Isabel Allende
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On vient au monde pour tout perdre. Plus on vit longtemps, plus on perd. Vous perdez d'abord vos parents, des personnes parfois très chères de votre entourage, vos animaux domestiques, des lieux et aussi vos propres facultés. Vous ne pouvez pas vivre dans la peur, car elle vous fait imaginer ce qui n'est pas encore arrivé et vous souffrez deux fois plus. Il faut se détendre un peu, essayer de profiter de ce que l'on a et vivre dans le présent.
Isabel Allende
Isabel Allende
belle philosophie francis merci du partage
Merci Francis pour cette réflexion.
Oui Francis. C'est quand j'ai passé la cinquantaine que j'ai eu l'impression oppressante de tout perdre, l'impression plutôt que tout m'échappait, tout disparaissait de ce qui avait fait ma vie d'avant (le départ des enfants, le décès des parents, des animaux domestiques qui nous ont accompagnés plusieurs décennies...). L'impression injuste d'être toujours là alors que tout fuit.
J'ai aussi eu à la même période un grand sentiment de renoncement. Je disais toujours que la cinquantaine était l'âge du renoncement. Pour une femme, l'âge de renoncer à jamais à la possibilité de pouvoir enfanter par exemple. Personnellement, je l'ai vécu comme un deuil. Le renoncement aussi de la jeunesse telle qu'on l'entend et telle qu'on était...
C'est curieux parce que je n'avais jamais ressenti un tel vide auparavant. Pour moi, ça a été un tournant dans ma vie et j'ai changé ma vision du monde et de mes espérances pour le futur. Je ne suis plus du tout la même.
Oui Francis. C'est quand j'ai passé la cinquantaine que j'ai eu l'impression oppressante de tout perdre, l'impression plutôt que tout m'échappait, tout disparaissait de ce qui avait fait ma vie d'avant (le départ des enfants, le décès des parents, des animaux domestiques qui nous ont accompagnés plusieurs décennies...). L'impression injuste d'être toujours là alors que tout fuit.
J'ai aussi eu à la même période un grand sentiment de renoncement. Je disais toujours que la cinquantaine était l'âge du renoncement. Pour une femme, l'âge de renoncer à jamais à la possibilité de pouvoir enfanter par exemple. Personnellement, je l'ai vécu comme un deuil. Le renoncement aussi de la jeunesse telle qu'on l'entend et telle qu'on était...
C'est curieux parce que je n'avais jamais ressenti un tel vide auparavant. Pour moi, ça a été un tournant dans ma vie et j'ai changé ma vision du monde et de mes espérances pour le futur. Je ne suis plus du tout la même.
Vivre dans le présent alors que l'on sait que tout évolue et que l'on doit s'adapter n'est pas chose facile. Le bonheur doit être dans le présent.
Plus le compteur tourne et plus je suis impatient dans la recherche de mon équilibre.
Merci Francis
Plus le compteur tourne et plus je suis impatient dans la recherche de mon équilibre.
Merci Francis
Merci pour vos témoignages, c'est très apprécié.
Quand j'ai eu 70 ans, j'ai écrit un poème qui s'appelle "A 70 ans..." où il est question justement du passage aux dizaines à partir de 50 ans Et il y a ceci:
"Nos avons survécu à nos 50 ans,
L'âge du renoncement
A nos 60 ans,
L'âge du questionnement
Et nous voici à nos 70 ans,
L'âge de l'apaisement."
"Nos avons survécu à nos 50 ans,
L'âge du renoncement
A nos 60 ans,
L'âge du questionnement
Et nous voici à nos 70 ans,
L'âge de l'apaisement."
Amarantine
merci Francis pour ce partage.
Je vais bientôt avoir 48 ans en janvier, et je n'appréhende pas du tout l'approche de la cinquantaine.
Je n'ai pas du tout l'impression de vieillir.
Quand j'aurai 50 ans, que l'on me dise que je suis vieille et...
Je vais bientôt avoir 48 ans en janvier, et je n'appréhende pas du tout l'approche de la cinquantaine.
Je n'ai pas du tout l'impression de vieillir.
Quand j'aurai 50 ans, que l'on me dise que je suis vieille et...
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