Un cylindre blanc de 12 mètres de haut, contenant 864 serveurs. Voici en quoi consiste le premier centre de données, ou datacenter en anglais, à être immergé par microsoft.
Il s’agit ici d’un test, la taille étant de loin inférieure aux centres existant.
Le refroidissement, enjeu majeur
À la BBC, celui qui est en charge du projet, Ben Cutler, à expliqué l’intérêt de ce test effectué au large de l’archipel des Orcades : “Nous pensons que nous obtenons en réalité un bien meilleur refroidissement sous l’eau que sur terre. De plus, parce qu’il n’y a pas de personnel à bord, nous pouvons retirer tout l’oxygène et la plus grande partie de la vapeur d’eau, ce qui réduit la corrosion, qui est un problème important dans les centres de données”.
Si l’énergie est au cœur de l’enjeu, une donnée géographique est aussi avancée par microsoft, qui rappelle que “Plus de la moitié de la population mondiale vit à moins de 120 miles (193 km) d’une côte. En installant des centres de données dans l’eau à proximité de villes côtières, les données n’ont qu’une courte distance à parcourir pour atteindre les communautés”.
L’inconvénient de la panne
Mais deux inconvénients sont tout de même à souligner. Si ce datacenter permet de stocker l’équivalent, en données, de 5 millions de films, il est plus petit que les autres pouvant être installés sur terre.
Et en cas de panne, la tâche s’en trouve de fait extrêmement accrue.