Après la journée particulièrement soporifique d'hier, je vous propose de poursuivre notre petit tour de Suisse sans prétentions et de commencer cette nouvelle journée avec une ville dont vous connaissez probablement toutes et tous le nom : Gruyères !
C'est donc tout près des Alpes, dans le canton de Fribourg, que j'ai découvert là aussi tout à fait par hasard la citée médiévale de Gruyères par un beau dimanche d'octobre.
La ville (cité piétonne) est pittoresque et se situe aux pieds des Préalpes. Elle a donné son nom à la région de La Gruyère et à son savoureux fromage, le Gruyère AOP (qui reste néanmoins, n'en déplaisent aux Suisses, un ton nettement en deça de notre si délicieux Comté National, et en particulier le 24 mois d'affinage issu des caves de Poligny...ma Franche-Comté natale, un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal ).
D’après la légende, Gruyères aurait été fondée en l’an 400 après J. C. par le roi des Vandales, Gruerius, qui aurait vu une grue volant dans le crépuscule rouge et aurait décidé de fonder sa ville à cet endroit. C’est pour cette raison que les armes de la ville de Gruyères représentent une grue sur fond rouge. Le symbole de l’animal héraldique du comte de Gruyères est aujourd’hui encore très présent dans toute la région.
La cité de Gruyères est surplombée par un château fort, datant du 13ème siècle.
Mentionné pour la première fois dans les archives en 1244, le château est la résidence principale d’une des plus importantes familles nobles de la Suisse occidentale au Moyen Age : les comtes de Gruyère. Bâti au XIIIe siècle, le château emprunte un plan architectural dit « carré savoyard », modèle militaire développé par la Maison de Savoie, dont les comtes sont vassaux. L’édifice est alors protégé par une enceinte presque carrée, flanquée d’un donjon, d’une tour et d’échauguettes à ses angles.
D’importants travaux initiés au XVe siècle par le comte Louis transforment le château fort en demeure seigneuriale. D’élégantes galeries en pierre, percées de larges fenêtres, remplacent une partie des galeries en bois, une tour escalier vient s’appuyer sur le corps de logis et une chapelle est érigée dans une ancienne tour défensive.
Pendant près de cinq siècles, les comtes vont diriger depuis Gruyères un important territoire constitué de châtellenies de part et d’autre de la Sarine, mais aussi des seigneuries (Palézieux, Oron ou Aubonne). Certains comtes s’illustrent également sur les champs de bataille pendant la guerre de Cent Ans ou aux côtés des Confédérés pendant les guerres de Bourgogne. La dynastie s’éteint avec Michel, qui, assailli par des problèmes financiers, fait Banqueroute (un trade d'espoir sans doute) et se voit confisquer ses propriétés en 1554 par ses principaux créanciers, Berne et Fribourg.
Depuis ses terrasses, le château offre un panorama des Préalpes absolument fabuleux. Je l’avais moi-même contemplé au milieu de l’automne, avec des couleurs très ressemblantes à celles de le photo qui suit :
Nous avions profité de notre présence dans la région pour monter, par téléphérique, au sommet du Moléson, sommet culminant à 2002 mètres d’altitude.
Là encore, le panorama qu’on y avait découvert nous avait laissé pantois !
Je ne terminerai pas cette ouverture sans vous parler d’un lieu où j’ai sans doute eu la meilleure expérience de bien-être et de dégustation gastronomique de ma vie : l’Hôtel Cailler à Charmey-en-Gruyère, avec son restaurant gastronomique « 4 saisons » et ses bains. Après avoir passé une après midi dans les bains à remous, sous le soleil de septembre et avec les montagnes enneigées en perspectives, nous nous étions régalés dans ce lieu gastronomique, avec un accord mets-vins parfait !
Je recommande sans modération ! J’ai pris goût à ce type d’expérience, et nous retournons désormais assez régulièrement dans un lieu que je vous ferai découvrir à la fin de la semaine !
Bonne journée de trading à toutes et tous !
Le calendrier économique du jour :
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