Juste dire merci à tout ce que ces confinements ont pu nous apporter.
Oui. Ce sont des moments durs. Pénibles. Où nous devons nous adapter. Mais le propre de la survie de l’être n’est pas dans l’adaptation. Bref.
J’ai un fils qui a presque 18 ans. Avant confinement, nos relations étaient bonjour-bonsoir.
Mais. Est arrivé le confinement. L’un a découvert son père, l’autre a compris qui était son fils. Nous avons commencé à échanger sur un sujet (le sport), nous avons débattu... Nous avions découvert que l’un pouvait avoir son avis et que l’autre pouvait différer sans forcément le vivre dans l’affrontement...L’échange était né.
J’ai découvert mon fils dans ces moments particuliers où il n’y avait aucune interaction possible sur notre relation. Alors, cela n’aura pû être que passager. Un confinement dur...Et bien non.
Cela va faire un an. Un an de bonheur avec ce fils que je ne voyais pas. Qui ne me voyais pas.
Les liens sont devenus forts. Très forts. Il prend en compte mon avis, je prends en compte son avis....Et je ne vous parle pas de la petite dernière!...Une dyslexique qui le temps d’un confinement se retrouve dans les premières!
Je vous dresse un tableau idyllique. J’ai peut-être de la chance. Mais je suis observateur de ce qu’il se passe et j’essaye d’en tirer le bon. Ma vie n’est pas aussi facile que l’on croit. Elle est faite de « challenge ».
Challenge est un grand mot qui ne veut rien dire en fait. Le challenge est ce que l’ont fait pour être qui l’on est. Et l’inverse qui est le plus important.
Le premier confinement m’a permis de comprendre ce que l’homme était capable pour sa survie. Le deuxième m’a confirmé ce que l’un était pour l’autre.
Je ne vous encourage pas à philosopher mais, quelque fois, prendre du recul sur ce qu’il se passe aide à grandir. La France s’est construite sur la philosophie de lumières, ne le perdons pas de vue. Elle est salvatrice