Tu es mon ami :
Tu prends soin de moi, ton rôle est de me protéger de la ruine.
Tu es mon ennemi :
Tu appuies là où ça fait mal, ton rôle est de transformer mes pertes latentes en pertes e(a)ffectives.
Tu es mon ami :
Grâce à toi, je perds moins que ce que je perdrais si tu n'étais pas là.
Tu es mon ennemi :
A cause de toi, je perds, alors que si tu n'avais pas été là, j'aurais (sûrement) gagné.
Tu es mon psy :
Moins je te vois, mieux je me porte, mais de temps en temps tu es un ami très cher.
Tu es mon percepteur :
Tu me piques mon fric (tout)doucement, discrètement, inexorablement...
Bon,
Tu peux me garantir ce que tu veux, mais au bout d'un moment, la confiance n'est plus là.
Je sais maintenant que je peux très bien vivre des matinées, des journées entières sans toi, et, seul ton souvenir, ta pensée me suffisent. Reste loin de moi, garde tes distances et nous pourrons conserver un semblant de relation. Auf videur (wieder) sehen !