Avec notamment celui du Serengeti, qui borde le Masai Mara kényan dans sa partie nord et celui du Kilimandjaro,la montagne la plus haute d'Afrique avec ses 5895m. Deux îles principales : Zanzibar, aux influences arabes, et Mafia ou on peut voir requins-baleines et récifs coralliens. Les habitants pour la plupart bantous parlent le swahili et l’anglais, parfois l’arabe notamment dans la bordure de l’océan indien. La capitale est Dodoma au centre du pays mais la ville d’affaires est Dar El Salam en bordure de l’océan indien.
Indépendante du Royaume-uni depuis 1961, le pays était réputé jusque peu pour sa vie démocratique et la cohabitation paisible entre chrétiens (35%) et musulmans (31%). Malheureusement, cela s’est gâté avec l’arrivée au pouvoir d’un président autoritaire qui réprime l’opposition. L’économie entre agriculture, élevage, industrie minière autour d’Arusha, et tourisme se porte plutôt bien malgré tout.
La plus belle chose à voir pour moi, c’est la migration de 2 millions de gnous suivis par 200 à 300.000 zèbres et autant d’antilopes qui passent selon la saison du Kenya à la Tanzanie. A partir de la fin octobre et jusqu'au mois de décembre intervient ce qu’on appelle la migration descendante. Les gnous suivant les pluies migrent du Kenya à la Tanzanie et traversent la Mara River. Entre janvier et mars, les gnous restent dans le sud-est du parc national du Serengeti. Entre avril et juin, ils se remettent à nouveau en marche et entament la migration ascendante vers le nord du Serengeti. En juillet et jusqu’en septembre, les troupeaux se lancent dans la traversée de la Grumeti River, en direction des pâturages du Massai Mara au Kenya. Dans cette incroyable épopée, 200.000 d’entre eux vont mourir, tués par les prédateurs, lions, hyènes, léopards, guépards, lycaons et crocodiles ou noyés et piétinés dans les traversées de rivières. Ces dernières sont appelées le crossing et sont un spectacle absolument incroyable. Pour celui que j’ai vu, celui de la Mara River, les passages sont connus et numérotés. Selon un ballet immuable, les gnous commencent à s’approcher de la rivière en files indiennes interminables de milliers ou dizaines de milliers d’individus. Une fois au bord, c’est l’attente qui peut durer des jours jusqu’à ce qu’un individu se jette dans la rivière et soit automatiquement suivi de tous les autres parfois dans une indescriptible et meurtrière pagaille, parfois en files assez ordonnées et ce même s’il a mal choisi l’endroit, berges trop hautes, fonds incertains, courant trop fort, crocodiles qui attendent.
Aller à l’extrême nord du Serengeti à la frontière Tanzanie/ Kenya n’est pas une sinécure : 4 avions depuis Paris dont le dernier 8/10 places qui fait jusqu’à 4 stops intermédiaires, plus le 4/4 pour aller jusqu’au camp ; compter 24h de voyage si tout colle.
Quelques vidéos pour vous donner envie d’y aller faire un tour :
Lion
[youtube]https://youtu.be/uNLhcbLbWZ0[/youtube]
Des hiènes pas très amicales
[youtube]https://youtu.be/IpT8Rz4Xvyo[/youtube]
Des gnous en marche dans les plaines
[youtube]https://youtu.be/5gGGddYY66c[/youtube]
Crossing de gnous
[youtube]https://youtu.be/mH-L1IeY_Fg[/youtube]
Coucher de soleil sur la plaine
[youtube]https://youtu.be/yPxEomHN4k8[/youtube]
Des images par ci par là mais bien d 'autres animaux peuvent être vus.
Un buffle. Pas l'animal le plus meurtrier mais le plus dangereux : imprévisible, il attaque sans aucun signe préalable. L'éléphant, toujours impressionnant vu de près mais prévient toujours avant de se fâcher. Fleur. Rouge vif pour éloigner tout animal autres que les pollinisateurs qui au contraire la repèrent de loin. La vie, la mort. Ce gnou n'aura plus que quelques secondes à vivre. Le guépard. Pas de chance pour lui, il ne peut chasser que le jour, ayant besoin de la lumière du jour pour faire parler sa vitesse. Du coup, il est très sensible au dérangement et en voie de disparition. La hiène. Le prédateur le plus efficace. Lorsque la troupe choisit un animal à chasser, il est fichu, même le buffle. Le lion. Le roi des animaux point. L'hippopotame. Belliqueux, ne jamais s'approcher de sa mare ni se mettre entre lui et elle lorsqu'il est sur terre pour se nourrir. Le léopard. Le plus beau peut-être. Un oiseau bien joli. Et un autre oiseau pas joli mais fossoyeur bien utile.