Elle ...
D'abord, le trader la sous-estime largement. Elle semble si petite, si fragile, presque insignifiante. Il en fait peu de cas. Elle passe après tout le reste.
Car, bien sûr, il faut d'abord répondre à la pulsion. Se sentir vivant. Eprouver de l'excitation. Rêver. Etre en projet. Que pour du mieux, que pour du meilleur, par rapport à l'ici et maintenant.
Alors que ... elle ... elle voudrait ramener le trader sur terre. Le faire atterrir brutalement. Désagréable. Une empêcheuse de tourner en rond.
Vite, la mettre au placard, dans un tiroir, à la cave ... la faire disparaître, la rabaisser, la cacher, la dissimuler, l'occulter, l'oublier.
Risible ! Alors qu'elle est omnipotente, omniprésente, la plus importante. La première. La priorité absolue. La seule priorité.
L'objectif que se fixe le trader est son co-dépendant. Le trader, lui-même est son co-dépendant. Aucune véritable liberté en dehors d'elle. Le trader régulier est le trader qui la fait passer avant tout, pendant tout, après tout, tout le temps.
Elle est la cause et la conséquence du tout trading. N'oublions pas que, dans trois cas sur quatre, elle est là, à nous faire perdre. Elle est la perte latente, elle est la perte réalisée, elle est la perte de gains.
Le trader perdant veut la rendre responsable et coupable. Effectivement, elle est bien la cause et la conséquence de son échec. Mais s'il accepte de l'intégrer, de lui laisser la (première) place dans ses préoccupations, son trading va s'en trouver bouleverser. Le déni de la perte ne conduit nul part sauf au trader perdant, car dans tous les cas, dans tous les trades, elle est bien là, sous une forme ou une autre, et il faut faire avec.
Certaines méthodes peuvent être envisagées :
. la méthode du scalper, un vif argent qui l'évite grâce à sa vivacité, sa rapidité, la perte essaie bien de le rattraper, de le saisir, mais il a déjà quitté la position avant qu'elle y parvienne, car il sait que le temps qui s'écoule est l'ami de la perte. Ce type de trader joue la carte du fugace, de l'insaisissable.
. la méthode du day swing, au contraire, tente de jouer la montre. Ce trader espère que la perte va se lasser d'attendre, qu'elle va l'oublier, rebondir, et lui lâcher quelques (beaucoup de) PV dans l'affaire.
Alors, ami ou ennemi du temps qui passe ... et (ou) du trader qui (tré)passe, à chacun de (se)voir et de (se)choisir mais ... aucun choix ni hésitation sur la perte : elle est l'incontournable à prendre en compte propre.
D'abord, le trader la sous-estime largement. Elle semble si petite, si fragile, presque insignifiante. Il en fait peu de cas. Elle passe après tout le reste.
Car, bien sûr, il faut d'abord répondre à la pulsion. Se sentir vivant. Eprouver de l'excitation. Rêver. Etre en projet. Que pour du mieux, que pour du meilleur, par rapport à l'ici et maintenant.
Alors que ... elle ... elle voudrait ramener le trader sur terre. Le faire atterrir brutalement. Désagréable. Une empêcheuse de tourner en rond.
Vite, la mettre au placard, dans un tiroir, à la cave ... la faire disparaître, la rabaisser, la cacher, la dissimuler, l'occulter, l'oublier.
Risible ! Alors qu'elle est omnipotente, omniprésente, la plus importante. La première. La priorité absolue. La seule priorité.
L'objectif que se fixe le trader est son co-dépendant. Le trader, lui-même est son co-dépendant. Aucune véritable liberté en dehors d'elle. Le trader régulier est le trader qui la fait passer avant tout, pendant tout, après tout, tout le temps.
Elle est la cause et la conséquence du tout trading. N'oublions pas que, dans trois cas sur quatre, elle est là, à nous faire perdre. Elle est la perte latente, elle est la perte réalisée, elle est la perte de gains.
Le trader perdant veut la rendre responsable et coupable. Effectivement, elle est bien la cause et la conséquence de son échec. Mais s'il accepte de l'intégrer, de lui laisser la (première) place dans ses préoccupations, son trading va s'en trouver bouleverser. Le déni de la perte ne conduit nul part sauf au trader perdant, car dans tous les cas, dans tous les trades, elle est bien là, sous une forme ou une autre, et il faut faire avec.
Certaines méthodes peuvent être envisagées :
. la méthode du scalper, un vif argent qui l'évite grâce à sa vivacité, sa rapidité, la perte essaie bien de le rattraper, de le saisir, mais il a déjà quitté la position avant qu'elle y parvienne, car il sait que le temps qui s'écoule est l'ami de la perte. Ce type de trader joue la carte du fugace, de l'insaisissable.
. la méthode du day swing, au contraire, tente de jouer la montre. Ce trader espère que la perte va se lasser d'attendre, qu'elle va l'oublier, rebondir, et lui lâcher quelques (beaucoup de) PV dans l'affaire.
Alors, ami ou ennemi du temps qui passe ... et (ou) du trader qui (tré)passe, à chacun de (se)voir et de (se)choisir mais ... aucun choix ni hésitation sur la perte : elle est l'incontournable à prendre en compte propre.
Toujours aussi excellent Bella! 
Bella.
