des ouvertures gourmandes de Niki

Promis pour les ouvertures jusqu’à la fin de semaine je vais être moins catastrophique qu'hier….et faire preuve de plus de douceur ….gastronomique en passant en revue quelques stars de la pâtisserie Française.

Ayant remarqué que parmi nous sévissez plusieurs « traders cyclistes » (iskr, scalp86, etc), honneur aujourd’hui au Paris Brest.

En effet le Paris-Brest tient son appellation de l'ancienne course cycliste Paris-Brest-Paris, c'est-à-dire de Paris à Brest et retour.

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La course a été créée en 1891 par un certain Pierre Giffard. En 1910, il demande à son ami Louis Durand, pâtissier à Maisons-Laffitte, d'inventer un gâteau à servir aux suiveurs, un gâteau en forme de roue de vélo.

Durand crée alors une sorte d'éclair replié sur lui-même, vide en son centre, comme une roue de vélo.

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A l'époque il avait même placé des rayons en pâte à pain. Désormais, il existe plusieurs
sortes de Paris-Brest : individuels ou carrément de la taille d'une petite roue de vélo, et dans ce cas vendu à la coupe.

La course Paris-Brest-Paris n'existe plus depuis 1951. Dommage car ça devait en brûler, des calories...


ps : en parlant de vélo, pour ceux qui ont loupé les exploits de notre ami scalp86 c’est ici

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Après Paris et Brest, direction la Sologne la région de la tarte tatin.

De nombreuses fables entourent cette tarte mythique qui se cuit « à l’envers » mais se déguste « à l’endroit »…

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L’origine de cette tarte se situe précisément dans une petite commune du Loir-et-Cher, à moins de 200 km de Paris, le village de Lamotte-Beuvron.

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Nous devons son nom à deux sœurs, Stéphanie et Caroline Tatin.

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On raconte qu’un dimanche d’ouverture de la chasse, Stéphanie oublia la pâte et dans le feu de l’action, enfourna son moule garni uniquement de pommes et de sucre. S’apercevant de son oubli, elle rajouta simplement la pâte par-dessus les pommes et termina de cuire la tarte ainsi.

Alors, la fameuse Tarte Tatin naquit-elle d’un oubli, d’une maladresse ? Les sœurs firent-elles tomber la tarte avant de décider de la renfourner à l’envers pour la “rattraper” ?

Il semble que la réalité soit moins romanesque, la tarte « renversée » aux pommes ou aux poires serait en fait une ancienne spécialité régionale! Les soeurs Tatin l’auraient simplement rendue célèbre.

C’est à cette époque que le propriétaire du Restaurant Maxim’s à Paris, un certain Louis Vaudable, découvre cette tarte lors d’un repas de chasse.

Sous le charme de cette savoureuse préparation, il demanda la recette qui lui f.ut gentiment refusée par les deux soeurs.

Il envoya alors un de ses pâtissiers à Lamotte-Beuvron. Celui-ci se fit passer pour un jardinier cherchant de l’embauche… et découvrit le secret de fabrication de cette fameuse tarte. Copieurs mais honnêtes, les Vaudale la baptisèrent « Tarte des demoiselles Tatin ».

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merci Francis

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Aujourd'hui le fameux baba au rhum

Beaucoup l’associent à l’Italie et plus particulièrement à la ville de Naples où ce dessert est devenu un symbole de la ville et de la culture napolitaine.

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Cependant le baba au rhum est 100% Français.

Aprés avoir fait ses armes en pâtisserie à Wissembourg en Alsace, Nicolas Stohrer
devient apprenti pâtissier dans les cuisines de l’ex-roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, alors exilé à Wissembourg en Alsace.
Stohrer resta au service du roi exilé jusqu’en 1725.

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Le baba au rhum : sa naissance, un heureux hasard

Au XVIIIème siècle, le roi aurait ramené de Pologne un Babka piaskowa (brioche traditionnelle polonaise) qui a été rendu SEC par le long voyage jusqu’en France.
Afin de sauver cette brioche, Stohrer décida de l’arroser avec un vin doux d’Andalousie et de la parfumer au safran.
Après l’avoir rafraîchi, le pâtissier fourra le dessert de raisins secs de Corinthe.

Contrairement à ce que l’on croit communément, la recette originale du baba au rhum ne contenait aucunement de la crème pâtissière.

Le roi Stanislas, appréciait grandement cette pâtisserie et l’a lui-même renommée en baptisant ce dessert l’Ali-baba.

En 1725, Marie Leszcynska (la petite fille du roi Stanislas) se maria avec Louis XV, le pâtissier suivit Marie jusqu’à Versailles. Pendant 5 ans il fût pâtissier pour la cour de Versailles.

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L’évolution du Baba au rhum

Mais le rhum, dans toute cette histoire, quand entre-t-il en jeu ?

Dans les années 1800, un descendant de Nicolas Stohrer remplaça le fameux vin Malaga par du rhum. La crème pâtissière quant à elle, a été rajoutée dans la pâtisserie contemporaine, en ce qui est de la forme, elle a pris définitivement celle d’un chapeau.

Le baba au rhum à Naples

Au XVIIIè siècle, la sœur de Marie-Antoinette a demandé aux Monsù de préparer des babas au rhum. Les Monsù étaient des chefs français qui travaillaient à la cour des Bourbons de Naples, ce dessert fût un succès et de nos jours le babbà (version napolitaine) fait partie des desserts du dimanche chez les Napolitains.

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Et voilà l'intrigante histoire du Baba qui est ancrée à la culture polonaise, alsacienne, française et italienne.

Et pour finir la semaine je vous invite à manger des crêpes, vive les Bretons.

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Mais si ce sont bien eux qui ont popularisé la crêpe, celle-ci existe ailleurs sous bien d’autres appellations. Crêpes et galettes ont traversé les temps. Elles seraient apparues sur terre vers 7 000 avant J.C.

Il existe des recettes dans le monde entier, Elles peuvent être faites à partir d’ingrédients correspondant aux conditions climatiques environnantes : céréales, maïs, riz, sorgho, millet, teff, lentilles, pommes de terre… »

Les Romains mangaient des crêpes pendant les fêtes de la fécondite qui avaient lieu au début de fevrier et qui saluaient, à la fois, le retour du printemps et la promesse de la moisson future. Ces fêtes furent condamnées par le pape Gelase, en 494, et remplacées par celle de la Purification de la Vierge, la Chandeleur, célébrée le 2 février.


Le début des crêpes en Bretagne

La crêpe, ou galette, fait son apparition en Bretagne vers le XIIIe siècle suite à la culture du sarrasin rapporté de croisades en Asie. Le sarrazin a permis de confectionner cette fine couche de pâte, de forme ronde. C’est le début de la galette bretonne !

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