j'en profite pour vous renouvelé tous mes vœux pour cette nouvelle année, et vous partage le menu 2022 d'un ami.
Voici le menu 2022
Cocktail de joie et bouchées surprises,
Un soupçon d’imprévu,
Une pointe d’humour
Velouté d’amitié et tartines de santé,
Filet d’amour à la sauce folie douce,
Bûche d’harmonie et mignardises 100% tendresse…
Le tout arrosé de bonheur
Savourez chaque seconde de cette nouvelle année !
Bonne et Heureuse année à vous tous….
Petit rappel, lancez vous pour les ouvertures
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Passons aux choses sérieuses, cette semaine je vous emmène découvrir les Forces Spéciales, le COS Commandement des Opérations Spéciales.
Le Commandement des opérations spéciales (COS) est un état-major interarmées qui regroupe l'ensemble des forces spéciales de l'Armée française sous une même autorité opérationnelle. Il est placé sous les ordres du chef d'État-Major des armées et sous l'autorité directe du président de la République française. La nécessité d'une telle fédération est apparue après la participation française à la première guerre du Golfe et l'observation des exemples américain (USSOCOM) et britannique (UKSF).
Le Commandement des opérations spéciales (COS) est créé par l'arrêté du 24 juin 1992 du ministre de la Défense Pierre Joxe1. L'arrêté du 5 janvier 2017 relatif au commandement des opérations spéciales2 fixe ses attributions :
« Il est chargé de planifier, préparer, coordonner et conduire les opérations spéciales, qui sont des opérations militaires menées en dehors des cadres d'actions classiques, visant à atteindre des objectifs d'intérêt stratégique, notamment en termes d'actions d'environnement, d'ouverture de théâtre d'opérations, d'intervention dans la profondeur sur des objectifs à haute valeur, ou en matière de lutte contre les organisations terroristes. Il peut se voir confier la conduite ou la participation à des opérations de libération d'otages hors du territoire national. Il contribue à des activités de recueil et d'exploitation du renseignement, en particulier en milieu non permissif. »
Le COS représente début 2014 un réservoir théorique de 3 196 personnes (dont 256 dans les états-majors), auxquels s'ajoutent 400 réservistes. Son effectif réel à cette date est de 3 019 personnes. La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoyait de porter ce nombre à 3 746 personnes3. En 2018, il est de 4 300 personnes4. Son commandant, le GCOS, est depuis le 31 août 2019 le général de brigade Éric Vidaud.
François Hollande puis Emmanuel Macron, en tant que présidents de la République, sont convaincus de l'importance des forces spéciales, et elles participent aujourd'hui à tous les engagements de la France à l'extérieur. Elles sont les premières à arriver sur place, et les dernières à en repartir. Elles comptent souvent le premier mort français des combats sur un terrain particulier.
Place du COS dans la structure militaire française
Le COS est placé sous les ordres du chef d'État-Major des armées (CEMA) et sous l'autorité directe du président de la République française. Le COS est surtout un commandement opérationnel. À ce titre il n'a pas d'autorité organique directe sur les unités qu'il emploie. Néanmoins il assume certaines de ces fonctions, notamment en matière de politique d'équipement, de recherche et développement, d'entrainement et de préparation opérationnelle.
Pour effectuer les missions qu'il lui assigne, le CEMA met à la disposition du COS les moyens matériels ou humains adaptés provenant le cas échéant de n'importe quelle unité des Forces armées françaises. Le COS fait appel de manière ordinaire aux composantes spéciales des trois armées :
Composante spéciale de l'Armée de terre :
Commandement des forces spéciales terre (COM FST), basé à Pau, ancienne brigade des forces spéciales Terre (BFST) :
Composante spéciale de la Marine nationale :
Force des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO)
Composante spéciale de l'Armée de l'air :
Brigade des forces spéciales Air (B.F.S.A)
vidéo officielle du COS