Tout le monde s'écoute oui.
Il y'a "interception" du trafic sur certains câbles sous marins (au niveau du raccordement terrestre) et dans les centraux internet et téléphoniques.
Après qu'il y'ait des écoutes en mer c'est possible aussi, mais ça me semble économiquement bancal. Ou pour certains cas particuliers ponctuels peut-être.
᯾un plan d'espionnage des câbles sous-marins atterrissant sur le territoire français (à Marseille, Penmarch et Saint-Valéry-en-Caux) a été mis en place en 2008 avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avec une généreuse enveloppe de 700 millions d'euros sur cinq ans permettant d'écouter une bonne quarantaine de pays grâce à d'énormes capacités de traitement faisant appel à la reconnaissance vocale et aux transcriptions écrites de conversations en plus de la collecte de données sur tous les réseaux sociaux, les messageries ou les SMS.
Les câbles sous-marins faisant transiter les communications du monde entier, et la France étant bien placée dans ces flux de par son vaste littoral maritime, les points d'atterrissage sont évidemment des lieux privilégiés pour installer des stations d'interception.
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Comme évoqué précédemment, la DGSE et le GCHQ britannique (par ailleurs très lié avec la NSA) ont collaboré pour échanger des données dans le cadre d'une "annexe secrète au traité de défense dit de Lancaster House, signé le 2 novembre 2010 par Nicolas Sarkozy et David Cameron".᯾