Réflexions après le 11 novembre

A la fois un peu bouleversée par ce 11 novembre, le visionnage des vidéos, des lectures et les souvenirs qui s'y rattachent, je vous poste ici 2 chansons qui se sont présentées à moi dès le réveil et que je me devais de vous faire partager.
Je crois beaucoup que rien n'arrive par hasard, donc ces 2 chansons sont à partager.

Voici la 1ère chanson qui m'a souvent fait réfléchir à la condition de la femme au foyer à cette époque et même bien au-delà.
Une guerre, c'est une guerre et mes souvenirs concernent bien entendu la 2ème.
Cette chanson résume tout-à-fait la vie de ma mère, femme au foyer, travaillant 16h à 18h par jour pour vêtir, nourrir, élever dignement ses 4 enfants dont les 2 ainés, séparés de 11 mois, étaient bébés au moment de l'occupation.

Comment les femmes de notre époque pourraient-elles se plaindre de leur condition? je suis souvent révoltée par cette attitude (et c'est très rare chez moi).

La 2ème chanson se rapporte à tous les souvenirs que j'ai de la libération, mais je réserve les petites anecdotes s'il y a un webinaire sur l'après-guerre.

Merci à ceux qui les visionneront.

"""Comment les femmes de notre époque pourraient-elles se plaindre de leur condition ?"""

Perte de sens.
Ta mère avait un rôle, un but dans sa vie.
C'était physiquement difficile mais elle n'avait pas cette sensation de vide et d'inutilité qui empli chaque génération un peu plus.
Homme comme femme, nous n'avons plus de sens à donner à nos vies.
Plus d'espoir. Nous ne sommes que des consommateurs et des jouisseurs.
Avant une femme avait un rôle bien défini, faire des gosses et les élever.
Et l'homme, défendre et nourrir sa famille.
Ca peut paraître triste mais c'était beaucoup plus simple (psychologiquement).

C'est comme ça que j'ai vécu sakado et c'est bien pour cette raison que nous nous sommes choisis: mêmes buts dans la vie et priorité aux enfants et c'est sans doute pour ça que nous sommes ensemble depuis... 48 ans. Je n'ai pas une seule minute eu l'impression d'être privée de liberté, sans doute parce que c'est la vie que j'avais choisie en pleine conscience, je n'ai jamais eu aucun regret.

Tout a changé et pourtant je connais des hommes qui recherchent désespérément une femme "à l'ancienne" qui s'occuperait de son intérieur, élèverait ses enfants...mais est-ce-que ça existe encore?

Oui ça existe. Le problème c'est que la société pervertie tout et nous pousse à "jouir" ; et la vie "à l'ancienne" n'est pas une vie de jouissance. Jouissance qui passe par la consommation pour la plupart d'entre nous.

Alors, c'est pour cela que je suis toujours heureuse: je ne suis pas du tout une consommatrice, acheter ne me fait aucun plaisir et c'est tellement superficiel comme plaisir pour moi!

Je ne suis pas un consommateur

La jouissance matérielle n'a jamais été le bonheur, il faut s'élever au-delà de ça, bien au delà.

Amarantine

merci Amarantine

Merci pour les deux vidéos.
C'est vrai qu'aujourd'hui on parle beaucoup de dévelopment personnel à tout va, pour un rien. On est toujours à la recherche d'une facon de se dévlopper plus, mieux etc... mais y a tellement d'artifices dans nos vies, finalement on passe son temps à s'éloigner de l'essentiel. Et in fine nous avons du mal à nous reconnecter avec nous même.

Les gens de cette époque allaient tout naturellement à l'essentiel et ils n'avaient pas le temps matériel de penser à leur développement personnel. Ils ne se posaient pas sans cesse des milliers de questions pour tout remettre en cause.
Je crois qu'ils étaient plus heureux parce qu'ils se contentaient de choses simples dont on a totalement oublié l'existence.