Merci Christelle pour la mise en forme de la vidéo
J'ai laissé le titre initial de cette vidéo pour faire réagir, mais vous l'aurez compris, je ne suis pas d'accord avec ce titre.
Concernant l'interviewé, il commence par parler de l’effondrement postcovid, mais il ne parle pas du fait qu’il est déjà dernière nous sur les bourses. On est même plus haut qu’avant.
Concernant le verdissement de l’économie qui n’est pas intégré par les marchés, en fait il ne l’est pas vraiment pour personne ; c’est un autre débat mais sans le nucléaire qui est décrié, l’économie verte est probablement, comme le dit Jancovici, un retour en arrière de très nombreuses décennies. Et je pense que même les plus écolos ne seront pas près à l’accepter. Ca peut aller jusqu’au retour au travail manuel dans les champs et donc l’arrêt de l’éducation des enfants …
On comprends donc aisément cette difficulté à l'intégrer !
Concernant la bourse, dans un verdissement modéré, le seul capable d’être accepté, je ne pense pas qu’elle tombera, c’est pour ça que le titre est racoleur mais faux.
Il y aura probablement une rotation de l’économie, mais la bourse, dans son ensemble continuera d’évoluer avec des acteurs différents.
Le cout nécessaire à la transformation ne fera pas tomber l’économie puisqu’il faudra de l’argent pour effectuer ces changements.
Par contre, la mauvaise capitalisation, c’est à dire vers de mauvaises entreprises est un problème. C’est un choix d’investisseurs qui n’y connaissent pas forcement grand chose au problème.
De la même façon, l’analyse de Pierre-Yves Gauthier sur la socialisation de la perte est très interessante. C'est en effet un énorme problème puisqu’elle fait peser sur les ménages (via l’impôt) des aides à destination de choix techniques qui ne sont pas forcement bons. La voiture électrique financée en partie par des primes d’état par exemple.
J’ai également apprécié son honnêteté car ils font un constat mais ne sont pas capables de le modéliser ni de dire en combien de temps les effets se produiront, ni s’il se produiront.
En conséquences, ce sont des bases de réflexion qui permettent de faire un vrai travail. On est pas dans l’injonction et/ou le catastrophisme. On sait qu’il y a un problème a régler.