Aujourd'hui un autre record : l'altitude maximale atteinte par un avion conventionnel. Par conventionnel nous entendons un avion équipé d'un turboréacteur et non pas d'un moteur fusée.
La principale différence entre un turboréacteur et un moteur-fusée est que le réacteur a besoin d'un milieu gazeux dans lequel évoluer. L'air extérieur est aspiré par le moteur et brûlé ensuite dans la chambre de combustion avec un apport en carburant. La chaleur dégagée entraînera une hausse de la pression des gaz d'échappement. Ce gaz passe ensuite dans une turbine qui le détendra et entraînera le gros ventilateur à l'avant du moteur afin qu'il puisse aspirer à nouveau de l'air.
Le moteur-fusée quant à lui fonctionne en autonomie complète et n'a besoin d'aucun apport d'air (ou de tout autre comburant) pour fonctionner. Le tout étant stocké dans des réservoirs (carburant et comburant).
Revenons-en à nos record, il s'agit encore une fois d'un avion Soviétique : le Mig-25.
Fin août 1977, lors d'un vol d'essais, le pilote Soviétique atteindra l'altitude de 37.650 mètres lors de ce qu'on appelle un "zoom climb". Cette technique risquée permet de profiter un maximum de l'inertie de l'avion dans le but d'atteindre une altitude record.
Lors de ce vol, l'avion atteint une vitesse de seulement 75 Km/h au sommet de sa parabole et les deux réacteurs, à cause de la faible pression atmosphérique extérieure, s'éteignirent.
Un autre record détenu par le Mig-25 (avec son petit frère le Mig-31) : ce sont les deux seuls avions de chasse à pouvoir dépasser Mach 3 (3 fois la vitesse du son) en configuration de combat. Un dernier record (mais non homologué cette fois) du Mig-25 : il fût accroché par un radar Israélien en 1982 à près de 3900 Km/h et le missile Hawk sol-air tiré était tout simplement trop lent pour rattraper le Mig.
Excellente journée de trading à toutes et tous !
Le Calendrier économique du jour :