Je me permets de vous partager un petit résumé que j'ai réalisé suite à l'étude de quelques-unes de ces conférences que j'ai trouvé particulièrement claires vis-à-vis des conséquences à moyen et long terme du dérèglement climatique.
Deux problématiques indissociables.
- Le rejet de Co2 : facteur prépondérant du réchauffement climatique.
- La consommation d’énergies fossiles : génère du Co2.
La totalité de notre mode de vie découle des innovations liées de façon directe ou indirecte à l’emploi des énergies fossiles, en particulier le pétrole, dont l’exploitation est à l’origine d’un développement spectaculaire de l’humanité à travers la mécanisation.
Rejeter moins de Co2 et participer à la gestion du dérèglement climatique c’est renoncer individuellement à une part plus ou moins grande de ce progrès.
La fin de l'abondance énergétique.
La production mondiale de pétrole conventionnel aurait atteint un pic en 2008, marquant dès lors le commencement du déclin de l’abondance énergétique.
Du fait de l’appauvrissement des matières nous autorisant un mode de vie aussi sophistiqué et abondant que le nôtre et également du fait de la nécessité de diminution des émissions de Co2, la quantité d’énergie disponible individuellement va irrémédiablement se réduire.
(Se reposer totalement sur des innovations technologiques pour régler l’entièreté du problème est illusoire. Ex : aspirateur à Co2 ou hydrogène.)
Choix des énergies de secours et question relative à l'énergie nucléaire.
Dans ce contexte il est important de bien choisir quelles sources d’énergie favoriser en complément puis en remplacement des non-renouvelables, car nous n’aurons pas les moyens de tout faire.
Jancovici est parfois présenté par les médias comme un partisan du lobby du nucléaire car il présente cette source d’énergie comme étant l’alternative la plus rentable comparativement à l’éolien et au photovoltaïque, en ce sens que ces derniers, s’agissant de sources diffuses (air et soleil) sont rendues bien plus dispendieuses que le nucléaire par la nécessité de stockage de l’énergie. Est pris également en compte le fait que ces sources d’énergie nécessitent davantage le recours aux énergies fossiles pour être mises en place (l’élaboration et le renouvellement des panneaux solaires, des éoliennes et des batteries nécessitent le recours à l’industrie minière, à la pétrochimie, au charbon).
Quelques conséquences prévisibles après 2050 avec un réchauffement de 2° :
- Certaines parties du monde situées proches de l’équateur deviennent inhabitables, notamment l’Indonésie (taux d’humidité trop élevé combiné à une température extérieure trop élevée empêchent le corps de se refroidir par évaporation de la sueur : déshydratation, hyperthermie).
- La totalité de la forêt française devient aussi inflammable que celle du bassin méditerranéen aujourd’hui.
- Les phénomènes de type cyclone sont plus intenses.
- Les phénomènes de submersion marine deviennent nettement plus fréquents.
- Les précipitations deviennent plus irrégulières et plus intenses (« mini-moussons »), les sols perdent en humidité car ils absorbent moins l’eau et évaporent plus rapidement l’humidité à cause des températures plus chaudes : déclin de l’agriculture.
- L’accès plus difficile à l’alimentation, les déplacements de population du fait des conséquences énumérées ci-dessus, entraînent une instabilité mondiale, des conflits et un danger pour la démocratie.