Binance avait récemment demandé à Mazars d'étudier ses réserves, et notamment son système de "preuve de réserve", censé rassurer le marché après l'affaire FTX, un système permettant de consulter les actifs numériques en coffre. Seulement, plusieurs critiques avaient été émises sur le rapport du cabinet.
John Reed Stark, ancien directeur du bureau Internet de la Securities and Exchanges Commission (
SEC), le gendarme des marchés américains, avait notamment déclaré, dimanche dernier : "Le rapport sur la 'preuve de réserve' de Binance ne se penche pas sur la mise en place de contrôles financiers internes, n'exprime pas d'opinion ou de conclusion tangible et ne garantit pas les chiffres. J'ai travaillé pendant plus de 18 ans à la
SEC. C'est ce que je définis comme un '
drapeau rouge'."