Ce qui est impressionnant c’est par exemple que l’on retrouve en Afrique occidentale et en Amérique du Sud les mêmes plantes animaux qui ont évolué en parallèle pendant des millions d’années. Et voir les différences génétiques quad ils ont été séparés me fascinent.
Cela nous ramène à notre propre échelle temporelle : nous sommes rien
J'aime me rappeler que nous sommes si petit, si peu, si rien. J'aime bien me laisser aller dans ces pensées. Ca m'envole dans mon plaisir.
J'agrémente ces pensées de bonheur, en me rappelant souvent que la vie est belle, que le sol est beau, que la végétation est si belle à voir et à respirer son odeur existante depuis tant de milliard d'années.
C'est essentiel pour moi de me plonger à l'intérieur de ces pensées de temps en temps. C'est comme regarder le ciel, et voir que du bleu, en s'imaginant que derrière, c'est vide, très vide.
Mesuré mon corps, ma position au milieu de cette immense nature.
Cette planète qui a réussi à traverser tant de milliard d'années puis qui à émis cet être humain encore si petit mais si grand par ses révolutions technologique lui ayant permis de découvrir les entrailles de sa propre mère.
A part les fougères, il n'y a plus beaucoup d'espèces qui étaient présentes il y'a aussi longtemps...
Les choses évoluent et l'humain, aussi insignifiant et minable qu'il est, est responsable d'un changement d'ère géologique. Avec toutes les destructions et créations d'espèces qui vont avec. Espérons que nous nous arrêterons là et que nos machines ne transformeront pas la planète en caillou stérile sans vie biologique. Nous n'en sommes pas si loin.
« C'est une des rares espèces à pousser dans le monde entier : elle est dite cosmopolite. En Europe, elle est adaptée aux sols granitiques des massifs hercyniens. mais elle vit aussi sous l'équateur. Parfaitement semblables, ces fougères sont cependant adaptées à leur milieu, et non intervertibles : un pied français transporté sous les tropiques ne parvient pas à s'y adapter, et meurt. Il en va de même pour un pied poussant sous l'équateur, qu'on transplante en Europe. Nous avons affaire là à deux écotypes de même espèce, morphologiquement semblables. Si, comme on incline aujourd'hui à le penser, la nature de l'habitat, de la niche écologique, est un facteur déterminant pour caractériser les espèces, il existerait alors, selon ces vues, plusieurs espèces au sein du groupe des fougères aigles. »
— Jean-Marie Pelt, L'évolution vue par un botaniste, Fayard, 2011, p.269.
Je faisais allusions surtout aux populations amazoniennes et africaines qui bien que séparées ont évolué en parallèle même au niveau de la pensée et des croyances animistes. Un hasard ? Je ne sais. Pour la flore j’avais lu que certaines espèces ne se trouvaient que dans les forêts tropicales des deux continents.