Les terribles accidents de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011) sont encore chauds dans notre mémoire.
Ce n'est pas la seule chose qui est encore chaude.
En effet, il demeure des "cendres" actives au potentiel "explosif"...
᯾Des capteurs détectent un nombre croissant de neutrons, un indicateur de fission nucléaire, en provenance d'une pièce inaccessible.᯾
᯾Lorsqu'une partie du cœur du réacteur de la tranche quatre a fondu le 26 avril 1986, des barres de combustible en uranium, leur revêtement en zirconium, des barres de commande en graphite et du sable ont fondus en lave. Ceci a coulé dans les sous-sols du hall du réacteur et s'est durci en formations appelées matériaux contenant du combustible (FCM), qui sont chargées d'environ 170 tonnes d'uranium irradié (95% du stock d'origine du réacteur).
Les responsables de Tchernobyl ont présumé que tout risque de criticité disparaîtrait lorsque l'énorme New Safe Confinement (NSC) aurait été glissé sur l'abri en novembre 2016. La structure de 1,5 milliard d'euros était destinée à isoler l'abri afin qu'il puisse être stabilisé et finalement démantelé. Le NSC empêche également la pluie d'entrer et, depuis sa mise en place, le nombre de neutrons dans la plupart des zones de l'abri est stable ou diminue.
Mais ils ont commencé à remonter à quelques endroits, doublant presque en 4 ans dans la salle 305/2, qui contient des tonnes de FCM.᯾
᯾La crainte est que «la réaction de fission s'accélère de façon exponentielle», conduisant à «une libération incontrôlée d'énergie nucléaire».᯾