communiqué du 10/01/2017 pas plus d'infos
L’
amf a lancé le 1er août 2016 une consultation publique afin que les parties prenantes puissent réagir quant au projet de modification du règlement général qui doit être faite pour l’application de la nouvelle loi. Clôturée le 30 septembre, cette consultation a été mobilisatrice et a généré 208 réponses d’entreprises, d’associations et de particuliers.
Bénéficiant d’un soutien de la part des associations de consommateurs, la proposition a fait l’objet de demandes de modification et de clarification. Après l’étude et la prise en compte de ces retours, le règlement général de l’
amf se voit modifié et définit les catégories de contrats financiers visés par ce dispositif, à savoir :
Les options binaires ;
Les cfd à risque limité (contract for difference) ;
Les contrats financiers sur devises.
En pratique, l’ensemble des parties prenantes, comme les prestataires de services d’investissement proposant ces contrats ainsi que tous les acteurs de la chaîne publicitaire (agences d’achats d’espace, acheteur d’espace publicitaire, support ou régie, diffuseur d’une publicité, etc.) sera concerné. La détection des publicités interdites reposera sur une veille active des services de l’
autorité des marchés financiers, tandis que la DGCCRF et l’
amf pourront, selon leurs compétences respectives, sanctionner les acteurs concernés.
La publicité sur internet représente le mode de recrutement massif des particuliers : cette mesure marque une étape essentielle en matière de protection des épargnants en France. Parallèlement, l’
amf entend poursuivre l’ensemble de ses initiatives pour lutter contre ce phénomène :
Veille et publication des listes noires des sites
Forex et options binaires non autorisés ;
Accueil téléphonique pour les épargnants à travers la plateforme Epargne Info Services (01 53 45 62 00) ;
Actions en justice pour obtenir le blocage de l’accès aux sites illégaux ;
Investigations auprès d’entités agréées et de sites non régulés ;
Actions auprès du régulateur chypriote pour développer les contrôles et sanctions des sociétés agréées dans cet Etat ;
Activation de l’article 62 de la directive MIF(3) pour interdire l’exercice en France de sites agréés dans l’Union européenne mais ne respectant pas la législation applicable.
Enfin, convaincue que la prévention et la communication demeurent les modes les plus efficaces pour protéger les particuliers, l’
amf rappelle : la promesse d’un gain facile et sans risque est un leurre absolu