Sauf que le taux de natalité n'a que peu d'influence sur la population globale (dans le "système" tel qu'il est configuré actuellement), car le principal facteur expliquant la hausse de la population c'est la baisse de mortalité et la hausse de l’espérance de vie. Car même en Afrique, le taux de natalité baisse fortement.
Il y'a deux moyens autres (que la baisse de population) pour réduire l'empreinte environnementale humaine et la faire repasser sous la biocapacité de la planète (représentée par "le jour du dépassement"). Biocapacité dépassée depuis les années 70, et qui, en prime, diminue chaque année (en gros nous avons une empreinte de plus en plus importante pour une capacité de la planète qui baisse car la planète est trop dégradée).
Ces deux leviers sont de réduire le nombre de services par personne (en gros le niveau de confort et de consommation par personne) et de réduire la consommation énergétique nécessaire à chaque service considéré indépendamment. Cette
tendance est enclenchée dans les pays occidentaux depuis un petit moment chez les pauvres et les classes moyennes inférieures.
L’équation est ici notée pour le CO2, mais c'est substituable par la biocapacité globale :
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Le système va se réguler d'une manière ou d'une autre, plus ou moins violemment et plus ou moins rapidement. La baisse de natalité n'est pas un levier assez efficace et surtout assez rapide, vu le "monde d'exponentielles" dans lequel nous vivons. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas activer ce levier aussi.