mais bon si tu t'arrêtes à ça tu es jaloux de tout le monde
après c'est vrai qu'ils sont sensés montrer l'exemple
https://debian-facile.org/viewtopic.php?id=22893&p=25Le fonctionnement du référendum s'insère dans tout un système, qui implique beaucoup de concordance et de contre-pouvoirs, et donc beaucoup de négociations et de recherche du compromis.
La Suisse, c'est un gouvernement collégial, composé de 7 individus (qui ne sont pas du même parti) et qui ont tous les 7 le même poids au sein du collège. La France, c'est une monarchie déguisée en république (veuillez m'excuser chers amis français) qui élit son roi pour une durée de 5 ans (avant 7).
En Suisse, les élections se font soit au moyen de listes ouvertes (par exemple pour le Conseil National), c'est-à-dire qu'on peut tracer les candidats dont on ne veut pas, recombiner des listes différentes, etc. Les élus ne sont pas les têtes de liste, mais ceux qui obtiennent le plus de voix. Ou alors les élections au scrutin majoritaire permettent de voter pour plusieurs candidats (par exemple au Conseil des Etats) : on a 2 postes à pourvoir, on vote pour 2 personnes, avec 2 bulletins, sans être obligés de donner nos deux voix au même parti.
Et on rajoute les répartitions des tâches entre cantons et autorités fédérales.
Et la question de le constitutionnalité des lois votées, n'est pas simple du tout
https://usbeketrica.com/article/dominique-bourg-le-ric-pourrait-revivifier-la-vie-politiqueLe Référendum d’initiative citoyenne, réclamé par les Gilets Jaunes et soumis au débat national annoncé par Emmanuel Macron, pourrait-il raviver la démocratie ?
Quelle forme pourrait-il prendre en France pour qu’il soit un « bon » outil, qui ne paralyse pas les institutions et ne soit pas l’arme du populisme ? Entretien avec Dominique Bourg, philosophe français et professeur à l’Université de Lausanne.