- .../...
- Le ratio de Sharpe (pour juger de ta performance en tant que gestionnaire d'actif
s).
- La "Value at Risk" (la VaR n'est pas pertinente si elle n'est pas présentée avec d'autres indicateurs de risques tels que le ratio de Sharpe, les bêtas utilisés, ...): elle modélise la perte maximummale qu'un portefeuille peut encourir pour une probabilité prédéterminée.
- Quelle données historiques pertinentes utiliser dans le calcul de la VaR.
- Les techniques (Monte Carlo) de scénarios pour faire évoluer la VaR dans ses extrêmes (stress-tests des organismes financiers).
Rm210 a écrit:
Ces modèles reposent sur des hypothèses irréalistes et ne sont donc pas utilisables dans la réalité.
Ils reposent en effet sur l'efficience de marché. Tout le monde sait, que les seules personnes les plus efficientes sont les membres du board de la FED, de la BCE, ..., bref les banquiers centraux.
Néanmoins, ce sont des hypothèses simplificatrices qui ont permis justement de simplifier les calculs de départ, et d'arriver à une valeur ajoutée en terme de quantification de gestion du risques d'un portefeuille,
là où il n'existait rien avant.
Toutes les méthodes citées par Benoit et celles que j'ai ajoutées, sont comme des poupées russes qui s'emboîtent les unes sur les autres et sont de plus en plus justes, précises, et complexes dans la compréhension du pourquoi de leurs hypothèses: ce sont des améliorations, qui tantôt laissent de côté ce qui était trop simpliste pour le remplacer par une évolution des hypothèses re-pondérées, une simplification formelle (au prix d'une complexification du fond) des calculs matriciels, ..., pour aller plus loin dans l'analyse de risques de la gestion d'un portefeuille d'actif
s.
Après, rien ne t'empêche de ne retenir que ce que tu juges être en adéquation pragmatique avec les lignes d'actifs que tu veux gérer dans ton portefeuille. Mais, je vois mal comment tu pourrais te passer de comprendre l'évolution de l'analyse de risques au moins jusqu'aux coefficients bêtas. Tu pourras alors ensuite critiquer en connaissance de causes, selon ton contexte de gestion.