..j'ai pas d'info et vous autres ?
Du coup, les traders escaladent la façade pour rentrer par les fenêtres.Olivier a écrit :krack haussier
Spoiler:
Les suicidés du krach boursier, mythe ou réalité ? (17/04/2009)
source : rtbf.be
Si l'on en croit l'un de ces mythes, la différence entre les crises économiques de 1929 et 2009 est qu'en 1929, les New-Yorkais se donnaient rendez-vous devant les grands hôtels de Manhattan pour voir certains banquiers américains se suicider en sautant du haut de leur building...
La légende est d'autant plus crédible - ou ancrée dans les esprits - que plusieurs journalistes américains et non des moindres y ont fait allusion. Sans oublier le vénérable Winston Churchill qui se trouvait à New York au moment du krach boursier et qui décrivait, dans le Daily Telegraph, comment «un gentleman s'est jeté du 15e étage et a été réduit en pièces sous sa fenêtre». Quant aux humoristes, ils ne sont pas en reste : dans un sketch de ce genre, les portiers d'hôtel demandent aux clients qui réservent une chambre «si c'est pour sauter ou pour dormir». Voilà pour le mythe. Correspond-t-il à la réalité ?
Le New York Times, relayé en cela par le journal Le Temps, s'est posé la même question. La vérité est plus plate, car seuls quatre suicides sur cent rapportés entre le jour du krach boursier, le fameux «jeudi noir», et la fin de 1929 furent des plongeons mortels liés au krach. Et encore : sur ces quatre plongeons mortels, seuls deux ont eu lieu à Wall Street. En revanche, et pour être de bon compte, il faut avouer qu'à défaut de plonger du haut d'un gratte-ciel, certains banquiers se sont donné la mort par des méthodes plus classiques, gaz, arme à feu ou poison.
Se donner la mort n'empêchait d'ailleurs pas de garder le sens de l'humour. L'un de ces banquiers suicidaires avait ainsi laissé une lettre dans laquelle il demandait, je cite, «que mon corps aille à la science, que mon âme aille chez Andrew Mellon (Ndlr, ministre des Finances de l'époque) et, in fine que ma sympathie aille chez mes créanciers.»
Que retenir de tout cela ? Que les banquiers qui faisaient la file pour se jeter par la fenêtre est une légende urbaine. La vitalité de ce mythe est sans doute explicable en partie par le fait que l'on croit volontiers en ce qu'on l'on désire. Comme si, dans l'inconscient collectif, un suicide était la seule manière de laver les conséquences d'une débâcle sans nom.
source : rtbf.be
Si l'on en croit l'un de ces mythes, la différence entre les crises économiques de 1929 et 2009 est qu'en 1929, les New-Yorkais se donnaient rendez-vous devant les grands hôtels de Manhattan pour voir certains banquiers américains se suicider en sautant du haut de leur building...
La légende est d'autant plus crédible - ou ancrée dans les esprits - que plusieurs journalistes américains et non des moindres y ont fait allusion. Sans oublier le vénérable Winston Churchill qui se trouvait à New York au moment du krach boursier et qui décrivait, dans le Daily Telegraph, comment «un gentleman s'est jeté du 15e étage et a été réduit en pièces sous sa fenêtre». Quant aux humoristes, ils ne sont pas en reste : dans un sketch de ce genre, les portiers d'hôtel demandent aux clients qui réservent une chambre «si c'est pour sauter ou pour dormir». Voilà pour le mythe. Correspond-t-il à la réalité ?
Le New York Times, relayé en cela par le journal Le Temps, s'est posé la même question. La vérité est plus plate, car seuls quatre suicides sur cent rapportés entre le jour du krach boursier, le fameux «jeudi noir», et la fin de 1929 furent des plongeons mortels liés au krach. Et encore : sur ces quatre plongeons mortels, seuls deux ont eu lieu à Wall Street. En revanche, et pour être de bon compte, il faut avouer qu'à défaut de plonger du haut d'un gratte-ciel, certains banquiers se sont donné la mort par des méthodes plus classiques, gaz, arme à feu ou poison.
Se donner la mort n'empêchait d'ailleurs pas de garder le sens de l'humour. L'un de ces banquiers suicidaires avait ainsi laissé une lettre dans laquelle il demandait, je cite, «que mon corps aille à la science, que mon âme aille chez Andrew Mellon (Ndlr, ministre des Finances de l'époque) et, in fine que ma sympathie aille chez mes créanciers.»
Que retenir de tout cela ? Que les banquiers qui faisaient la file pour se jeter par la fenêtre est une légende urbaine. La vitalité de ce mythe est sans doute explicable en partie par le fait que l'on croit volontiers en ce qu'on l'on désire. Comme si, dans l'inconscient collectif, un suicide était la seule manière de laver les conséquences d'une débâcle sans nom.
