Pour structurer cette présentation, chaque artiste sera remis dans un contexte : historique, lieu ou encore artistique / intellectuel.
L’ecole de Paris (1900-1960).
Désigne l’ensemble de artistes, ayant vécu à Paris et contribué à l’essor artistique de cette ville sur le plan international.
Les artistes de l’école de Paris n’ont pas de style particulier. On retrouve donc du figuratif comme de l’abstrait.
Il est donc plus aisé de comprendre l’école de Paris chronologiquement :
1900-1920 : apparition de l’expression « école de Paris »
La menace de la guerre fait venir d’Europe centrale beaucoup d’artistes qui trouveront à Paris des conditions plus favorables pour leur expression artistique.
Ils se regroupent souvent dans le quartier de Montparnasse ( avant c’était Montmartre).
Pablo Picasso, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Amadeo Modigliani … Rien que ça (et beaucoup d’autres …)
Ce vivier d’artiste déclenche une émulation créatrice et fatalement une rupture avec la peinture traditionnelle de l’époque.
Entre deux guerres
L’immigration de ces artistes continue et s’étend maintenant jusqu’à la Russie.
De nouvelles formes émergent : l’abstraction.
Apres guerre
Un monde nouveau se dessine et donc l’art moderne pointe le bout de son nez ! L’appellation école de Paris devient tour à tour péjorative ou manifestation d’un ultime « cri du coeur » d’artistes n’ayant pu s’exprimer pendant l’occupation.
Une page se tourne.
Serge Poliakoff (rien à voir avec la vodka promis).
Né en 1900 à Moscou, mort à Paris en 1969.
Son père élève des chevaux. Sa mère l’emmènera régulièrement à l’église ou il sera fasciné par les icônes.
Il quitte la Russie un peu avant 1920.
Pendant une bonne partie de sa vie, il subsistera grâce à son talent de guitariste.
Il arrive a Paris en 1923.
Poliakoff devra attendre les années 50 pour que ses peintures ne soient reconnues.
1962 Une salle est consacrée à son oeuvre pendant la biennale de Venise.
Ce qui me touche :
Les couleurs ! Element caractéristique de l’école de Paris et notamment la deuxième période, la couleur est un acteur principal dans le rendu visuel de la peinture. Rarement des couleurs m’ont inspiré une telle force.
La simplicité. Accessible, presque naïf, le spectateur peut contempler chaque peinture et se laisser aller à la rêverie, l’émotion.
L’équilibre. La puissance de chaque toile tient en cet agencement de formes et de couleurs si subtil qu’une légère modification mettrait en branle toute l’architecture ….