File scalping et day trading du jeudi 29 décembre 2022

Ca quand même beaucoup de mal à baisser

Wu Wei,

En 2023 tu as prévu de trader autant qu'en 2022 ?

ils pense que cest les mouton qui dois porter les masque lolll

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on a un double top egalité sur le spx

Thibaut
pas du tout. Beaucoup moins si je peux.
je travaille sur le LT en ce moment.

on a fait le 8 sur le nasdaq

10 908 serait commerçant

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Wu, trading ou portefeuille à dividendes ?

traderfiou


le nq est tres loin du 8 encore

Wu Wei,
Dommage

si plus bas jour c’est 10860 +255=11115+8=11213

Je termine en rouge pour avoir fait de la contre-tendance. Ce n'était pourtant pas compliqué mais... chassez le naturel...
Bonne soirée à tous

Traderfiou Treve a écrit 235 pour le nq...

oui j’ai mal calculé desole

Khubi bravo pour tes prévisions d'hier

Benoist

on tombe dans les boite a lunch

veillez vous abstenir d essayer de trader la formule 8 dans les boite a lunch
ya souvent des piege

malgré si le nq est proche

le dow est tres tres loin de la premiere ligne .... ??

Armindo c'est la méthode de Treve qui m'a fait dire cela hier

Mise en place des pièges à homards

Oui khubi peut-être, mais bravo à toi quand même

ca c était deja écris dans le ciel lolll facon de parler , y en a une clisss de gang qui vont perde leur maison

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Parmi les pays impliqués dans la deuxième bulle, les États-Unis et le Canada ont pleinement participé à la plus récente Inflation galopante des prix de l'immobilier. Les prix ont cette fois atteint des niveaux bien supérieurs à ceux du dernier pic de boom. Aux États-Unis, l'indice national des prix des logements S&P/Case-Shiller à la mi-2022 était passé à 67 % par rapport à son pic de bulle de 2006 (130 % par rapport à son creux de 2012). Au Canada, l'indice des prix des maisons Teranet-Banque Nationale avait grimpé à 143 % par rapport à son sommet de 2008 (168 % par rapport à son creux de 2009). Ce que la Réserve fédérale et la Banque du Canada ont fait avec leurs politiques de taux d'intérêt hyper bas, ce sont des prix immobiliers qui seraient inabordables dès que les taux d'intérêt hypothécaires reviendraient à des niveaux plus normaux. Pendant un certain nombre d'années, on pourrait se demander : quand cela arriverait-il ? Maintenant, nous savons : en 2022.

Maintenant, à la fin de 2022, avec des taux d'intérêt hypothécaires plus élevés, les bulles immobilières se dégonflent et les prix des maisons chutent à l'échelle nationale, tant aux États-Unis qu'au Canada. Ici, nous revenons dans un autre pétillement des prix de l'immobilier après un autre boom des prix de l'immobilier.

Comment se fait-il que nous puissions nous retrouver si tôt pris dans les problèmes d'une autre bulle immobilière ? Cela ne fait que dix ans depuis 2012, l'année où les prix de l'immobilier ont cessé de chuter aux États-Unis, et ont marqué le creux de la crise douloureuse qui avait suivi la bulle précédente de 1999-2006. Jusqu'au moment où les prix de l'immobilier ont commencé à chuter aux États-Unis la dernière fois. fois, des voix d'experts ont déclaré que les prix de l'immobilier aux États-Unis pourraient chuter sur une base régionale, comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises, mais qu'il n'était pas possible que les prix de l'immobilier baissent sur une base nationale dans une économie aussi vaste et diversifiée. Cette théorie n'aurait pas pu être plus erronée et les prix moyens nationaux des maisons ont chuté de 27 %. En 2022, la théorie se révèle à nouveau fausse, mais l'ampleur de la chute cette fois n'est pas connue ou connaissable.

Nous pouvons considérer comme une leçon ironique clé que lorsqu'un grand nombre de personnes pensent que les prix de l'immobilier ne peuvent pas baisser, en particulier lorsqu'elles sont enhardies par le comportement de la banque centrale, cela rend plus probable, et finalement certain, que les prix finiront par baisser. Lorsqu'ils le font, ce qui avait été intégré dans les modèles financiers de tout le monde sous le nom de "HPA", ou "Appréciation du prix de l'immobilier", devient à la place "HPD" - "Dépréciation du prix de l'immobilier". Il serait toujours préférable de l'appeler « HPC » ou « Changement du prix de l'immobilier », nous rappelant ainsi que les prix de tout actif peuvent monter et descendre, peut-être beaucoup.

Dix ans, semble-t-il, suffisent à obscurcir les souvenirs que les prix peuvent évoluer de façon spectaculaire dans les deux sens, même à l'échelle nationale. Un marché à bulles, lorsqu'il se prolonge pendant des années, rend un grand nombre de personnes heureuses, car elles gagnent de l'argent et semblent s'enrichir, et plus leur Effet de levier est élevé, plus elles semblent s'enrichir rapidement. Comme l'écrivait il y a 150 ans le grand observateur financier Walter Bagehot, "les temps de prix trop élevés" signifient "presque tout sera cru pendant un petit moment".

Puis vient le renversement et différentes croyances s'imposent. En seulement quatre mois, de juin à octobre 2022, les prix médians des maisons aux États-Unis ont chuté de 8,4 %, les prix baissant depuis leur sommet dans les 60 plus grandes régions métropolitaines du pays. En octobre, les ventes de maisons existantes ont diminué pour le neuvième mois consécutif et ont diminué de 28 % par rapport à l'année précédente. Les demandes de prêt hypothécaire pour acheter une maison ont diminué de 42 % par rapport à l'année précédente. Les banques hypothécaires ont indiqué qu'elles perdaient en moyenne de l'argent sur les prêts hypothécaires et beaucoup licenciaient du personnel. Le cours de l'action de la plus grande banque hypothécaire de 2021, Rocket Companies, a baissé de 70 % par rapport à son sommet de 2021. Le PDG de l'Association nationale des constructeurs d'habitations a déclaré : « Nous nous dirigeons vers une récession immobilière.

Au Canada, le prix moyen des maisons a chuté de 7,7 % de mai à octobre, soit la plus forte baisse sur cinq mois de l'histoire de l'indice Teranet, qui remonte à 1997. À Toronto, la capitale financière du pays et ancienne star de l'inflation rapide des prix des maisons , la chute des prix des maisons de mai à octobre a été vertigineuse de 11,9 %. Les titres successifs des annonces mensuelles de l'indice des prix des maisons Teranet-Banque Nationale se lisent comme suit : « Baisse record des prix en août » ; "Une autre baisse mensuelle record en septembre" ; "Une autre baisse mensuelle en octobre."

Malgré ces pourcentages de déclin rapides, les prix des logements dans les deux pays sont encore à des niveaux très élevés. Jusqu'où peuvent-ils tomber d'ici ? Pour les États-Unis, la Réserve fédérale a soigneusement déclaré dans son dernier rapport sur la stabilité financière : "Avec des valorisations à des niveaux élevés, les prix de l'immobilier pourraient être particulièrement sensibles aux chocs". Pour en venir aux détails, le Centre du logement AEI prédit une baisse moyenne nationale de 10 à 15 % des prix des logements en 2023. Cela éliminerait une grande partie de la richesse immobilière que la bulle a fait croire aux gens, une réduction de peut-être 4 ou 5 billions de dollars de richesse perçue en plus des 3 000 milliards de dollars perdus jusqu'à présent cette année. Cela mettrait de nombreuses maisons achetées près du haut du marché, en particulier dans le cadre des programmes gouvernementaux de faible mise de fonds, avec un capital du propriétaire nul ou négatif.

Pour le Canada, le wall street Journal a suggéré que son marché du logement est « particulièrement sensible au resserrement monétaire » et a rapporté qu'Oxford Analytics « estime que les prix des maisons au Canada pourraient chuter de 30 % ».

Rappelons qu'un prix n'a pas de réalité substantielle : c'est une intersection d'attentes, d'actions, d'espoirs et de peurs humaines. J'aime demander au public : "De combien le prix d'un actif peut-il changer ?" Ma réponse proposée : "Plus que vous ne le pensez."

Bien sûr, personne, y compris la Réserve fédérale et la Banque du Canada, ne sait exactement où iront les prix des maisons, mais nous pouvons tous deviner. Le célèbre économiste Gary Shilling a écrit en novembre : « La baisse des prix ne fait que commencer » et « la récente faiblesse a probablement encore beaucoup à faire ». Cela me semble probable.

En tout cas, la deuxième grande bulle immobilière de ce siècle encore jeune est terminée et une nouvelle phase a commencé.