur playstation. Mais on ne demande pas ces connaissances à l'école. Et ce n'est pas une caricature je l'ai vécu pendant des années. J'étais sidéré au début.
Donc à la fin de l'année de 5ème, tu avais dans le premier collège des élèves qui savaient ce qu'étaient la féodalité, les serments vassaliques, l'architecture médiévale sacrée et militaire, les différences entre le Templiers et les autres ordres
Et dans le second collège, qu'ils savent qu'un chevalier avait une épée un bouclier (allez soyons fou un écu) et peut-être un cheval, c'était déjà pas mal à la fin de l'année, on était content...
tu vois la différence ?
J'ai eu au lycée des élèves qui avaient visité 10 fois New York, ils allaient à Londres comme moi j'allais à Super U faire mes courses. Ils connaissaient toutes les capitales, les musées, les peintres... Et bien quand je faisais le cours sur NY, je n'y suis jamais allé, c'était avec eux sous leur supervision et je les laissais prendre la parole, ils en savaient plus que moi. Et dans un autre lycée, comme moi quand j'étais gamin, à 40 minutes de Paris, il n'avaient jamais mis les pieds au Louvre et leur parler de Noter Dame de Paris c'était leur parler d'un temple Khmer sur Vénus
A 15 ans je regardais dragon ball Z en mangeant du chocolat et en jouant à des jeux vidéos, eux ils étaient en cours de chinois pendant les vacances. Les lycées font le niveau moyen de la population locale, c'est tout.
Et les gens riches peuvent donner plus de chance à leurs enfants que les pauvres ils peuvent payer des cours du soir, des cours de langue, des voyages éducatifs etc ils ne laissent pas les gamins affalés devant la télé à manger du chocolat, ils vont faire du cheval, apprendre le violon, aller voir des expositions etc ils ont Plus de chance d’être stimulé. La seule stimulantion intellectuelle que j’avais c’était la bibliothèque municipale et on visitait pendant Les vacances des châteaux forts. Et boum prof d’histoire. Pas un hasard.
J'habitais à 45 minutes de Paris. La première fois que je suis allé à Paris j'avais 18 ans pour m'inscrire à la fac. Je n'avais jamais été au Musée du Louvres, jamais été danb sune expo, je ne connaissais rien de Paris. Rien. Tu imagines mon retard par rapport aux gamins qui allaient tous les mercredis après midi au Louvres (il y a des clubs découverte)? Même à 44 ans je n'ai pas rattrapé mon retard culturel par rapport à ces gamins de 18 ans.
D'autres habitant à 45 minutes de Paris connaissait le Louvre par cœur. Tu as ton milieu qui te pousse ou non.
J'ai rencontré un gamin de 11 ans, fils d'un ami. Il a plus de culture culinaire que moi. Depuis ses 8 ans, son père grand gastronome le traine dans tous les grands restaurants. Il connait tous les noms des chefs leurs spécialités, il peut t'en parler pendant des heures, faire des liens entre la gastronomie russe et afghane etc Il est en CM2. Ses copains ne connaissent que le Mac DO. Et bien ce petit gamin de 11 ans quand il a parlé de gastronomie russe et fait des parallèle avec la nourriture afghane, et bien, j'ai écouté et appris.
Quand j'ai dis à mes parents que je voulais faire HEC ils m'ont regardé avec des grands yeux, ils ne savaient pas ce que c'était, c'est pas de leur faute mon père n'a jamais été au lycée alors au delà c'est l'inconnu total, "réponse on ne nourrit pas les feignants d'étudiant", bilan je n'ai pas fait HEC, c'était même pas la peine de leur parler de prépa etc ET je n'avais pas le niveau culturellement
Donc c'est pas l'établissement qui fait tout... c'est dans la famille que tout se fait...
Donc les portes m'étaient fermés parce que je n'avais pas le niveau tout simplement d'un élève moyen privilégié. J'étais un bourrin de banlieusard qui connaissait Dragon Ball Z alors que les autres gamins de mon age avait lu Montaigne et avaient fait trois fois le tour du monde. Moi je ne savais même pas prendre le RER à 18 ans...
Il y a une personne sur le forum qui vient de déménager à Paris pour vivre dans un tout petit appartement dans le 7ème pour permettre à sa fille d'aller dans un excellent collège. Elle aura sa chance pleine et entière. Il lui offre une belle chance.
Dès ta naissance et selon ta famille tu es largement déterminé. Ce n'est pas l'établissement. L'établissement s'adapte aux gens qu'il reçoit. Je ne faisais pas les mêmes cours d'un établissement à l'autre tout simplement parce que le niveau de connaissance et intellectuel n'était pas le même.
Dans un collège bourgeois en 5ème tous les gamins avaient visité des châteaux forts, ils connaissaient Lancelot, ils avaient vu des films de chevaliers... donc pas mal pour commencer à parler du Moyen Age. On pouvait enchainer rapidement en mobilisant leurs connaissances.
Dans un collège de Seine Saint Denis, personne en 5ème ne savait ce qu'était un château fort. Personne, aucun élèvre. Question qu'est ce qu'un chevalier ? Rien personne ne sait. A13 ans... Imaginaire zéro. Vous n'avez pas vu la belle au bois dormant de Disney ? Il y a un prince, c'est un chevalier. 2 l'ont vu sur 25 élèves... Robin des bois ? personne ne connait. Ok...Tu imagines les dizaines d'heures que tu perds pour leur apprendre ce qu'est un château fort ? un chevalier ? une épée... Tu passes tes heures sur le Moyen Age a donné des bases qu'ont des enfants de CP CE1.
Par contre ils connaissaient tous les noms des acteurs X et l'intégralité des jeux sur playstation. Mais on ne demande pas ces connaissances à l'école. Et ce n'est pas une caricature je l'ai vécu pendant des années. J'étais sidéré au début.
Donc à la fin de l'année de 5ème, tu avais dans le premier collège des élèves qui savaient ce qu'étaient la féodalité, les serments vassaliques, l'architecture médiévale sacrée et militaire, les différences entre le Templiers et les autres ordres
Et dans le second collège, qu'ils savent qu'un chevalier avait une épée un bouclier (allez soyons fou un écu) et peut-être un cheval, c'était déjà pas mal à la fin de l'année, on était content...
tu vois la différence ?
J'ai eu au lycée des élèves qui avaient visité 10 fois New York, ils allaient à Londres comme moi j'allais à Super U faire mes courses. Ils connaissaient toutes les capitales, les musées, les peintres... Et bien quand je faisais le cours sur NY, je n'y suis jamais allé, c'était avec eux sous leur supervision et je les laissais prendre la parole, ils en savaient plus que moi. Et dans un autre lycée, comme moi quand j'étais gamin, à 40 minutes de Paris, il n'avaient jamais mis les pieds au Louvre et leur parler de Noter Dame de Paris c'était leur parler d'un temple Khmer sur Vénus
Super tes 2 derniers post sur ton retour d'expérience Benoist.
Merci de ton écoute - je suis ravi que cela n’a pas été en vain
Oui l’environnement et l’émulation jouent un rôle prépondérant, cela dit chaque année des élèves de bonnes prépas de province intègrent aussi les écoles « parisiennes » et surpassent parfois bien des élèves d’établissements élitistes parisiens.
Il est à noter par ailleurs que les meilleurs lycées publics parisiens drainent à l’entrée de leurs classes prépa les meilleurs lycéens de province, attirés par ce prestige scolaire et la promesse d’excellentes statistiques d’intégration aux « parisiennes ». Il s’agit donc d’un équilibre auto-entretenu.
Ainsi les cours n’y sont pas nécessairement meilleurs, en revanche la matière première estudiantine a été soigneusement sélectionnée et ne peut que conduire à des résultats Excellents lors des concours. En prenant les mêmes étudiants et en les plaçant dans une bonne prépa de province, les résultats s’envoleraient...
Toutefois la situation est purement fictive, ceux qui ont la possibilité d’être proches de la lumière s’y dirigent le plus souvent spontanément.
J’ai proposé à ma fille de tenter d’entrer en seconde dans un tel établissement, à la régulière, sans nul stratagème particulier et elle a eu la chance d’y être acceptée en septembre dernier.
En revanche, attention à l’effet Billie , elle est passée d’un abonnement aux félicitations du conseil de classe au dernier quart de sa classe, face à des élèves ayant vécu ce rythme élevé depuis la 6ème... pas évident...
Et Elle se métamorphose, pour les vacances, plus de plages elle a demandé d’aller visiter des musées etc
Pfff... elle devient exigeante, on ne va même pas pouvoir buller tranquille cet été
Néanmoins parmi ces jeunes secondes on sait qu’il y a des brassées de futurs étudiants qui auront le luxe du choix entre les meilleurs établissements supérieurs.
Cela vient déjà de se manifester, en fin de seconde, afin de ne pas perdre inutilement son temps en juin... on doit faire un stage. Eh bien elle a obtenu seule un stage dans une société de renom, grâce à sa carte de visite... les autres stagiaires qu’elle y a rencontrés ? Uniquement de quelques autres lycées du top 5 parisien...
Clairement un privilège, une cooptation tacite... mais pour une petite provinciale montée à Paris, je peux vous confirmer qu’il faut vraiment trimer, apprendre l’abnégation devant l’effort.
Quelques uns abandonnent en cours de route et on peut les comprendre.
Il est à noter par ailleurs que les meilleurs lycées publics parisiens drainent à l’entrée de leurs classes prépa les meilleurs lycéens de province, attirés par ce prestige scolaire et la promesse d’excellentes statistiques d’intégration aux « parisiennes ». Il s’agit donc d’un équilibre auto-entretenu.
Ainsi les cours n’y sont pas nécessairement meilleurs, en revanche la matière première estudiantine a été soigneusement sélectionnée et ne peut que conduire à des résultats Excellents lors des concours. En prenant les mêmes étudiants et en les plaçant dans une bonne prépa de province, les résultats s’envoleraient...
Toutefois la situation est purement fictive, ceux qui ont la possibilité d’être proches de la lumière s’y dirigent le plus souvent spontanément.
J’ai proposé à ma fille de tenter d’entrer en seconde dans un tel établissement, à la régulière, sans nul stratagème particulier et elle a eu la chance d’y être acceptée en septembre dernier.
En revanche, attention à l’effet Billie , elle est passée d’un abonnement aux félicitations du conseil de classe au dernier quart de sa classe, face à des élèves ayant vécu ce rythme élevé depuis la 6ème... pas évident...
Et Elle se métamorphose, pour les vacances, plus de plages elle a demandé d’aller visiter des musées etc
Pfff... elle devient exigeante, on ne va même pas pouvoir buller tranquille cet été
Néanmoins parmi ces jeunes secondes on sait qu’il y a des brassées de futurs étudiants qui auront le luxe du choix entre les meilleurs établissements supérieurs.
Cela vient déjà de se manifester, en fin de seconde, afin de ne pas perdre inutilement son temps en juin... on doit faire un stage. Eh bien elle a obtenu seule un stage dans une société de renom, grâce à sa carte de visite... les autres stagiaires qu’elle y a rencontrés ? Uniquement de quelques autres lycées du top 5 parisien...
Clairement un privilège, une cooptation tacite... mais pour une petite provinciale montée à Paris, je peux vous confirmer qu’il faut vraiment trimer, apprendre l’abnégation devant l’effort.
Quelques uns abandonnent en cours de route et on peut les comprendre.
Bon courage à ta fille Euraed. En tout cas, tu lui a permis de pouvoir se forger les bonnes armes pour l'avenir.
Félicitations.
Félicitations.
mais pour une petite provinciale montée à Paris
> quand tu parles de la province , tu parles de Dubai ?
> quand tu parles de la province , tu parles de Dubai ?
https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/la-bacheliere-major-de-polynesie-a-recu-des-propositions-a-paris-selon-l-enseignement-superieur_2023851.html
Finalement l'histoire de la bachelière polynésienne était bidon ...
Finalement l'histoire de la bachelière polynésienne était bidon ...