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En s’appuyant sur des travaux scientifiques disparates qu’il croise avec maestria, il nous propose
une vision inédite de la fin de l’Empire romain.
Avec lui, on comprend que si
l’apogée de Rome est indissociable de l’optimum climatique romain,
son déclin est inséparable des maladies infectieuses qui l’ont frappé à plusieurs reprises.
« La ville romaine était une merveille d’ingénierie civile [avec latrines, aqueducs et égouts, mais] en ville, les rats grouillaient, les mouches pullulaient, les petits rongeurs couinaient dans les passages et les cours (…)
On se lavait peu ou pas les mains, et la nourriture ne pouvait pas être protégée des contaminations.
La cité ancienne était un lieu d’insalubrité maximale »,
écrit l’auteur aux yeux de qui l’histoire de l’Empire romain tardif est inséparable de celle des pandémies qui l’accablent.
Kyle Harper en recense au moins trois pendant cette tranche de temps, dont la dernière (une épidémie de peste bubonique) a fait, au bas mot, sept millions de victimes quand la bataille la plus sanglante de l’empire, celle d’Andrinople, contre les Goths, n’en a fait que vingt mille.
Pour l’empire, « les germes ont été bien plus mortels que les Germains ».
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