[youtube]https://youtu.be/SDUB4Pw39sg[/youtube]
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Petit partage d'un des exemples les plus connus de friedman.
[youtube]https://youtu.be/SDUB4Pw39sg[/youtube]
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3 siècles après Adam Smith, il y a encore des idéologues pour soutenir l'idée de la "main invisible" du marché : il faut quand même avoir de sacrées peaux de banane devant les yeux, ou être d'une mauvaise foie confondante pour soutenir que l'intérêt individuel serait le meilleur moteur de l'intérêt collectif... et surtout pour s'en servir d'argument pour sabrer tout ce qui relève du service publique permettant à ce "moteur" d'être convenablement lubrifié !Milton Friedman a écrit :Ayez foi dans les hommes et les femmes libres qui répondent à la main invisible.
c'est quoi cette expressionplataxis a écrit : : il faut quand même avoir de sacrées peaux de banane devant les yeux,
Au temps pour moi, j'avais pas envie de saucisson
C'est aussi ce que je reproche aux libéraux. Mais par contre, la "main invisible" ne me semble pas si invisible quand on voit l'amélioration du niveau de vie.et surtout pour s'en servir d'argument pour sabrer tout ce qui relève du service publique permettant à ce "moteur" d'être convenablement lubrifié !
"3 siècles après Adam Smith, il y a encore des idéologues pour soutenir l'idée de la "Main invisible" du marché : il faut quand même avoir de sacrées peaux de banane devant les yeux, ou être d'une mauvaise foie confondante pour soutenir que l'intérêt individuel serait le meilleur moteur de l'intérêt collectif... et surtout pour s'en servir d'argument pour sabrer tout ce qui relève du service publique permettant à ce "moteur" d'être convenablement lubrifié !"
Adam Smith et Milton Friedman préfèrent les arguments aux propos méprisants, ce qui me fait donner plus de crédit à leurs idées qu'aux tiennes.
Mais bon, ça doit être à cause de toutes ces peaux de bananes devant mes yeux.
Adam Smith et Milton Friedman préfèrent les arguments aux propos méprisants, ce qui me fait donner plus de crédit à leurs idées qu'aux tiennes.
Mais bon, ça doit être à cause de toutes ces peaux de bananes devant mes yeux.
Paperbag, ce n'est pas méprisant, surtout compte tenu de la stature de ces messieurs, c'est seulement consterné, justement du fait de leur visibilité (qui, ne l'oublions pas, dépend quasi exclusivement des puissants).
Quand Friedman évoque cette merveilleuse Main invisible qui fait faire un objet aussi formidable qu'un c on grâce au dévouement intéressé de PDG américains et d'ouvriers sud-américains, il occulte sans autre forme de sens critique le fait que l'un gagne en 1 an (1 mois ?) ce que l'autre ne gagnera pas dans toute sa vie. Que l'un crève (littéralement) d’opulence tandis que l'autre crève (littéralement) d'indigence.
Bref, la Main invisible c'est très bien pour remplir sa trousse, mais est-ce bien là le sens de l'"intérêt collectif" ? Pas à mes yeux. Question de filtre sans doute : peau de banane ou de saucisson, tout est là certainement
Quand Friedman évoque cette merveilleuse Main invisible qui fait faire un objet aussi formidable qu'un c on grâce au dévouement intéressé de PDG américains et d'ouvriers sud-américains, il occulte sans autre forme de sens critique le fait que l'un gagne en 1 an (1 mois ?) ce que l'autre ne gagnera pas dans toute sa vie. Que l'un crève (littéralement) d’opulence tandis que l'autre crève (littéralement) d'indigence.
Bref, la Main invisible c'est très bien pour remplir sa trousse, mais est-ce bien là le sens de l'"intérêt collectif" ? Pas à mes yeux. Question de filtre sans doute : peau de banane ou de saucisson, tout est là certainement
- plataxis: Je suis curieux de savoir comment tu définis l'intérêt collectif.
Car pour moi, c'est de satisfaire au mieux (dans la mesure du possible), les besoins de tous.
Hors, l'équation me semble simple :
Sans création de richesses. Pas de richesses et donc pas de redistributions. (notamment grâce à l'impôt).
Car pour moi, c'est de satisfaire au mieux (dans la mesure du possible), les besoins de tous.
Hors, l'équation me semble simple :
Sans création de richesses. Pas de richesses et donc pas de redistributions. (notamment grâce à l'impôt).
Satisfaire au mieux les besoins de tous passe par une répartotoon équitable. C'est ce qu'il se passe à peu près systématiquement dans les petits groupes sociaux, et qui dérive vers l'accumulation excessive dans les grands groupes, notamment les empires en déclins. Le notre arrive aux limites de son absurdité, avec des morts à la pelle à ses frontières pour un eldorado que même les privilégiés que nous sommes déconsidèrent massivement : je ressens plus de souffrance (au travail notamment) que de jouissance autour de moi.
Alors la création de richesses c'est formidable, à condition qu'elle profite sinon à tous, du moins au plus grand nombre. Quant à confier cette création à des "hommes et femmes libres qui répondent à la Main invisible", c'est un non sens économique : les pays qui s'en sortent le mieux sont ceux qui offrent les services publiques les plus performants. Maintenant que le chiffon rouge de l'URSS est tombé, comme toutes les dictatures (communistes ou capitalistes), il serait temps que le plus grand nombre en prenne conscience.
Le plus fort est que Friedman le dit au passage : aucun des contributeurs de son c on n'est capable de produire le c on dans son ensemble. Alors pourquoi quelques cadres dirigeants et actionnaires se réservent-ils une part déraisonnable du bénéfice généré ?
Quant à mettre en avant l’impôt généré pour la redistribution, il faut reconnaître à Friedman qu'il n'a pas connu le meilleur en terme de dumping fiscal : aujourd'hui les seuls à payer sont les petits et moyens gagnants, les vrais gros gagnants savent comment manipuler la règle à leur avantage.
Alors la création de richesses c'est formidable, à condition qu'elle profite sinon à tous, du moins au plus grand nombre. Quant à confier cette création à des "hommes et femmes libres qui répondent à la Main invisible", c'est un non sens économique : les pays qui s'en sortent le mieux sont ceux qui offrent les services publiques les plus performants. Maintenant que le chiffon rouge de l'URSS est tombé, comme toutes les dictatures (communistes ou capitalistes), il serait temps que le plus grand nombre en prenne conscience.
Le plus fort est que Friedman le dit au passage : aucun des contributeurs de son c on n'est capable de produire le c on dans son ensemble. Alors pourquoi quelques cadres dirigeants et actionnaires se réservent-ils une part déraisonnable du bénéfice généré ?
Quant à mettre en avant l’impôt généré pour la redistribution, il faut reconnaître à Friedman qu'il n'a pas connu le meilleur en terme de dumping fiscal : aujourd'hui les seuls à payer sont les petits et moyens gagnants, les vrais gros gagnants savent comment manipuler la règle à leur avantage.
Ok merci des précisions.
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