Bonjour.
De moins en moins tabou. On en parle sur les médias mainstream. On parle
malthusianisme, néomalthusianisme, cornucopiens.... On parle aussi de décroissance. Soit parce qu'elle est souhaitable, soit parce qu'elle est inévitable (selon l'intervenant). Après c'est drôle car ils ont un train de retard (ou 2) et ils sont encore plein de dissonances.
Et ça va jusqu'au rapport du Giec (les dissonances), il y'a une partie faite par des scientifiques "durs" et une partie faite par des économistes. Tous les scénarios de soutenabilité-climat (scénarios pour maintenir sous les 1.5°C ou les 2°C...) prévoient que la croissance sera, pour le scénario le plus bas, au minium de 1.4% par an.
Ce groupe d'économistes du Giec mise tout sur un hypothétique découplage de la croissance du
pib et de la consommation de fossiles. Or cela n'a toujours pas été démontré par les faits. Il y'a eu par le passé découplage relatif (la croissance du Co2 qui croît moins vite que le
pib) mais c'est est train de reculer, à cause de la croissance verte, qui n'est pas verte, et de l’économie numérique qui est trop gourmande en terres/métaux rares.
Pour en revenir au sujet de la démographie, c'est un sujet qui est de plus en plus traiter, donc.
Après c'est à relativiser. Un français moyen émet 2000 tonnes de Co2 par an en moyenne, un indien pauvre 300 kilos.
Ce qui est sur c'est qu'il y'aura décroissance de la quantité d'énergie que nous allons consommer. D'un facteur 6 à 10, de manière choisie ou subie (question de temps). Le chaos climatique, va entraîner des tensions sur l’accès à l'eau et à l'alimentation, couplé au déficit en énergie. Tout ceci va nécessairement faire diminuer la natalité et augmenter la mortalité. L'idée se serait de planifier un minimum tout cela.
Vous connaissez le modèle des lapins en écologie ?
Les lapins, dans un espace clos, se reproduisent, consomment les ressources jusqu'à arriver à un point où la population baisse fortement, par manque de ressources tout simplement.
Donc ça, c'est déjà commencer pour les humains (mais il y'a une forte inertie), puis beaucoup, surtout des occidentaux, choisissent de ne pas avoir d 'enfant, ou de ne pas en faire d'autres, pour des raisons écologiques (soit pour éviter d'empirer les choses soit par peur du lendemain, ou les 2), personnellement ma décision n'est pas définitive mais je ne me vois vraiment pas faire d'enfant avec le savoir que j'ai accumulé sur la situation, qui est dramatique.