Je pose cela, ici, ce lieu irréel que j'aime

"Parce que Andlil, c'est une communauté, une famille virtuelle."

Voila un soir où je subie.
Voila un soir où je me sens terriblement seul.
Voilà un soir où j'ai besoin d'écrire cette sensation.
Voilà un soir où j'ai besoin de déposer cette douleurs.
Voilà un soir où je ne remercierais jamais assez avoir rencontrer cette femme il y a quelques mois en arrière, qui à révélé définitivement cette plaie qui ne se refermait pas depuis ma tendresse enfance.
Voilà un soir où seulement une image mentale m'a anéantie mon moral.
Voilà un soir où je me rend compte face à moi-même que je lutte contre cet amour.
Voilà un soir où je me rend compte que je lutte face à tout l'amour que j'ai désiré et que je n'ai pas pu recevoir comme j'en avais besoin.
Voilà un soir où ce besoin d'amour me suit depuis ma tendre naissance, auprès de mes parents que j'aime tant malgré tout.
Voilà un soir où je me rend compte que je demande de l'amour depuis toujours.
Voilà un soir où je me rend compte que je tente de donner de l'amour à quiconque, afin d'en recevoir en retour.
Voilà un soir où je me rend compte que je me bouffe psychologiquement à vouloir chercher coute que coute ce qui m'a manquait durant mon enfance.
Voilà un soir où je me dis "Pourquoi ?".
Voilà un soir où en écrivant ces mots j'ai mal, je pleure tout en pensant à ma mère.
Voilà un soir où je ne comprend toujours pas pourquoi cette mère ne m'a jamais donné tout l'amour dont j'avais besoin quand j'étais prêt d'elle, serré contre elle.
Voilà un soir où je ne comprend toujours pas son absence psychologique quand j'en avais terriblement besoin.
Voilà un soir où je lui en veut.
Voilà un soir où je n'ai que pour seul mot, Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Voilà un soir où je voudrais lui dire "Pourquoi m'as tu fais cela ? Mais pourquoi ?"
Voilà un soir où je voudrais qu'elle sache que je souffre depuis toutes ces années.
Voilà un soir où je voudrais qu'elle sache que cette sensation de ne pas être aimé, d'être seul me fait tant de mal.
Voilà un soir où je suis terrasser par cette douleurs, par cette peine.
Voilà un soir où durant toutes ces années, j'ai cherché coute que coute auprès de toutes ces femmes qui ont participé à ma vie, cette mère, cette amour qui me m'a manquait durant mon enfance.
Voilà un soir où je me rend compte, que cet amour manquant m'a fait tomber dans le couloir du besoin d'être coute que coute accompagné par une femme.
Voilà un soir où je me rend compte que nombres de ces femmes n'ont pas toujours correspondu à mes attentes, empris par le besoin d'être aimé et d'aimé en retour.
Voilà un soir où je sais que ce pavé "D'amour" est long et va encore être long à régler.

Mais, ce soir, je ne remercierais encore jamais assez cette femme que j'ai rencontré il y a quelques mois et qui ne fait plus partie de ma vie, de m'avoir véritablement ouvert les yeux sur ce que je vivais.

Mais, ce soir, malgré cette souffrance, j'accepte. Je pleure, mais ce pavé sera régler tôt ou tard.

Nous voulons tous être aimés.

Florian
Bon courage Florian

Forza Florian!

Florian très émouvant.
La première femme de notre vie c’est notre mère.
Et quand elle nous manque c’est difficile de la remplacer.
Rien ne remplace une mère
et il est inutile de la chercher dans le regard d’une autre femme.
Il faut savoir faire son deuil de ce qui n’existe plus ou n’a jamais existé.

Je vais mieux aujourd'hui.

Il m'a fallut cette soirée pour réaliser, faire remonter des images, faire des liens, ressentir.

J'ai donc rendez-vous avec ma psy exceptionnellement ce soir car j'ai besoin de parler de tout cela. Ce que je cherchais à faire avec elle depuis quelques semaines, est apparut hier soir.

Malgré tout, la vie est belle, ma vie est belle.
C'est l'essentiel.

Bravo Florian

Heureux pour toi Florian que tu ailles mieux, l’absence est toujours longue à porter.

Affolant comment on couve, toutes ces blessures au plus profond de soi, mais qu'on met en avant indirectement par nos choix, notre direction tout au long de la vie..

Les psychologues ont l'habitude de ce genre de problème et il sera résolu, je n'en doute pas un instant.

C'est un pavé surtout. Je crois n'être jamais resté aussi longtemps sur quelques choses en psy, vraiment..

Je suis tellement rassuré d'être auprès d'un psychanalyste supervisé.. Vraiment..
C'est une chance pour moi !

C'est une grande force que de reconnaître et d'accepter ses blessures.
Personnellement je n'y suis jamais arrivé et je vieillis avec mon boulet en me disant qu'il est trop tard pour y remédier.
Bravo Florian de faire le nécessaire pour t'en sortir, le bon chemin est bien devant toi.

BAB, à tout moment de ta vie c'est du bonus.

C'est accepter de souffrir pour se libérer. Accepter d'être face à soit, ce que nous sommes vraiment.
C'est un parcours magique BAB !

C'est un homme de 27 ans qui te dit cela. Alors, tu peux en être convaincu !

Fais tes premières démarches en t'interressant à la psychologie. Tu vas déjà toucher des seuils chez toi