Leurs méthodes, désolé de me répéter, sont biaisées, cfr mon post "l'inutilité des théories neo-classiques".
Concernant l'analyse pour l'Europe, ou aussi appelé Gini coefficient, le coefficient des agrégés (càd le coefficient
total de l'Europe) est plus élevé que ses pays pris à part (càd les pays Européens pris un à un) ce qui explique un taux d'erreur trop élevé que pour être crédible.
Ils utilisent des méthodes en monde linéaire, qui sont des analyses en snapshot où le référenciel temporel n'entre pas en compte, où les résultats sont influencés par la moyenne de ses participants.
La richesse, comme les marchés, comme l'art, et comme tant d'autres, vivent dans un monde dit de "Pareto" (Winner Take All / Le gagnant gagne tout), impliquant donc la 'non-linéarité', où seul le haut du panier influence la totalité
.
Mieux encore, je faisais (et vous ferez) partie des plus pauvres, je fais (et vous ferez) partie maintenant des plus riches, et le fait de "jouer ma peau" enforce le risque que je (vous) retourne(z) séjourner chez le % des plus pauvres.
Là où le bas blesse en France, est que 60% des plus riches du siècle passé le sont toujours aujourd'hui via héritage, à l'inverse des USA où seul 10% des plus riches il y a 30 ans le sont toujours aujourd'hui. La différence s'explique notamment par l'état Français qui subsidie par omission les plus riches à rester riche (je ne vise aucun gouvernement, la complexité m'effraie que pour ne jamais cogiter "via positiva").
C'est la différence entre un système complexe et simple, entre linéarité et non-linéarité, c'est un phénomène perçu par une majorité d'entre vous à l'exception d'académiciens, bureaucrates, journalistes plus intéressés par le récit que les faits, etc.
Je peux te fournir les données mais généralement, plus je lis de données, plus je m'interroge quant à la crédibilité de son auteur (Piketty a tout de même mon entière sympathie).