Je suis organisé comme ceci, concernant mes connaissances:
- notes sur cahier...
- ...que je transcris en <article> *.htm thématiques: j'ai donc une base de connaissance en intranet.
- je relie les articles entre eux par des liens hypertexte, quand je les relis et que je me dis "Tiens là, y'a une corrélation entre ça et ça".
Mais il arrive un moment où je trouve que tous ces liens sont en quelque sortes offusqués, trop verticaux, trop flous: je ne vois que ceux qui sont dans l'article que j'ai sous les yeux, comme la partie immergée de l'iceberg, même si c'est un mémento. Et même en faisant leur fil d'Ariane avec un logiciel comme Xenu, ça ne me satisfait pas vraiment.
==> avec une carte cognitive, je peux créer un fichier pour un sujet; je recense pour ce sujet toutes les thématiques mais j'en "sabre", toutes les sous-thématiques mais j'en "sabre", toutes les sous-sous-thématiques mais j'en "sabre", etc, qui lui sont connexes; je les arrangent autour du sujet du mieux que je puisse. Ces {sous[1..+]-}thématiques peuvent s'ouvrir, se refermer comme des poupées russes, chacune pouvant contenir un mini-résumé, et/ou une note qualitative, et/ou une annexe expliquant un calcul, et/ou un ou plusieurs hyperliens menant vers un ou des articles de ma base de connaissance, etc.
Il n'y a pas de règles. Moi, je fais ainsi. C'est comme si je faisais une analyse croisée multidimensionnelle autour d'un sujet, pour lequel je considère que la connaissance que j'ai acquise est mieux structurée ainsi, de façon holiste, en des déterminismes divers les reliant: causal, analogique, analytique, référentiel, corrélé, anti-corrélé, etc. Forcément, 'faut trouver un équilibre entre une implosion dimensionnelle possible, et vouloir trop "sabrer" (allant jusqu'à supprimer un élément essentiel à la connaissance du sujet):
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- ExempleMindMap.png (145.28 Kio) Vu 438 fois
Si je devais résumer en une phrase, je dirais qu'une carte mentale me donne l'impression de mettre en pratique cette phrase: « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » (Boileau, L'Art poétique), c'est à dire d'avoir une carte pragmatique de ma connaissance générale d'un sujet donné (vaste et me tenant à cœur).