Le peu d'informations dont on dispose au sujet des habitants de ce caillou boisé provient de quelques expéditions anthropologiques, et notamment celle de Trilokinath Pandit. Cet universitaire indien a commencé à approcher les Sentinelles dans les années 1960, avant d'entrer en communication directe avec eux au début des années 1990.
Un touriste américain est mort sous les flèches d'une tribu autochtone vivant coupée du monde sur une île de l'archipel indien d'Andaman-et-Nicobar. Il avait payé des pêcheurs locaux pour l'emmener sur l'île de North Sentinel où vit en autarcie le peuple de chasseurs-cueilleurs des Sentinelles décrit comme le plus isolé de la planète et qui refuse le contact avec le monde extérieur. Il a été encerclé et tué par une volée de flèches à peine débarqué. Les pêcheurs ont pris peur et se sont enfuis mais ils sont revenus le matin suivant et ont trouvé son corps sur la plage.
Les Sentinelles vivent sur cet îlot de 72 km² depuis des milliers d'années, mais rares sont les étrangers à les avoir salués de près. Ils sont l'une des populations les plus isolées au monde. Leur mode de vie n'a presque pas évolué depuis soixante mille ans, époque supposée de leur arrivée sur ces terres.
Le peu d'informations dont on dispose au sujet des habitants de ce caillou boisé provient de quelques expéditions anthropologiques, et notamment celle de Trilokinath Pandit. Cet universitaire indien a commencé à approcher les Sentinelles dans les années 1960, avant d'entrer en communication directe avec eux au début des années 1990.
Les Sentinelles ont la réputation d'attaquer toutes les personnes qui tenteraient de débarquer sur leur île. Trilokinath Pandit raconte comment des dizaines d'indigènes ont effectivement tenté de tuer son équipe, à grands renforts de lances et de flèches, les premières fois qu'il s'est approché de leur rivage.
