En même temps, les marchés actions soutenus comme ils le sont par les banques centrales ce n'est pas étonnant.
On peut faire grimper n'importe quoi en sacrifiant sa monnaie, mais voilà : en sacrifiant sa monnaie.
Tout est question d'équilibre. Nous entrons dans une pensée unique qui est de penser que l'on résoudra des problèmes monétaires en se lançant dans des achats massifs d'actions.
C'est bien pour gagner du temps, mais ça créer des bulles, de "faux investissements", je veux dire par là que ça impacte l'économie réelle dans le sens où des pseudo entrepreneurs créent des entreprises en misant sur l'imagination de la stabilité économique créé par les banques centrales, alors que ces entrepreneurs devraient bien ne jamais ouvrir leur boîte.
Resultat : ils s'endettent, créent des emplois à court terme, ne sont pas compétitifs dans leur secteur, et quand une crise survient, sont désemparés, créent finalement plus de chômage qu'ils ne créent d'emploi et entrent dans le bilan des entreprises zombies.
Et on se retrouve rapidement avec la menace d'entreprises zombies qui alourdissent les problèmes et bloquent les possibilités
Donc oui, le Dax, le Cac, le DJ, ce que tu veux, peut-être qu'ils vont percer leurs plus hauts, mais y a-t-il de quoi se réjouir ?
Partir dans ce model de liquidité quantitative n'a de sens que si la création de monnaie destinée au soutient des marchés actions va de paire avec une consommation suivie des consommateurs.
Pour le moment c'est clair net et précis : on grossis la
Masse monétaire sur les marchés, mais la consommation ne suit pas à la même vitesse, du moins pas en Europe actuellement.
Les Américains ont les moyens de stimuler à leur guise, pas nous.
On peut dire de l'Europe que c'est une terre d'innovation, ça c'est clair, on expérimente des choses.