. Puis vient le doute (le doute de soi, le doute déçoit)
Au bout d'un temps, le trader commence à douter. Il a beau travailler, travailler encore et toujours, avec acharnement, sans trêve à son enrichissement, rien de vient ... que la perte. Bien sûr, quelques grands moments d'euphorie, où son rêve retrouve des couleurs, entrecoupent cette lente glissade vers la mélancolie. Alors, le trader change. Il change encore, et encore, son plan de trading, sa méthode, son approche, sa stratégie, son timing, son ... . ... mais rien, rien n'y fait, rien de rien, rien du tout, qu'une descente inexorable de son equity curve vers les abysses.
. Et la ruine (la ruine en une fois comme en sang)
Comme le trader, à la base, est un joueur (pas vous ?) ... il veut se refaire. Et pour ce faire, il va prendre plus de risques, encore et toujours plus de risques, augmenter la taille de ses positions, utiliser un levier, moyenner à la baisse, laisser courir (galoper) ses pertes, tenter le diable (qui en rit encore) ... Et le résultat ne se fait pas attendre : une accélération angulaire de ses pertes. Lorsque, enfin, le trader est vidé, lessivé, laminé ... ruiné, il ne lui reste qu'un seul choix, il quitte la table et sort du jeu.
Partie 1 : Du désir au principe de réalité
Partie 2 : Du désir au principe de réalité
Partie 3 : Du désir au principe de réalité