Encore un bon moment avec le Gorafi
euh bofBurzum a écrit :Intéressant cuitas
En gros il faut remplacer les psy , par des biologistes et des généticiens pour savoir ce qui cloche dans notre caboche de manière concrète et rationnelle
Le reste n’etant Que supposition et sujet à interpetration
par contre la psycho actuel comporte beaucoup de bio (neurobio)
Ben si on remplace les psy par des bio.ogistes et des généticiens ont retombe pas loin de l’eugenisme du sparte à grande échelle ‘
Alors que les sciences humaines accordent un « mais »
Alors que les sciences humaines accordent un « mais »
Livre acheté.
Ca me fait penser aux ouvrages des sociologues PINÇON-CHARLOT.
Ca me fait penser aux ouvrages des sociologues PINÇON-CHARLOT.
Je vais aller à contresens, mais oui quand on veut on peut, la reproduction sociale n'est pas une fatalité, pas à l'échelle individuelle.
Bien sûr que c'est plus facile de devenir riche lorsqu'on l'est déjà (comme on dit, la meilleure manière de devenir millionnaire, c'est de commencer en étant milliardaire), ce qui est intéressant d'observer cependant c'est comment les richesses se font et se défont.
Et force est de constater que lorsqu'on compare les profils des grands entrepreneurs, des grands sportifs, des grands artistes, on retrouve souvent des caractéristiques communes : l'effort, la persévérance, la détermination, etc. La volonté n'est peut être pas un critère suffisant, elle n'est peut-être même pas toujours un critère nécessaire (et c'est un gros peut-être), mais il s'agit clairement d'un élément récurent et incontestable dans la réussite.
Dans l'exemple fictif de legorafi (qui m'a quand même beaucoup fait rire), on pourrait s'interroger sur le parcours du père et du grand-père de ce jeune héritier. Peut-être que l'entreprise familiale à succès n'est pas tombée du ciel comme un cadeau providentiel pour cette famille de privilégiés.
Enfin, l'adage "quand on veut, on peut" n'est pas à prendre au pied de la lettre, il est utilisé d'avantage comme un moyen pour motiver quelqu'un (ou soi-même) que comme une théorie scientifique sérieuse et exhaustive. L'idée est qu'on a plus de chance de parvenir à réaliser quelque chose si on pense en être capable. Personnellement je me demande surtout pourquoi certaines personnes sont autant agacés par ce type d'adage, et pourquoi elles trouvent une forme de réconfort dans le fait des les dénoncer (sans agressivité).
Bien sûr que c'est plus facile de devenir riche lorsqu'on l'est déjà (comme on dit, la meilleure manière de devenir millionnaire, c'est de commencer en étant milliardaire), ce qui est intéressant d'observer cependant c'est comment les richesses se font et se défont.
Et force est de constater que lorsqu'on compare les profils des grands entrepreneurs, des grands sportifs, des grands artistes, on retrouve souvent des caractéristiques communes : l'effort, la persévérance, la détermination, etc. La volonté n'est peut être pas un critère suffisant, elle n'est peut-être même pas toujours un critère nécessaire (et c'est un gros peut-être), mais il s'agit clairement d'un élément récurent et incontestable dans la réussite.
Dans l'exemple fictif de legorafi (qui m'a quand même beaucoup fait rire), on pourrait s'interroger sur le parcours du père et du grand-père de ce jeune héritier. Peut-être que l'entreprise familiale à succès n'est pas tombée du ciel comme un cadeau providentiel pour cette famille de privilégiés.
Enfin, l'adage "quand on veut, on peut" n'est pas à prendre au pied de la lettre, il est utilisé d'avantage comme un moyen pour motiver quelqu'un (ou soi-même) que comme une théorie scientifique sérieuse et exhaustive. L'idée est qu'on a plus de chance de parvenir à réaliser quelque chose si on pense en être capable. Personnellement je me demande surtout pourquoi certaines personnes sont autant agacés par ce type d'adage, et pourquoi elles trouvent une forme de réconfort dans le fait des les dénoncer (sans agressivité).
Le "Quand on veut, on peut" est très inspiré de la fameuse méthode Coué (https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_Cou%C3%A9) qui est la base philosophique des coachs en bien-être anglo-saxons que l'on connait aujourd'hui
C’est une copine qu’il l’a écritxxxx a écrit :Quel livre magistral benoist
Tu me la présentera ?
Spoiler:
Tu voulais,lui demander de te présenter Taikedine pour alimenter ton compte de trading ?
c'est un trader qui joue aux bears ?
Spoiler:
Merci !Benoist Rousseau a écrit :Le livre qui détruit le mythe du quand on veut, on peut !
Ce livre est un bonheur.
D’abord sur la forme : il est écrit avec un style clair, dépouillé et efficace. A l’inverse de bien d’autres, l’auteure ne "s’écoute" pas écrire mais cherche à être la plus compréhensible possible et va à l'essentiel. Et c’est bien agréable car aucun accroc, aucun obstacle, aucun détour ne nous empêche de nous concentrer sur le fond.
Le fond, qui est exceptionnel. D'une lucidité perçante, soutenue par une culture solide, et sans jamais rentrer dans l’excès, elle exprime une pensée argumentée et factuelle qui engendre un essai incisif et remarquable.
Ne pas se fier au sous-titre, ce livre est d'une actualité intemporelle.
Je ne l’ai pas encore fini mais j'ai envie de citer quelque unes de ses phrases ou de ses citations :
A propos de l'état d'esprit américain (qui commence à traverser l'atlantique) :
Pourquoi les Américains des classes moyennes votent comme les riches ... les raisons pour lesquelles l’électorat réagit avec hostilité aux mesures visant à taxer les riches : parce qu’il juge que celles-ci lèsent ses propres intérêts de futur riche. Dans ce pays, personne n’est pauvre : tout le monde est pré-riche.
A propos de l'état d'esprit ouvrier :
...le travailleur est invité à se défaire de la mentalité servile et autodépréciative qui lui interdit de comparer son sort à celui des nantis
A propos des discours des politiciens :
...écœurés d’entendre des types nés avec une cuillère en or dans la bouche marteler sur toutes les antennes les vertus du « mérite »,
A propos du vote populiste :
...ce qui n’a pas été fait par la raison ne peut pas être défait par la raison
.
A propos des émissions TV actuelles :
(elles) véhiculent un seul message : pourquoi vouloir changer les choses ou se soucier d’égalité, si, à n’importe quel moment, un coup de chance, ou vos efforts acharnés, ou une combinaison des deux peuvent vous propulser hors de ce merdier.
A propos de l’individualisme :
Chacun étant conditionné par le matraquage médiatique à se penser entouré de flemmards, de crétins apathiques, de parasites et de voyous qui ne rêvent que de le saigner à blanc... il ne peut envisager la réussite que sous une forme strictement individuelle : ne pas chercher à changer les règles, et, pour cela, à s’allier avec d’autres, mais seulement à tirer son épingle du jeu.
A propos des gouvernements dévoués aux classes possédantes (Macron-Sarkozy : même combat ?) :
...encourager les salariés à produire toujours plus de richesses, qui retombent pourtant de moins en moins dans leur poche.
...persuader une population qui se ruine la santé pour des clopinettes, tout en voyant l’essentiel des fruits de ce travail lui échapper, qu’elle poursuit un grand idéal.
...tous ces cadeaux directs faits aux plus riches ne sont destinés qu’à permettre que ceux-ci, qui sont de bons citoyens, voire de grands philanthropes... nous les rendent au centuple.
A propos d’une vision plus égalitaire de la société :
L’égalitarisme porté par la gauche devient synonyme à leurs yeux d’une terne médiocrité dans laquelle ils auraient l’impression de se dissoudre
Cela n’illustre qu’une faible partie du livre que je vous encourage à lire. C'est une oeuvre d'utilité publique pour nettoyer notre cerveau de l'endoctrinement permanent auquel il est soumis.
De rien. Par contre tu verras la fin c’est fumeux et totalement idéologique irréalisable. Limite bisounours. Mais le plus intéressant est ce que tu lis. Elle pense la Suissesse ça change
Je rejoins Paperbag dans son interrogation sur les réactions à ce fameux "quand on veut, on peut". Comme si on cherchait toujours à opposer les points de vue entre "il ne doit sa réussite qu'à lui-même et à sa volonté" vs "il a réussi parce qu'il est bien né, qu'il a eu les bonnes connexions, le bon héritage, la bonne étoile, la bonne société".
Oui, quand on veut, on peut.
Petite histoire. Mon père est né à Madagascar, famille nombreuse, pas d'eau courante, électricité un jour sur quatre. Comme ses frères et soeurs il s'accroche à l'école et dans la vie, il est dans une famille où on mise sur la bienveillance et l'encouragement. Ca fonctionne, un bon caractère, de la volonté et beaucoup d'envie. Mais bon, une petite révolution, crise de l'indépendance, crise politique, crise sociale, crise des perspectives dans un pays où les dirigeants ne pensent qu'à leurs gueules. Qu'à cela ne tienne, début des années 80, la smala prend un aller simple pour la France, elle se retrouve à 16 dans un HLM de 50m² pour, je cite, "offrir un meilleur avenir à ses enfants". Quand on veut, on peut : j'ai grandi avec l'eau courante, l'électricité et l'école gratuite. Et 3 repas par jours. Aujourd'hui j'ai un fils qui ne connaîtra jamais la galère de ses grands parents parce que ces derniers ont décidé que quand on voulait, on pouvait.
Certes, mon père a eu des parents au top qui ont donné la priorité aux enfants. Il y a eu le rapprochement familial. Il a pu avoir un logement HLM alors que les listes d'attente étaient longue comme le bras. Il a pu trouver du boulot parce que le contexte économique en France était porteur. Etc, etc, etc. Alors oui, ceux qui taclent le "quand on veut, on peut" diront "qu'il a eu de la chance", "qu'il a bénéficié d'un contexte favorable", "qu'il n'a pensé qu'à sa tronche en fuyant son pays au lieu de changer les choses de l'intérieur"
Mais ces mêmes personnes oublient (peut-être pour se consoler elles-mêmes de ne pas se donner tous les moyens d'aller au bout de leur rêve...) les semaines de travail sans compter pour se payer les billets, le fait de laisser derrière soi un pays, des proches, des amis, des collègues, les joies d'être un sans papier en France dans les années 80, les aventures administratives pour régulariser, le manque d'intimité dans un logement qu'on partage par obligation...
Bref. Des histoires d'immigrés et d'enfants de première génération qui s'en sont tirés parce qu'elles le voulaient, qui ont pris la décision de changer, au moins un peu, leur destin, vous en avez à la pelle. Il suffit de regarder autour de soi et de discuter avec ses voisins, ses collègues, ses amis.
Merci Benoist pour le partage du bouquin et Takapoto pour les citations, ça m'a donné envie de le lire. En revanche Benoist, de prime abord je ne vois pas en quoi l'auteure enterre le "Quand on veut, on peut". D'après les extraits de Takapoto, c'est plutôt tout le contraire : elle pointe les idées préconçues et les messages matraqués par les gouvernements/les médias/ la société pour maintenir le statu quo. Pour moi, c'est le premier pas qui permet d'ouvrir les yeux et de prendre conscience qu'on a le pouvoir du choix, et que rien de ce qu'on nous vend depuis le berceau n'est vrai à 100%. C'est grâce à des bouquins comme ça qu'on avance. Rappelons que c'est ce trio politique/médias/société qui a le moins d'intérêt à ce que les choses changent. Non de dieu t'imagine si nos gens se rendent compte que depuis gamin on leur vend le salariat, le manque et l'utopie : ils ne vont plus avoir besoin de nous !
Quand on veut quelque chose c'est comme n'importe quoi dans la vie, il faut payer le prix. Alors oui ce prix n'est pas le même pour tout le monde (encore heureux...) et vous n'aurez pas -20% en janvier. Mais les politicards et les analystes de droite comme de gauche seront toujours là pour vous expliquer que si ils étaient aux manettes, ils feraient en sorte que ce soit beaucoup plus facile pour tout le monde, "qu'en 20h de boulot par semaine oulala oui ma petite dame avec ma recette miracle votre vie serait beaucoup plus agréable"
Oui, quand on veut, on peut.
Petite histoire. Mon père est né à Madagascar, famille nombreuse, pas d'eau courante, électricité un jour sur quatre. Comme ses frères et soeurs il s'accroche à l'école et dans la vie, il est dans une famille où on mise sur la bienveillance et l'encouragement. Ca fonctionne, un bon caractère, de la volonté et beaucoup d'envie. Mais bon, une petite révolution, crise de l'indépendance, crise politique, crise sociale, crise des perspectives dans un pays où les dirigeants ne pensent qu'à leurs gueules. Qu'à cela ne tienne, début des années 80, la smala prend un aller simple pour la France, elle se retrouve à 16 dans un HLM de 50m² pour, je cite, "offrir un meilleur avenir à ses enfants". Quand on veut, on peut : j'ai grandi avec l'eau courante, l'électricité et l'école gratuite. Et 3 repas par jours. Aujourd'hui j'ai un fils qui ne connaîtra jamais la galère de ses grands parents parce que ces derniers ont décidé que quand on voulait, on pouvait.
Certes, mon père a eu des parents au top qui ont donné la priorité aux enfants. Il y a eu le rapprochement familial. Il a pu avoir un logement HLM alors que les listes d'attente étaient longue comme le bras. Il a pu trouver du boulot parce que le contexte économique en France était porteur. Etc, etc, etc. Alors oui, ceux qui taclent le "quand on veut, on peut" diront "qu'il a eu de la chance", "qu'il a bénéficié d'un contexte favorable", "qu'il n'a pensé qu'à sa tronche en fuyant son pays au lieu de changer les choses de l'intérieur"
Mais ces mêmes personnes oublient (peut-être pour se consoler elles-mêmes de ne pas se donner tous les moyens d'aller au bout de leur rêve...) les semaines de travail sans compter pour se payer les billets, le fait de laisser derrière soi un pays, des proches, des amis, des collègues, les joies d'être un sans papier en France dans les années 80, les aventures administratives pour régulariser, le manque d'intimité dans un logement qu'on partage par obligation...
Bref. Des histoires d'immigrés et d'enfants de première génération qui s'en sont tirés parce qu'elles le voulaient, qui ont pris la décision de changer, au moins un peu, leur destin, vous en avez à la pelle. Il suffit de regarder autour de soi et de discuter avec ses voisins, ses collègues, ses amis.
Merci Benoist pour le partage du bouquin et Takapoto pour les citations, ça m'a donné envie de le lire. En revanche Benoist, de prime abord je ne vois pas en quoi l'auteure enterre le "Quand on veut, on peut". D'après les extraits de Takapoto, c'est plutôt tout le contraire : elle pointe les idées préconçues et les messages matraqués par les gouvernements/les médias/ la société pour maintenir le statu quo. Pour moi, c'est le premier pas qui permet d'ouvrir les yeux et de prendre conscience qu'on a le pouvoir du choix, et que rien de ce qu'on nous vend depuis le berceau n'est vrai à 100%. C'est grâce à des bouquins comme ça qu'on avance. Rappelons que c'est ce trio politique/médias/société qui a le moins d'intérêt à ce que les choses changent. Non de dieu t'imagine si nos gens se rendent compte que depuis gamin on leur vend le salariat, le manque et l'utopie : ils ne vont plus avoir besoin de nous !
Quand on veut quelque chose c'est comme n'importe quoi dans la vie, il faut payer le prix. Alors oui ce prix n'est pas le même pour tout le monde (encore heureux...) et vous n'aurez pas -20% en janvier. Mais les politicards et les analystes de droite comme de gauche seront toujours là pour vous expliquer que si ils étaient aux manettes, ils feraient en sorte que ce soit beaucoup plus facile pour tout le monde, "qu'en 20h de boulot par semaine oulala oui ma petite dame avec ma recette miracle votre vie serait beaucoup plus agréable"
shz43
Mon propos n'était surtout pas de dénigrer les personnes comme ton grand-père.
C'était plutôt l'inverse...
Mon propos n'était surtout pas de dénigrer les personnes comme ton grand-père.
C'était plutôt l'inverse...
Oui j'ai compris pas de souci Takapoto !
Il faut faire bouger les lignes et tout simplement (re)donner envie aux gens
Il faut faire bouger les lignes et tout simplement (re)donner envie aux gens
Et la foi alors !!!
Ce n'est que pour le DINO ?
Ce n'est que pour le DINO ?
Quand on buy, on peut !
Très joli témoignage Shz43, merci.
Je te rejoins complètement, en particulier "pour moi, c'est le premier pas qui permet d'ouvrir les yeux et de prendre conscience qu'on a le pouvoir du choix".
Il n'y a pas de fatalité sociale, certains auront plus de difficultés que d'autres, mais à la fin on choisit ce qu'on décide de faire de notre vie et les buts que l'on décide de poursuivre.
Ton passage sur les médias et le gouvernement m'a fait penser à un passage du Discours de la servitude volontaire de Etienne de La Boétie :
"Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir".
Et le paragraphe complet pour les courageux, ça vaut le détour :
Je te rejoins complètement, en particulier "pour moi, c'est le premier pas qui permet d'ouvrir les yeux et de prendre conscience qu'on a le pouvoir du choix".
Il n'y a pas de fatalité sociale, certains auront plus de difficultés que d'autres, mais à la fin on choisit ce qu'on décide de faire de notre vie et les buts que l'on décide de poursuivre.
Ton passage sur les médias et le gouvernement m'a fait penser à un passage du Discours de la servitude volontaire de Etienne de La Boétie :
"Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir".
Et le paragraphe complet pour les courageux, ça vaut le détour :
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