File CAC40 – Mercredi 19 September 2018

Pensée pour la journée__
"Ne récompensez pas la négativité inutile des gens par une réponse."
Souvent, la meilleure réponse est l'absence de réponse

Une autre facette alternative du cinéma

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Enfants

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Taxi Driver

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Jacques Tati et Marlon Brando

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Le bon, le laid, le mauvais et Leone

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Le Livre
Paul Auster - Brooklyn foolies.

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C'était le troisième livre que j'ai lu de Paul Auster après "Le Livre des illusions" et "M. Vertigo". Et c'était le livre que j'ai le plus apprécié dans son intégralité. Ces deux premiers livres m'ont laissé un très bon goût dans ma bouche en termes de forme, mais l'histoire n'a pas fini par me rattraper. Dans ce roman, cependant, il améliore les parties des deux autres livres qui étaient négatives pour moi.

Il a toujours les éléments que j'aimais dans les romans précédents d'Auster. La prose fluide qui vous rattrape depuis le premier paragraphe. Cette simplicité quand il s'agit d'écrire qu'un ami de toute une vie semble vous raconter l'histoire. Les différentes parcelles qui apparaissent au fur et à mesure que le livre progresse sont consolidées et résolues.
Et je suis toujours étonné de la capacité de cet homme à vous montrer tout le livre pour les histoires les plus normales. Comment il est capable de transformer une histoire du plus "simple et anodin" (un homme qui attend de mourir à Brooklyn) en une histoire chorale intéressante.

Et en même temps, je crois que d'autres caractéristiques qui ne m'ont pas convaincu de ses livres précédents, ici ils me vont vraiment bien, par exemple, l'effet "poupées russes" ("une histoire dans une histoire"). Dans les deux livres précédents, ils m'ont déconnecté de l'histoire parce que j'avais l'impression qu'ils coupaient ce qu'on me disait. Cependant, dans celui-ci il n'abuse pas tant qu'au moment de raconter les autres histoires des personnages, il donne les données de base et nécessaires, donc je n'ai pas eu le même problème.

Bref, un très bon livre avec lequel on peut garder un bon goût dans la bouche. Et bien sûr, si vous avez aimé SMOKE, vous devriez peut-être envisager de lire ce livre.

La musique

Nacho Cano (un monde séparé par le même dieu ) (1994)

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Nacho Cano était l'un des trois membres du groupe "Mecano" avec son frère José María et Ana Torroja. En France aussi, je pense qu'ils ont eu un certain succès. En Espagne, ils ont été une étape importante et le sont encore aujourd'hui malgré le fait qu'ils se sont séparés il y a de nombreuses années.

Je voudrais ici présenter cet album, le premier qu'il a sorti seul, en dehors de "Mecano" et qui, je pense, est un petit bijou qui vaut la peine d'être écouté.

Dans tous les albums de Mecano, il y avait toujours une chanson instrumentale composée par Nacho. Et ici, il a libéré cette facette. La caractéristique principale de son premier album était d'être une approche de la religion bouddhiste et de la méditation transcendantale, avec laquelle il a atteint un niveau spirituel extraordinaire et un engagement envers les plus démunis, circonstances qui se reflètent dans sa musique. L'album montre de grandes intentions et un bon son dans la production, les arrangements et la composition puisque Hans Zimmer lui-même, qui a joué avec Mecano en 1984, lui avait conseillé à l'époque une bonne utilisation du studio d'enregistrement.

Cet album est une expérience spirituelle avec des clins d'œil symphonique ("La batalla"), folklorique ("El Patio"), expérimental ("El profesor de danza"), néoclassique ("El vals de los locos"), oriental ("Vaikuntha") ou mélodique new age ("La batalla" adaptation orchestrale), et l'odeur de la Méditerranée et des épices, et bien que Nacho essaie de s'éloigner de la douceur de son ancien groupe, il y a des moments qui nous rappellent Mecano au point de ne manquer que la voix d'Ana Torroja.

Les changements continus de rythme et de mélodie de compositions comme "El patio", "La batalla" ou "Un mundo separado por el mismo Dios" semblent se référer à l'un des meilleurs albums de Mike Oldfield, "Amarok", ("Amarok", dont Nacho est un admirateur, quelle coïncidence) mais il y a certaines différences entre le style et la classe indéniable de Oldfield et le grand désir et l'audace des Espagnols, que bien qu'il ait raison dans de nombreux moments d'un album risqué qui en général plaît et convainc, il semble aussi dans d'autres occasions de se joindre à trop d'idées, d'exagérer et de se donner certains sommets pour un début, ce qui pourrait conduire à l'incompréhension et à l'envie possible.

La carrière de Nacho se poursuit tout seul avec trois autres albums, mais sans répéter l'originalité de celui-ci : il revient aux albums avec des chansons POP et ne sauvera que la chanson "Vivimos siempre juntos" qu'il a composée pour son prochain album. Aujourd'hui, vous êtes loin de la musique et il a lancé une entreprise de yoga à Miami. À son tour, José Maria s'est éloigné de la musique et est aujourd'hui un pintos renommé. Je vous recommande de lui donner une chance.

[youtube]https://youtu.be/rjI8xBsbwBU[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/vD8AGwQuNtA[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/biZSTMryWt4[/youtube]
[youtube]https://youtu.be/icBosvVkEU4[/youtube]

La recette
Pericana

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Aujourd'hui, je vous présente une sauce, typique de la région d'Alcoy, au nord de la province d'Alicante. C'est une sauce puissante qui s'étale parfaitement sur un toast de pain. Il se compose d'un mélange d'huile d'olive et de poivrons séchés, communément appelés "cuarnets", ainsi que d'une variété de poissons salés appelés merlan bleu séché ou "capellanes".

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Comme vous pouvez le constater, on utilise des ingrédients secs qui sont mélangés à de l'huile. L'origine exacte de cette recette séculaire n'est pas connue, mais son lien avec certains métiers liés à la campagne et à l'élevage est connu. C'était une récompense savoureuse pour les agriculteurs, les éleveurs ou les chasseurs après une dure journée de travail en raison de ses importantes valeurs nutritionnelles. Pour eux, il était facile de prendre tous les composants du "pericana" sec et de les mélanger in situ avec une bonne huile d'olive. Ce n'est pas pour rien que les montagnes d'Alicante ont aujourd'hui près de 6000 hectares d'oliviers, dont la plupart datent de la période arabe. En outre, s'il est très simple à préparer, il faut se rappeler que dans le passé, seuls les poissons conservés au sel ou séchés au soleil arrivaient dans cette zone, donc sa consommation se limitait à cette façon.

le "capellán" est très curieux de savoir comment cela se fait parce que les pêcheurs, lorsqu'ils l'attrapent, le nettoient et le pendent directement. Le poisson sèche avec la brise marine. Le goût de "capellán" est très puissant car le processus de séchage rend le goût du poisson et de la mer très concentré.

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La recette est très simple : les poivrons séchés et l'aumônier sont passés au feu pour les griller sans les brûler. Une fois refroidis, coupez-les en morceaux (en enlevant les graines de poivron et la tête et les os de "capellán"), ajoutez l'ail haché et mélangez-les avec l'huile, en laissant reposer. Et c'est tout. Il est servi avec du pain grillé, tartinez-le et mangez-le. Parfois, le "capellán" est remplacé par des miettes de morue, mais ce n'est plus la même chose..........

Le calendrier économique

C'est un jour important demain. A 5 heures, le Japon annonce sa politique de hausse et ses taux d'intérêt. En l'état actuel de la question de la guerre commerciale, ce que le Japon dit sera intéressant.
D'un autre côté, nous avons la conférence Draghi. Et on sait déjà que quand Draghi parle, on l'écoute. SObre tout dans le contexte actuel.
Enfin, les permis de construire aux États-Unis. C'est déjà dans l'après-midi.

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Hello. Merci Meco

Bonne journée les Caceux. Pensée pour Saturn, longtemps qu'on ne l'a pas vu il me semble.

Quelles ouvertures !


Bonjour la file. J'espère que tout le monde va bien

le good morning trading

[youtube]https://youtu.be/OzRymTsObzg[/youtube]

Analyse : Les marchés asiatiques, américains et européens ont rebondi nettement hier et ils semblent toujours bien orientés.

En effet, la taxation par l'administration américaine de 200 milliards de produits chinois à 10 % au lieu de 25 % a été vue comme un signe d'apaisement. La réponse chinoise, très mesurée, de taxation de 60 milliards de produits américains entre 5 et 10 pour cent au lieu de 5 % à 25 % a aussi été saluée par les marchés financiers.

Il règne donc un climat un petit peu plus apaisé, il semble que les deux géants souhaitent vraiment arriver à un accord et rouvrir des négociations efficaces. Il n'y a donc pas une escalade, mais paradoxalement, plutôt des gestes d'apaisement.

article : https://www.andlil.com/good-morning-tra ... 03401.html

un petit achat cac 40 sur 5372 +1 hésité à garder

Merci Meco et Benoist, bonjour à tous

On avait la même entrée Benoist, j'ai acheté à 5372,5 et j'ai fait 3 points dessus en sachant pertinemment que je pouvais faire le triple.

Je crois que je sais ce qui m'arrive, je suis dans une période prolongée et quasi-interrompue de gain, et comme d'habitude je deviens frileux, la peur est un peu plus forte quand je trade. Il faut je réussisse à résoudre ça.

la peur est bonne aussi, cela veut dire qu'on a conscience de ce qui se passe

Bonjour à tous,

Merci pour l'open.

1/0/1 : +1pt (3 points perdus bêtement suite à un déclenchement automatique venu de je ne sais quelle manipulation ....).

Paper, à partir du moment où ton money management est respecté, c'est lui qui te protège, y a donc pas de raison d'avoir peur

Bons trades

C'est vrai Alex mais dans le feu de l'action ce n'est pas aussi simple

On a beau savoir qu'on suit sa méthode et qu'on respecte son money management, la peur peut survenir de façon tout à fait irrationnelle.

Et oui la peur peut être bonne lorsqu'il s'agit de couper ses pertes rapidement ou de ne pas entrer n'importe comment, mais elle devient nuisible lorsqu'elle empêche le trader de laisser courir convenablement ses gains.

C'est toute la difficulté du trading, la peur et l'espoir sont deux émotions qui peuvent faire ou défaire un trade, elles sont toutes les deux bonnes ou mauvaises selon la situation.

La peur se transforme en manque de confiance, elle est utile d'une manière générale puisqu'elle est là pour nous protéger mais elle devient nuisible lorsqu'elle nous empêche d'avancer. En faite tu as peur parce que tu gagnes et tu te dis que cela va pas durer. C'est la même chose dans le sport, la peur de gagner qui arrive dans un jeu décisif. Tu pourrais peut être essayer l'auto-suggestion de type méthode coué ?
Bon app

En faite tu as peur parce que tu gagnes et tu te dis que cela va pas durer. C'est la même chose dans le sport, la peur de gagner qui arrive dans un jeu décisif

Oui c'est exactement pareil que dans le sport, ou dans n'importe quelle activité d'ailleurs.

Par exemple saviez-vous que 90% des funambules qui chutent le font dans les 5 derniers mètres avant l'arrivée ?

C'est un phénomène tout à fait naturel, lorsque le succès est à portée de main, l'excitation de la réussite ou la peur de manquer l'acte final provoque paradoxalement l'erreur fatale.

Mentalement je sais que les coureurs par exemple ont pour technique de ne pas viser la ligne, mais de viser un objectif beaucoup plus loin, de façon à ne pas se relâcher dans les derniers mètres. C'est ce que j'essaye d'accomplir en général, je cultive mes ambitions pour ne pas être chamboulé par des petites réussites.

"Visez la lune, au pire vous tomberez dans les étoiles" Oscar Wild.

Sauf que passé une succession trop importante de gain, la perte devient plus difficile à gérer. Elle est plus difficile à prendre et elle est plus douloureuse lorsqu'elle survient. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle je ne suis pas scalpeur, je peux gérer un trading à 50% de réussite sans problème, mais je suis incapable de tenir dans le temps avec un trading à 90% de réussite. Or, même avec un trading comme le mien on a parfois des excellentes séries statistiques, et c'est la qu'il ne faut pas chavirer, réapprendre à encaisser des pertes quotidiennement.

je ne savais pas pour les funambules, très parlant

Intéressant l'anecdote mais cela me fait rebondir sur Emile Coué (dont les œuvres complètes sont hélas totalement inconnues en France) qui parle de quelque chose de semblable. Il fait l'hypothèse d'une planche au sol que l'on parcourt avec beaucoup de facilité, la même planche à 30 mètres de hauteur sera beaucoup plus difficile à passer car nous allons nous dire et si nous tombions ?. Selon ses principes, le fait de le penser provoque la suggestion et demande donc à notre inconscient de le réaliser et cela même si c'est contraire à notre intérêt. Donc pour franchir la planche à 30 mètres, il faut déjà se persuader que l'on arrivera au bout, cela peut se faire par de la visualisation ou bien par la parole en répétant de manière mécanique l'objectif.

Pour le jeu décisif, c'est le fait de se dire que l'on pourrait perdre ce point qui nous fait perdre ce point.

donc auto persuasion de notre propre échec

j'avais déjà entendu cela pour la planche et on l'expérimente facilement en plus...

Je pratiquais beaucoup l'auto-suggestion il y a longtemps Alex, je sais que ça peut être très efficace. C'est même grace à ça que je suis désormais une personne très positive et audacieuse, et c'est ça qui m'a mené au trading ensuite.

Mais cela demande de la répétotoon pendant un moment avec que l'inconscient ne l’intègre complètement, et la difficulté est proportionnelle à l'intensité de l'émotion ou du danger auquel tu es confronté.

Une planche à 30 m c'est déjà quelque chose, mais à 150 m ? Le funambule français Philippe Petit a fait plusieurs allez retour sur un fil qui reliait les deux tours du World Trade Center à 500 m d'altitude. Sans rappel évidemment. Combien de funambules expert en auto-persuasion seraient capable d'en faire autant ?

Là on touche une des difficultés du trading, pour le cerveau le risque de perte en trading est assimilé à un danger réel, et plus le trader devient gagnant et monte en lots, plus l'oxygène se fait rare. C'est pour ça qu'il existe des traders qui sont excellents lorsqu'ils ont un capital limité mais sont incapables de monter à l'échelon supérieur.

Alors oui c'est uniquement une question de psychologie, et il faut travailler dessus avec des approches qui nous semblent efficaces (auto-suggestion, psychanalyse, etc), mais quelle question ! C'est le challenge de toute une vie, et c'est ce qu'il a de plus passionnant dans le trading. Bien plus encore que de comprendre comment les marchés fonctionnent.

Je ne sais pas s'il y a une réponse globale à cela, c'est peut être à chacun de sentir le but à atteindre et la suggestion qui nous y emmène.

En parlant de pertes que j'avais besoin d'encaisser, c'est fait j'ai "réussi" à avoir plusieurs pertes.

Paradoxalement cela m'a fait du bien, ça m'a détendu. Même si le marché était d'un ennui mortel, tellement lent.

Je termine à - 4, je vais m'arrêter la, je dois voir une copine cette après-midi.

Je patine un peu cette semaine , un mix d'émotionnel de mon coté et du marché lui même qui est particulièrement amorphe dans sa manière de bouger. Il a du mouvement mais par à coup, il ne se passe rien pendant dix minutes puis les marchés vont prendre 20 points en ligne droite, avant d'entamer un range lent et soporific.

Je suis flat de mon côté, j'en reste là.

Oui c'est soporifique en ce moment, faut attendre que de beaux mouvements reviennent.

Bonne fin de journée