Bon, je profite de cette file ouverte pour apporter mon grain de sel car j'y tiens tout simplement. Et Benoit, si tu passes par là, tu dis dans une autre file que tu invite les gens à apporter leur témoignage. Là ce sera pas centré sur le trading mais sur la liberté pure, et je sais que j'ai des choses très intéressante à dire.
Ce que je vais dire ne vise personne et n'est en rien une critique pour quiconque mais simplement ma façon de voir le monde, et aussi pour que les autres cernent ce que j'ai en tête quand je me lève chaque matin.
Une chose qui m'amuse quand on parle de liberté financière, c'est que tous, sans exceptions, on mets dans la liste des objectifs, l'intérêt de ne pas avoir de patron sur le dos.
C'est un détail qui me fais sourire car c'est ce détail même qui a créé en moi la prophétie autoréalisatrice (l'élément déterminant), c'est ce qui m'aura amené à m'intéresser à cette chose que je comprendrais plus tard être la "liberté financière".
En effet, je me suis intéressé à ça car pour vous faire une brève description de mon comportement professionnel : Je suis très speede, très dynamique, j'ai une capacité d'adaptation assez hors du commun (j'ai appris de par un psy reconnu dans la profession que c'est dû à mon enfance instable. J'ai été conditionné à me réadapté en permanence car le train de vie de ma mère ne permettait aucune stabilité quelconque.).
Le problème ? Le problème c'est que je suis honnête et corporate, et que je suis tombé sur des patrons qui valent moins que rien et qui ont abusé de ma conviction à leur avantage.
La liberté financière je m'y suis donc intéressé après 8 ans de carrière dans ma branche professionnelle, suite à un profond dégoût envers le patronnat dans son ensemble, et une profond boulversement intérieur qui m'aura radicalement changé, et assagis.
Vous en voulez une bonne ? Je n'ai jamais autant aimé travailler que depuis que je déteste le patronat.
Pourquoi ? Parce que cette haine m'a poussée vers la liberté financière. La liberté financière pousse donc à s'intéresser à l'investissement, et l'investissement pousse irrémédiablement à s'intéresser à la construction d'une entreprise.
Et c'est à ce moment précis que l'on deviens l'exemple même du paradoxe : "Il vaut mieux être riche et stupide que d'être pauvre et pleins d'idées."
Après avoir fait l'état des lieu sur la liberté financière, pendant 4 mois émotionnel et psychologiquement intensif, et des mois de lecture sur tout ce qui touche à la liberté financière, je suis donc devenu l'idiot de service qui a de très bonnes idées, mais pas l'argent pour les concevoir.
Dans ces cas là, c'est très simple : T'as pas l'argent, alors tu bosses et tu la ferme. On me l'a jamais dis, je 'lai compris tout seul.
C'est à ce moment précis que mon dégoût pour le patronat français (je précise français car je ne déteste pas la France mais je n'arrive pas à dire pour autant que je suis heureux d'être au millieu de 65 millions de procrastinateurs...) s'est transformé en une profonde reconnaissance pour les patrons, pour les VRAIS petits patrons, qui ont eu le cran de sortir de leur zone de confort et de se battre pour construire leur entreprise.
A force de m'être habitué à lire des livres sur le milieu entreprenariat, je sais pertinemment que j'ai des idées génialissime pour faire rebondir le chiffre d'affaire de la boîte dans laquelle je bosse actuellement. Mais je ne les expose pas déjà car je sais que j'ai affaire à des opportunistes sans scrupules, et de plus, l'ego étant fortement présent, c'est ce genre de personne qui fait mine de ne rien écouter venant de toi mais qui applique bizarrement ce que tu leur avait proposé deux ans auparavant (lol).
Donc pour conclure, j'ai compris et vécu personnellement une célèbre phrase que je vous cite : "Celui qui ne veut pas travailler devra travailler pour ne plus en avoir besoin."
Et c'est ce qui s'est passé : Mon dégoût pour les patrons s'est transormé en compréhension, et je me sens 10 fois plus impliqué qu'avant, sur la santé d'une entreprise.
Un trait typiquement français que le salarié ignorant que j'étais avais, était de vivre dans son coin, d'aller au boulot juste pour toucher sa paye et basta.
Encore une bonne ? Au delà de la liberté financière, c'est je penses la liberté professionnelle qu'il faut parvenir à acquérir, car c'est lorsque que vous êtes d'une part bien payé,mais que pouvez ensuite justifier sur plusieurs points votre salaire, que votre liberté professionnelle prend son départ.
On peut également citer pour ce paradigme : "Exercer votre passion, et vous ne travaillerez plus un seul jour de votre vie."
Je le confirme, c'est vrai.
Pour en revenir aux deux "formateurs" (l'un en étant un véritablement, et l'autre étant un gugusse de pacotille), je penses que c'est dans l'intérêt général d'arrêtter de les citer, de les nommer. J'ai moi-même regardé quelques une de leurs vidéos dont le véritable formateurs que j'ai suivis sur les réseaux pendant 6 bon mois. Je peux dire sans aucune gêne avec le recul qu'ils ne font que dans les faits : Jouer sur la peur et sur la crainte pour l'effet que ça procure sur le marketting. Dans un pays comme la France où le salaire commun est entre le Smic et 1800 euros, parler de salaire mirobolant en laissant miroiter une idée d'accessibilité à tout le monde qui voudra, ça nourri tout les fantasmes, et ça marche. La France est un pays de consommateurs par excellence. Ici, dépense ton argent, profite de la vie à tout va sans compter, et tu es l'ami de tous, tu fais partis du troupeau. En France, parle ne serais-ce que d'économie, de patrimoine, et encore pire, de liberté financière, et tu es pointé du doigt.
Nous somems un pays de consommateurs, donc par définition, nous n'avons strictement aucune éducation financière, et les "formateurs" le savent, ce qui fait toutes les déboires, la richesse de tout ceux là, qui ont tout les français connectés aux réseaux pour leur permettre d'appliquer le marketting agressif (tu sais, les vidéos gratuites, et les textes innocents qu'ils t'envois par mail automatique).
Pour en revenir à nos moutons, la liberté financière.
La véritable liberté financière est complètement différentes, dans les idées et dans les faits, que ce qu'on nous dis sur le net.
Si t'es un français lambda comme moi qui a un salaire normal, cesse donc de penser comme un américain qui gagne 100k dollars par an, remet toi en question, retourne au monde réel actuel, qui est de constater que nous sommes de plus en plus nombreux dans un monde qui connaitra mathématiquement de moins en moins d'emplois, et fait en sorte de travailler de sorte à faire partis des survivants et non partis des futur victimes consuméristes.
La liberté financière, qu'est-ce que c'est, sinon rien d'autre qu'une façon de voir les choses...
Est-ce que ce n'est plus avoir besoin de bosser pour vivre ? Non, ça c'est de l'indépendance financière, c'est ce qu'est Benoit, et c'est tout autre chose. Benoit est indépendant financièrement. Je penses libre également, ça se sent dans sa façon de parler. Mais je penses qu'il y a bien plus d'une personne indépendante financièrement qui n'est pas libre financièrement pour autant.
Je conclurais ce post en disant que la liberté financière, en revanche, est une chose qui peut être atteinte par tous, et elle ne dépend que de chacun de nous.
Comment l'obtenir ? En changeant d'état d'esprit, et en se forgeant une profonde éducation financière.
Dans les faits voilà ce que ça donne car je m'estime être libre financièrement, à défaut de ne pas être indépendant. :
Je touche 1700 euros par mois. Sur ces 1700, entre 40% sont de l'épargne mensuelle.
Je suis actuellement propriétaire de mon appartement depuis 2014.
On pourra vous dire que c'est pas bien d'acheter dès le départ sa résidence principale. Je ne suis absolument pas d'accord, ça dépend du contexte : Si t'as un patrimoine financier de 500k euros et que tu achète une maison à 350k euros alors oui c'est vraiment nul, mais quand t'as 20k euros d'économie, que t'es jeune, avec un salaire de 1700 euros par mois, il est préférable d'être propriétaire plutôt que d'être locataire et devoir courir pour bosser afin de payer celui qui te condamne à le payer (ton proprio).
De plus, et c'est le plus important : Si tu es proprio, et que tu t'efforce à effacer tes dettes, et bien comme dans mon cas, si tu empruntes sur 25 ans mais qu'en 8 ans tu as finis de rembourser via anticipation, alors tu te retrouve en un rien de temps à devoir payer, ni loyer, ni crédit.
Ce qui fait que, calcul étant fait, dans 6 ans, en vivant en France, en ayant le train de vie actuel que j'ai là, j'aurais besoin que de 550 euros par mois pour vivre.
La liberté financière dépendant avant toute chose de votre capacité d'épargne, car c'est celle-ci qui déterminera votre capacité à vous endetter. Et paradoxalement, quelqu'un qui n'a aucune capacité d'épargne (comme énormément de français, qui empruntent de l'argent rien que pour se payer de la bouffe), devra emprunter encore plus pour vivre, ce qui fera qu'il aura encore moins de capacité d'épargne et ainsi de suite. Cette personne entre dans le cercle vicieux du système dette.
Votre liberté financière dépend de votre capacité à garder votre argent, c'est aussi simple que ça. Car un jour viendra (et il viendra), où vous aurez de l'ambition, un projet, une idée, que vous voudrez assurer vos vieux jours. Et si vous avez toute votre vie dépensé ce pourquoi vous vous êtes levé chaque matin, il se pourrait bien que vous soyez condamné à devoir travailler jusqu'à votre dernier souffle...
Je ne peux pas m'empêcher de faire la promotion (lol) de quelque chose que je pratique depuis 2 mois : Le vélo.
Quand j'ai pris conscience que dans 6 ans j'aurais besoin que de 550 euros par mois pour vivre, ça m'a fais un bien fou, je n'avais plus aucune inquiétude et je me suis sentis libre de faire ce que je voulais, et alors, me lever pour aller bosser n'est plus du tout devenu un problème, mais au contraire, une véritable joie.
Pourquoi je me suis débarassé de ma voiture ? Car j'avais le contrôle technique à faire, mais pour le faire, 'javais une réparation de 1000 euros à faire dessus, et en misant sur l'espérance qu'il n'y ais pas d'autre simprévus au contrôle technique.
J'ai médité une semaine, j'ai testé le "vélo-taf" pendant 2 semaines pour tester, et j'ai franchis le cap.
Je peux vous garantir que le must de la liberté financière commence quand vous n'avez plus besoin de voiture !
Pour rien au monde je regrette ce choix.
Des fois ça m'arrive de rester debout devant mon vélo en me disant : "Eh beh... et dire que cette petite chose me permet de faire 34km/ jour en 80 minutes (40 minutes aller/retour). Prix d'un pneu ? 20 euros. A moins d'être au mauvais endroit au mauvais moment, un pneu de vélo tu le change tout les 2-3 ans. Prix d'une chambre à air ? 3 euros !!! Tube de graisse pour la chaine qui te tient 1 an et demi ? 7 euros.
Le vélo, c'est 190 euros que j'économise par mois à ne pas avoir de voiture. sur une paye de 1700 euros, c'est énorme.
De plus, on bassine pour le sport, beh là vous avez plus à vous en soucier. Et rien n'est impressionnant en terme de kilomètre, il faut un bon vélo, avec une sele réglable, sinon, tout est dans la tête et dans les cuisse, (et un peu les genoux).
Le tout vous offre le luxe de faire partis de cette minorité dont je fais partis : A observer maintenant le nombre de personne dépendante de la voiture.
Voilà, c'était mon témoignage. Je ne vise personne dans ce texte, je dis "tu" et "vous" comme si je m'adressais à quelqu'un quelconque.