Merci pour l'ouverture de cette file !
Je ne sais pas trop par où commencer pour expliquer que j'ai eu l'habitude relativement tôt de vivre sans soutiens quelconque.
J'ai eu une enfance douloureuse (que je ne regrette pas d'avoir eu) qui m'a mathématiquement amené à vivre à l'écart des autres, ce que je souhaite à tout le monde, sans mâcher mes mots, pour le simple fait qu'on ne peut rien apprendre de soi même et des autres et de la vie en étant bercé au pleins milieu d'un troupeau.
Je me suis très tôt intéressé à la psychologie, au départ dans un but malsain. J'étais mal dans ma peau, j'avais une rancune très sévère envers mes "amis" d'enfance qui se moquaient de moi à l'école.
Bref, Si les enfants sont des anges, j'en étais bien la preuve du contraire. L'idée qu'un enfant est trop jeune pour avoir des pensées impure, c'est un mythe, une croyance injustifiée, quelque chose que la plupart des parents préfèrent se dire pour se conforter dans leur idée comme quoi ils ont bien fait leur taf parental.
Ce qui construit l'enfance, c'est ce que vit l'enfant en question de sa naissance jusqu'à ses 6 ans, et ce qu'il choisis de faire de ses découvertes durant toute son adolescence.
Petit à petit, la psycho m'a poussé à m'intéresser à ce que je découvrirais être bien plus tard (vers mes 19 ans à peu près), être du mentalisme.
C'est à mes 22 ans que mon beau-père m'a fait comprendre que j'étais mentaliste. J'adorais parler d'analyse comportementale avec lui, c'était comme un jeu, une série d'équation alchimique, j'avais pris l'habitude depuis mes 13-14 ans à observer les gens, ce qui est l'avantage ultime quand tu es écarté des autres : Tu es donc en position d'observateur.
Cancre à l'école, j'ai passé toute ma scolarité à observer les comportements humains, tout en lisant des livres de psycho, et en testant mes tour de passe passe sur les personnes que je cotoyais. (Plus aucune de ces personnes ne fait partie de ma vie aujourd'hui).
En soit on s'en fiche de tout ça, bien que c'est justement ce qui me vaut de comprendre et d'accepter cette absence de soutiens des autres.
A vrai dire, je ne cherche le soutiens de personnes, et vous ne devriez pas non plus.
S'il y a un sujet épineux sur ce forum, j'y mettrais presque toujours mon grain de sel.
Je rafole des sujets tabou, des choses insolites, parler des choses que l'on ose pas dire parce qu'on est trop pudique, qu'on a trop honte d'admettre. C'est cette partie là de l'être humain que j'ai analysé pendant tant d'année.
Ce qui m'amuse chez l'homme c'est à quel point il a peur, pour commencer. l'humanité est peureuse, lâche, hypocrite, on fait au final ce qui nous arrange, on aime par dessus tout justifier ce que l'on a pas le cran de faire, nous agissons par intérêt commun, l'
Altruisme n'existe que lorsque le bienfaiteur a à faire quelque chose qui n'aura pas trop d'impacte sur sa vie. Il agis simplement de par ses convictions selon son degrés de moralité.
J'aime par dessus tout, depuis toute ces années, observer sans cesse, que la personne ait 15 ans, 30, 40, 50 ans, que nous aimons tous nous mentir, nous rassurer.
"L'ennemi de mon ennemi est mon ami" ; "Quand la guerre est fini, faites des alliances", si je devais résumer le comportement humain, ce serait avec ces deux grandes phrases.
J'ai toujours adoré rester à l'écart et observer une bande de ami vivre de jour en jour. On se dispute pour un oui ou pour un non, on entre dans des dialogues intellects, tout ça pour au final montrer qui à la plus grosse. On cherche simplement à être celui qui a les arguments les plus convaincants, car on estime que celui qui a le plus d'arguments est forcément celui qui a raison. C'est alors que cesse ce duel psychologique.
C'est beau l'amitié (ironie)...
Ce qui m'amuse le plus, c'est de voir transparaitre en chacun de nous les systèmes de
Compensation.
Nous en avons tous sans nous en rendre compte.
intel biais psychologique attirera un opposé inverse sur le physique et vice versa.
Une frustration intérieur étant là depuis toujours déterminera le comportement futur d'une personne, ainsi que ses goûts généraux.
Là où je veux en venir dans tout ça (parce que je m'éloigne un peu du sujet je penses), c'est que le fait de ne pas avoir de soutiens des autres, ne me surprend pas trop.
On a simplement le soutiens de ceux qui nous aime.
On pense être très aimé, mais si on décrypte les comportements et attitude de chacun, que l'on sait faire la différence entre un sourire sincère et le sourire de quelqu'un qui s'est juste levé de bonne humeur, alors on comprend que ceux qui nous soutiendront vraiment se comptent sur les doigts d'une main.
La grande majorité des gens sont gentils, te donnent raison, et t'apprécient du moment que tu ne remets pas en cause leurs idées, leurs habitudes, leurs mimiques. Dès que tu rentre dans une discution où la personne en face se retrouve être le sujet d'un sujet que tu remets en cause, soudain, il se trouve que tu as tord, que tu te trompe, et c'est à ce moment que viennent les justifications. On sent soudain transparaître la peur, les sourire narquois, puis viens rapidement la méprise qui fait dire à l'autre que tu veux à tout prix avoir le dernier mot.
En réalité, discuter pleinement avec un être humain autre que son compagnon/compagne de tous les jours, il s'avère que c'est extrêmement difficile.
Donc quant à attendre d'être soutenue...
Je ne dirais qu'une chose : Soigne tes biais, sois sûr de toi, crois en toi, et fonce sur ce que tu veux faire de ta vie, parce que personne, ni ta mère, ni ton père, ni ta soeur, ni même ton ou ta petite amie ne le fera pour toi.
Tout ce que tu voudras faire, il y aura toujours un de tes précieux amis pour te dire que tu ne devrais pas le faire, Tu aura très très très peu de personne dans ta vie pour te dire : "Vas-y, lance toi, je suis là moi."
Quand on se lance dans le trading, on est seul face à tout le monde. Les gens ne pensent qu'au risque. Ils se lèvent, ils vont bosser parce qu'on leur a appris qu'il fallait faire ça. Ils ne remettent pas leur éducation en cause, ils ne remettent pas leurs parents en cause, ils ne font rien véritablement de leur vie, mais parrait-il que c'est ça le bonheur...
Ils te diront qu'il ne vaut mieux pas prendre de risque, ce qui est très drôle quand on sait qu'être salarié c'est ni plus ni moins être sur un siège éjectable...
Ils te diront de penser à ce qui pourrait t'arriver, car ils estiment avoir réussi leur vie, et ils ne veulent pas que tu fasse quelque chose de mieux que ce qu'ils ont fait de leur vie minable, sans risque, sans valeur.
Ils ne sont rien, tu es tout. Si tu penses être capable de faire mieux que les autres, eh bien laisse moi te dire que c'est probablement que tu es très certainement plus intelligent que les autres.
Les gens préfèrent vivre dans leur peur et adhérer à ce système social, car c'est plus facile que de réfléchir et de remettre en cause tout ce qu'on a appris depuis l'enfance.
Quand j'ai pris conscience il y a 3 ans que ma famille m'a mis des bâtons dans les roues toute ma vie soit disant "pour mon bien-être et ma sécurité", j'ai dégagé tout le monde, y compris mon frère, avec une lettre écrite bien salée.
Ne te laisse pas dérangé par ce qui t'encombre. fais du ménage, bouscule ta vie, bouscule sans ménagement la vie de ceux qui se laissent aller, je te garantie que sur le long terme ils te remercieront.
La gentillesse qu'on te délivrait alors par simple commodité se transformera en un profond respect parce que tu aura trouvé le moyen de vivre mieux que les autres avec des manières différentes.