Aujourd'hui, je voudrais échanger avec vous sur le titre de cette file.
Donner, partager, transmettre, aider : de manière désintéressée, sans aucun espoir de retour, sans aucun espoir de reconnaissance, sans aucun espoir tout simplement.
Dans la société actuelle, donner, partager, transmettre, aider, me donne l'impression que nous y sommes tous pour chercher une reconnaissance, un retour, quelques choses qui au fond de nous, nous avons besoin.
Je m'interroge de nouveau aujourd'hui - car ce fût déjà le cas dans le passé - sur une éventuelle necessité de partager ou de donner mes connaissances, mon parcours de vie, quand certains recherchent ce besoin ou pas d'ailleurs.
Je m'interroge car je suis confronté à beaucoup de réflexion à mon encontre sur ce sujet, et parfois plus généralement. Pour beaucoup, donné, avoir de la gratitude sans aucun espoir d'un espoir quelconques est inconcevable. Nous ferions cela et je ferais celà pour une ou des raisons.
Je suis franc, je donne et je partage ce qu'on m'a apporter. Je donne sans retour. Je vis sur Terre, j'ai cette chance d'être là, alors je donne ce que je peux donner sans espoir qu'on m'aime, qu'on me reconnaisse ou autres. Enfant, adolescent et même jeune adulte j'eu été ainsi.
Mais, je donne, je partage, et ils en font ce qu'ils veulent. Je me moque de savoir si chacun y arrive, ou si ils se saisissent de mes dons. Je le fais parce que j'aime ma vie, j'aime tout ce que je fais, je suis passionné par ce que j'entreprends et j'apprends. Je transmet mon gout de la vie et de la chance que j'ai en donannt ainsi. Je partage, je transmet parce que nous sommes tous au même niveau, alors on s'entraides tous, nous avons tous à apprendres d'une parole, d'une situation et des uns et des autres.
Le partage peu renforcer, apporter un peu d'estime de soi. A ne pas confondre avec le besoin direct. L'estime de soi elle fait du bien à soi-même, mais dans l'estime de soi on y trouve aucune réponse à un éventuel besoin.
Ce sont des choses bien distinctes.
Par ailleurs, en donannt, en partageant, j'ai plutôt la sensation de répondre à un besoin qu'à mon interlocuteur en me demandant de l'aide ou des connaissances directement mais aussi indirectement. Pour moi, le fait de donner, de partager, ne me met plus dans la position du malade ayant un besoin à combler. Aujourd'hui, je suis plutôt dans la réponse à un besoin qu'on m'évoque. Si j'ai envie d'y répondre je le fais, si j'ai pas envie je ne le fais pas, mais c'est OK pour moi.
Au delà de ces considérations, partager, donner, me permet à Moi de m'analyser sans cesse et donc de facto de me faire progresser sur ce que je penses, sur ce que je partage, sur ce que je connais par exemple. Comme ci, très souvent, le partage me permetait de faire le trie et de pouvoir ranger mes connaissances dans des tiroirs afin de mieux comprendre.
Alors, je partage, je continuerais de transmettre et de donner tant que je le pourrais, sans chercher de la reconnaissance auprès d'un homme, d'une femme, ou des enfants.
Je crois encore en la bonté, la gratitude. Ce sont deux choses probablement pas toujours accessible sans un travail intérieur important ? Que sais-je...
Mais vous, membre de Andlil, où êtes vous positionnés ?
Comment, vous, vous vous défendez face à des injonctions, des projections que peuvent faire des personnes X ?
Belle journée à vous