Effectivement, si on devait résumer le bouddhisme c'est par cela : il n'existe pas. Ce qui existe c'est nous en tant qu'êtres.
Quand on commence à saisir la vacuité de l'existence de tout, je pense qu'on a atteint un vrai point essentiel.
La vacuité. En effet. Très inspirant à ce sujet, le "Sutra du Coeur", à la fin du film "Little Buddha" (très joli film). Attention, comme m'avait prévenu mon ami / maître moine bouddhiste Viêtnamien : il s'agit d'un enseignement avancé. Qui peut être dangereux pour ceux qui débutent sur le chemin (j'en fais partie lol).Rogue K. a écrit :Quand on commence à saisir la vacuité de l'existence de tout, je pense qu'on a atteint un vrai point essentiel.
Pour être franc, il m'arrive même de me sentir mal à l'aise lorsque je fais ce genre de méditation consciente. Il m'est arrivé d'avoir la tête qui tourne, et aussi de sentir une nausée en captant le sens de cette vacuité des choses, la non-existence de tout ce qui nous entoure est vraiment quelque chose d'himalayesque...HopeSprings a écrit :La vacuité. En effet. Très inspirant à ce sujet, le "Sutra du Coeur", à la fin du film "Little Buddha" (très joli film). Attention, comme m'avait prévenu mon ami / maître moine bouddhiste Viêtnamien : il s'agit d'un enseignement avancé. Qui peut être dangereux pour ceux qui débutent sur le chemin (j'en fais partie lol).Rogue K. a écrit :Quand on commence à saisir la vacuité de l'existence de tout, je pense qu'on a atteint un vrai point essentiel.
D'où le choix du Népal pour installer le centre du bouddhisme.Rogue K. a écrit : Pour être franc, il m'arrive même de me sentir mal à l'aise lorsque je fais ce genre de méditation consciente. Il m'est arrivé d'avoir la tête qui tourne, et aussi de sentir une nausée en captant le sens de cette vacuité des choses, la non-existence de tout ce qui nous entoure est vraiment quelque chose d'himalayesque...
Bien vu ! Mais faut dire que j'ai tendu une belle perche !!frigolite a écrit :D'où le choix du Népal pour installer le centre du bouddhisme.Rogue K. a écrit : Pour être franc, il m'arrive même de me sentir mal à l'aise lorsque je fais ce genre de méditation consciente. Il m'est arrivé d'avoir la tête qui tourne, et aussi de sentir une nausée en captant le sens de cette vacuité des choses, la non-existence de tout ce qui nous entoure est vraiment quelque chose d'himalayesque...
Nyoshul Khen Rinpoché, enseignement oral donné à Paro, au Bhoutan, en 1987, traduit par l'auteur.En finir avec la souffrance – pas seulement en soignant ses symptômes mais en éradiquant sa cause première –, c’est précisément ce à quoi vise l’enseignement du Bouddha. [...] Il faut d’abord réaliser que la vraie cause de la souffrance ne se trouve pas à l’extérieur de soi, mais à l’intérieur. [...] C’est pourquoi la véritable pratique spirituelle consiste à s’occuper de son propre esprit. L’esprit est très puissant, il peut créer le bonheur comme le malheur, le paradis comme l'enfer. Si, à l’aide du Dharma, vous parvenez à éradiquer vos poisons intérieurs, rien d’extérieur ne pourra plus vous affecter négativement, mais tant que ces poisons resteront mêlés à votre esprit, vous ne trouverez nulle part au monde le bonheur que vous désirez.
L’étroitesse de notre monde intérieur fait qu’en rebondissant sans cesse sur les parois de cette bulle, nos états d’esprit et nos émotions s’amplifient de manière disproportionnée et envahissante. La moindre joie devient euphorie, le succès nourrit la vanité, l’affection se fige en attachement, l’échec nous plonge dans la dépression, le déplaisir nous irrite et nous rend agressifs.
Enseignements oraux donnés à Toronto en 2004.Le renoncement authentique implique la détermination de vaincre l'ignorance, notre véritable ennemi. Cette détermination commence à se manifester lorsque nous réalisons que nous sommes esclaves de la confusion mentale et que le vrai bonheur tient peu de place dans notre vie. Quand ce sentiment devient insupportable, nous n’avons plus qu’une hâte, celle de nous libérer.
Un acte désintéressé ne l’est pas moins si l’on est satisfait de l’avoir accompli. On peut retirer une satisfaction d’un geste altruiste sans que cette satisfaction ait motivé notre acte. En outre, l’individu qui fait un geste altruiste pour des raisons purement égoïstes risque d’être déçu en n’obtenant pas l’effet escompté. La raison en est simple : seul un acte bienveillant issu d’une motivation également bienveillante peut engendrer une satisfaction profonde.
Jetsun Milarepa (rje btsun mi la ras pa, 1040-1123), extrait des Cent Mille Chants (mi la'i mgur 'bum), édité par Tsang Nyön Heruka (gtsang smyon he ru ka, rus pa'i rgyan can, 1452-1507), Gangtok, Sherab Gyaltshen, 1983.Le son du tonnerre, bien qu’assourdissant, est inoffensif ; L’arc-en-ciel, malgré ses couleurs chatoyantes, ne dure pas ; Ce monde, même s’il apparaît plaisant, est semblable à un rêve ; Les plaisirs des sens, bien qu’agréables, n’apportent au bout du compte que désillusions.
Le fait d’éprouver de la joie à faire le bien d’autrui, ou d’en retirer de surcroît des bienfaits pour soi-même, ne rend pas, en soi, un acte égoïste. L’altruisme authentique n’exige pas que l’on souffre en aidant les autres et ne perd pas son authenticité s’il s’accompagne d’un sentiment de profonde satisfaction. De plus, la notion même de sacrifice est très relative : ce qui apparaît comme un sacrifice à certains est ressenti comme un accomplissement par d’autres.
Drigung Jigtèn Gonpo, Rinchen Pal, ('jigs rten mgon po rin chen dpal, 1143-1217, également connu sous le nom de Drigung Kyopa et Drigung Palzin ('bri gung dpal 'dzin), extrait de snying gtam gces bsdus, p. 88.Au regard de la mort et de l’impermanence de toutes choses, Nos projets ordinaires ne sont que duperies. Comment se fier aux huit préoccupations mondaines aussi évanescentes que les couleurs de l’arc-en-ciel ?
Enseignements oraux donnés à Toronto en 2004.Par l'étude et la réflexion, on comprend l'origine de la souffrance et la façon dont elle se déploie et se perpétue, puis on apprend comment inverser ce processus, et l’on acquiert alors la conviction qu'il est possible de s’en libérer. On comprend également à quel point il est important, pour s’en libérer, d'avoir une vision juste de la nature des choses, autrement dit de la vacuité, l’ absence d'existence propre.
J'te promets que je n'ai pas rajouté de caractères !frigolite a écrit :Plait'il?