Nous poursuivons notre semaine placée sous le thème de la botanique et des plantes utilisées en phytothérapie.
Aujourd’hui nous allons nous intéresser à une plante très connue !
LE COQUELICOT
Cité par Dioscoride, le coquelicot possède un glorieux passé, puisqu’il était déjà considéré à la Renaissance comme un remède. Cette plante a été utilisée au fil des siècles contre les rhumatismes, les coliques, toux sèches, bronchites, angines, coqueluches. Nous allons approfondir un peu plus cette merveilleuse plante !
Le coquelicot, immortalisé par Monet sur sa toile, est une jolie plante annuelle, souvent considérée comme « mauvaise herbe ». Elle possède des feuilles découpées et velues qui forment au printemps de jolies rosettes d’où jaillit une tige portant de grandes fleurs écarlates à quatre pétales vite caducs, entourant un cœur d’étamines noires où l’on trouve un pistil globuleux.
Le coquelicot, du nom latin Paparer rhoeas, est de la famille des papavéracées, c’est-à-dire la même famille que le pavot officinal (Papaver somniferum, d’où sont extrait des puissants narcotiques et analgésiques (morphine…).
Ses principaux constituants chimiques sont des tanins et alcaloïdes dont la rhoeadine et la papavérine. La fleur doit sa couleur à des anthocyanosides.
Papavérine :
Propriétés thérapeutiques :
Le coquelicot s’utilise principalement en infusion et sirop. Plus rarement en usage externe.
- Adoucissant, le coquelicot apaise la toux.
- Il possède également des propriétés calmantes et légèrement narcotiques. Utilisé pour lutter contre les insomnies, notemment lorsque celle-ci est due à des quintes de toux.
- En usage externe, il peut être utilisé contre les maux d’yeux, en cataplasmes ou compresses chaudes sur paupières enflammées.
L’usage thérapeutique des plantes n’est pas anodin. Demander conseil à votre médecin ou pharmacien.
Le Calendrier boursier :
Bonne journée de trading à tous !